Hip-hop néo-zélandais

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Le hip-hop néo-zélandais désigne la culture et la musique hip-hop en Nouvelle-Zélande. Comme pour les États-Unis, pays dans lequel a initialement émergé le hip-hop, le hip-hop néo-zélandais comprend les quatre éléments essentiels : le rap, le DJing, le graffiti et le breakdance. Le premier élément à atteindre le pays est le breakdance, popularisé grâce au film Les Guerriers de la nuit.

Histoire[modifier | modifier le code]

Quelques premiers artistes hip-hop mêlaient le rap américain à la langue māori et aux traditions néo-zélandaises. Poi E de Dalvanius Prime (1984) incorpore des éléments de danse hip-hop dans son clip. Le morceau, entièrement chanté en māori, devient un succès dans le pays. Le groupe Upper Hutt Posse mêle hip-hop et culture māori dans leur single E Tu (1988). Un bootleg de leur morceau Hardcore Hiphop atteint la première place de la radio universitaire Christchurch en . Quelques rappeurs, comme les membres de Upper Hutt Posse, se popularisent pour leur rap conscient prônant le tino rangatiratanga (souveraineté māori).

Un autre célèbre groupe māori qui a incorporé le hip-hop est Moana and the Moahunters, qui reportera un prix New Zealand Music Industry en 1992. Ils citent le peu de temps d'antenne consacré à la musique māori et son exclusion par l'industrie musicale[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Mitchell, Tony. Kia Kaha! (Be Strong!): Māori and Pacific Islander Hip-hop in Aotearoa-New Zealand. In Global Noise: Rap and Hip-Hop Outside the USA, ed. Tony Mitchell, 280-305. Middletown: Wesleyan University Press, 2001.