Géographie de l'Islande

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Géographie de l'Islande
carte : Géographie de l'Islande
Continent Europe
Région Europe du Nord
Coordonnées 65° N, 18 ° O
Superficie
Côtes 4 970 km
Frontières Aucun[1]
Altitude maximale 2 109,6 m (Hvannadalshnjúkur)
Altitude minimale m (océans Atlantique et Arctique)
Plus long cours d’eau 230 km (Þjórsá)
Plus importante étendue d’eau 88 km2 (Þórisvatn)

La géographie de l'Islande est très fortement marquée par le volcanisme de ce pays insulaire composé d'une île principale représentant 99,7 % de sa superficie (18edu monde en termes de superficie) autour de laquelle gravitent quelques petites îles et îlots dont certains sont néanmoins habités. L'ensemble est situé dans le nord de l'océan Atlantique, à l'ouest de la mer de Norvège et au sud-est du détroit de Danemark. Elle est située à une distance de 287 km au sud-est du Groenland[2] (entre 63° 17' 30" et 67° 07' 05" Nord et à 4° 32' 12" Ouest) au milieu de la dorsale médio-atlantique et représente sa seule partie émergée. Le cercle polaire arctique se trouve à quelques kilomètres du nord de l'Islande. La superficie du pays est de 103 125 km2, dont 100 329 km2 de terre et 2 796 km2 d'eau. La longueur de ses côtes est de 4 970 kilomètres[2]. Son point culminant est le Hvannadalshnjúkur avec 2 109,6 mètres d'altitude[2]. Les fleuves les plus longs sont le Þjórsá avec 230 kilomètres de longueur et la Jökulsá á Fjöllum avec 206 kilomètres[2].

Géographie physique : volcans et glaces

Une île volcanique sur la dorsale médio-atlantique

Zone volcaniquement active
Fissures au Þingvallavatn

L'Islande se trouve au milieu d'une dorsale entre les plaques américaines et eurasiennes. Celle-ci traverse l'Islande en diagonale du sud-ouest au nord-est. Les fissures en résultant sont visibles par exemple dans le parc national de Þingvellir ; un exemple connu est celle d'Almannagjá. L'activité sismique est importante, en particulier dans le Sud de l'île près de Þingvellir et autour de Selfoss. L'Islande serait à l'emplacement d'un point chaud qui ferait monter du magma du manteau terrestre sous la forme d'un panache mantellaire. De nouvelles théories géologiques évoquent plutôt un courant assez large situé à des niveaux plus proches de la surface de la Terre. Quoi qu'il en soit, l'Islande est en presque totalité composé de roches volcaniques (à l'exception de quelques terrains sédimentaires marins cénozoïques dans la péninsule de Tjörnes) et comporte de nombreux volcans actifs. Il y en existe à peu près 130 dont la plupart se situent dans les Hautes Terres d'Islande. La matière remontant à la surface répare et comble au fur et à mesure les fissures causées par la séparation des plaques. Par conséquent l'île est toujours en train de croître (d'environ 2 centimètres par an). Un grand nombre des volcans actifs sont couverts de glaciers. Il y a des volcans sous tous les grands glaciers de l'Islande[2] :

Les Hautes Terres

Les Hautes Terres de l'intérieur recèlent quantité de pièges : crevasses, failles, terrains friables, sables mouvants. S'y risquer seul relève de l'imprudence, voire de la folie.

Climat

Malgré une latitude élevée, le climat islandais est fortement tempéré sur la côte par la présence du Gulf Stream. À Reykjavik, les températures sont assez fraîches en été (la moyenne de juillet étant 11 °C), mais relativement douces en hiver (moyenne de janvier : 1 °C).

Géographie humaine

Une île en grande partie déserte

Une grande partie de l'île est constituée de déserts de lave inhabitables. Cela comprend presque tout l'intérieur de l'Islande. 11 % du pays sont en plus couverts de glaciers. Les parties habitables se trouvent le long des côtes autour de l'île avec la majeure partie de la population se concentrant à Reykjavik. Nombre de villages côtiers n'ont rien de séduisant. Le visiteur rencontrera, certes, de jolies maisons, mais le coeur des agglomérations consiste souvent en une station-service assortie d'un supermarché sans âme. Parfois, le décor se résume à une zone portuaire glauque, flanquée d'usines. Toutefois ces villages sont généralement magnifiés par le spectacle de la nature environnante, à la beauté souvent époustouflante (à l'image de Vik, dans le sud de l'Islande, de Ísafjörður, dans les péninsules du nord-ouest, de Seyðisfjörður, dans les fjord de l'est, ou de Husavik, dans le nord).

Panneau précédant un passage à gué

Les transports routiers terrestres sont difficiles, avec les pistes de l'intérieur fermées pendant la majorité de l'année.

Une île de pêche et d'élevage

L'économie islandaise dépend principalement de la pêche et de l'élevage. 20 % des terres habitables sont utilisées pour l'élevage (surtout des moutons et des chevaux), 1 % sert à la culture de céréales. En outre, le gouvernement subventionne le reboisement surtout pour lutter contre l'érosion.

Un Islandais sur cinq vit de la pêche : leurs chalutiers rapportent à ces descendants des Vikings de quoi assurer 90 % de leurs exportations et plus du quart de leur produit national brut. Pour préserver cette fortune, ils limitent les prises des espèces menacées.

L'énergie géothermale est utilisée pour cultiver aussi des fruits et des légumes (voir Hveragerði).

Vapeur émanant d'une source chaude à Hveragerði

Des ressources énergétiques à profusion

Les ressources énergétiques sont importantes, grâce à la géothermie et à l'hydro-électricité.

Références

  1. La République d'Islande occupe toute l'île éponyme.
  2. a b c d et e (en) « Iceland in statistics » (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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