Henri Pacon
Henri Pacon | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Henri Victor Pacon |
Naissance | Paris |
Décès | (à 63 ans) Paris |
Nationalité | Français |
Activités | Architecte des chemins de fer de l'État, architecte des bâtiments civils et palais nationaux |
Formation | École des Beaux-Arts de Paris |
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Henri Pacon, est un décorateur, designer et architecte français ( dans le 9e arrondissement de Paris - à Paris).
Biographie
Henri Pacon, après des études à l'École des Beaux-Arts à Paris où il est l'élève de Edmond Paulin, obtient son diplôme d'architecte en 1911[1]. Ses premières commandes le spécialisent dans l'architecture domestique et dans la décoration. En 1926, il crée une agence qui résiste à la crise des années 1930 grâce aux nombreuses commandes de Raoul Dautry, directeur général de la compagnie des chemins de fer de l'État de 1928 à 1937. Il reconstruit ou réaménage de nombreuses gares et des logements sociaux pour le personnel de la compagnie. On lui confie également le design de matériels ferroviaires (locomotives, voitures). Nommé architecte des bâtiments civils et palais nationaux en 1937, il planche alors sur un projet d'extension de la bibliothèque de l'Arsenal. En , il démissionne de ses fonctions et se retire à Lourmarin. À la fin de la guerre, il est nommé à la section Urbanisme du Comité national de la Reconstruction qui est chargé de donner un avis sur les plans de reconstruction et d'aménagement des villes détruites. Il meurt en 1946 à l'âge de 63 ans.
Œuvres
- Restauration du château de Lourmarin (Vaucluse).
- Pavillon de la revue Art & Décoration pour l'exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes (1925).
- Magasin d'Albert Lévy.
- Centre hippique d'Édouard de Rotschild à Chantilly (1926-1928).
- Villa à La Frette-sur-Seine (1926) construction commandée par l'écrivain Jacques Chardonne (1884-1968) dite "Villa Jacques Chardonne"[2],[3] dont Henri Pacon dessina également les plus de 35 meubles qui y sont encore en 2013 au décès du beau-fils de Jacques Chardonne, André Bay (1916-2013) également écrivain et directeur litéraire lui ayant succédé dans les lieux.
- Agencement de paquebot :
- l'Île-de-France (1926) ;
- le Normandie (1932).
- Architecte des chemins de fer de l'État (1929-1937) :
- Gare du Havre (1931-1932), sols en émaux de Briare[4] ;
- Gare de Chartres ;
- Gare de Caen (1934) ;
- Gare de Maine-Montparnasse ;
- Gare de Chaville-Rive-Gauche (1938) ;
- Transformation du château de la Meilleraie en colonie de vacances pour les apprentis du Réseau de l’État ;
- Nouvelle décoration (1935) du plafond de ce qui est aujourd’hui le « Salon Boléro » du Concorde Opéra Paris (à l’époque nommé Grand Hôtel Terminus), établissement créé en 1889 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (qui a précédé la Compagnie des chemins de fer de l'État), à proximité immédiate de la gare Saint-Lazare.
- Designer industriel
- Locomotive 241 État (1932)
- Voiture à étages État (1932-1933)
- Locomotive 2D2 État (1935)
- Voiture allégée de l'État
Galerie de photographies
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Villa Jacques Chardonne
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Villa Jacques Chardonne
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Villa Jacques Chardonne
Notes et références
- http://roland.arzul.pagesperso-orange.fr/etat/infrastructure/pacon.htm
- Art & Décoration de 1927 article signé Léon Deshairs
- Henri Pacon, architecte de Jean Cassou
- La Construction moderne, octobre 1932, p. 72
Bibliographie
- La Construction moderne - revue hebdomadaire d'architecture, 30 octobre 1932
- Gérard Monnier, L'Architecte Henri Pacon, 1882-1946, Aix-en-Provence, Travaux et colloques de l'Institut d'Art, Publications de l'Université de Provence, 1982, 2 vol., 542 p.
- Gérard Monnier (dir.), L'Architecture moderne en France, Paris, Éditions Picard, 1997, tome 1, p. 251