Fusillade de Clichy
La fusillade de Clichy est une fusillade ayant eu lieu en 1937, durant laquelle des policiers ont ouvert le feu sur des manifestants à Clichy en France, faisant sept morts et entre 200 et 300 blessés.
Le contexte
Le Front populaire, coalition des forces de gauche - notamment socialistes, radicaux-socialistes et communistes -, est alors au pouvoir depuis les élections législatives du printemps 1936. Léon Blum, socialiste (SFIO), est le président du conseil. Des tensions existent entre socialistes et communistes, qui ne participent pas au gouvernement. Un mois avant Clichy, en février 1937, Léon Blum a décrété la pause dans les réformes.
Le Front populaire est contesté par la droite et l'extrême droite. Les ligues d'extrême droite ont été dissoutes en juin 1936. De nouveaux partis politiques en sont issus. Ainsi, le Parti social français (PSF) du colonel François de La Rocque remplace les Croix-de-Feu. Ce parti est alors dynamique et recrute de nombreux adhérents ; il en revendique alors deux millions. Il constitue de nombreuses sections, y compris dans la banlieue industrielle de Paris. Clichy est alors une ville industrielle dominée par les partis de gauche : 74 % des voix sont allées à la liste de Front populaire aux dernières municipales[1].
La vie politique se caractérise alors par une bipolarisation certaine. Chaque camp voit l'autre camp comme un ennemi et des réunions provoquent des contre-manifestations, des incidents plus ou moins violents et parfois des interdictions, ce qui entraine la protestation des partis de droite qui estiment que la liberté de réunion est mise en cause par le Front populaire. Le PSF a invité ses adhérents à une contre-manifestation à l'occasion d'un meeting communiste à Paris le 4 octobre 1936, donnant lieu à des incidents[2],[3]. Le PSF est perçu par les forces de gauche, qui se sont rassemblées par antifascisme, comme un parti fasciste menaçant la République et la démocratie et comme la reconstitution illégale d'une ligue d'extrême droite factieuse dissoute. Ce parti joue cependant alors la carte du légalisme républicain.
Les faits
Le , le PSF décide d'organiser une réunion privée à Clichy, une ville de la banlieue ouvrière parisienne dominée par la gauche. Le gouvernement de Front populaire, violemment accusé par la presse conservatrice de brimer l’opposition, se refuse à l’interdire. La réunion en question n'est qu'une séance de cinéma et de bienfaisance à destination des membres et des sympathisants de la section locale du PSF[1].
À l’appel de Charles Auffray, le maire SFIO (futur Parti socialiste français) de Clichy, du conseiller général et premier adjoint Maurice Naile, communiste, et du député également communiste Maurice Honel, annonçant faussement la venue de La Rocque, une contre-manifestation de gauche est organisée[4],[5]. Deux affiches invitent la population à se rassembler devant la mairie, à proximité du cinéma. Celle cosignée par les élus annonce :
« Le colonel comte Casimir [faux prénom de La Rocque, utilisé par les gauches] de La Rocque, agent des 200 familles et des trusts, peut-il impunément émettre la prétention d'occuper Clichy, où il veut tenir une réunion le 16 mars au cinéma Olympia. Nous répondons : non. Nous prenons nos responsabilités et nous les prenons entièrement : contre le fascisme, pour le pain, pour la liberté, pour la paix [slogan du Front populaire de 1936]. Le maire, le conseiller général, le député de la circonscription invitent la population laborieuse (...), tous les républicains, tous les démocrates, à se rassembler le mardi 16 mars dès 19 heures, à la mairie de Clichy, afin de montrer massivement aux ennemis du peuple que la place des représentants du capital et du fascisme international, est ailleurs qu'au centre d'une ville qui entend vivre libre[6]. »
Le préfet de police autorise un défilé et les forces de l'ordre sont mobilisées pour protéger la réunion, et partant, la liberté de réunion. Le cortège s'éloigne du cinéma dans un premier temps mais des incidents, à l'origine mal déterminée, mettent aux prises contre-manifestants et forces de l'ordre tandis que les membres du PSF sont exfiltrés du cinéma. Des premiers coups de feu sont tirés. La foule les entendant se presse vers le lieu de l'incident et prend à partie les renforts de police, qui ouvrent le feu contre les contre-manifestants, dans une confusion certaine[7],[6].
Cinq manifestants meurent sur le coup. Une manifestante meurt début mai[8]. Le bilan est de six morts et de 300 blessés du côté des manifestants, dont 48 par arme à feu[4],[9],[10].
On relève 255 blessés parmi les forces de l’ordre et un mort, le gardien de la paix Auguste Meunier, atteint au foie par un morceau de fonte, et qui meurt le 11 mai[11],[12]. Au total, la fusillade fait sept morts, dont cinq hommes tués sur le coup[13].
Le ministre de l'intérieur, Max Dormoy, est venu sur place dans la soirée, aux côtés du préfet de police et d'André Blumel, directeur de cabinet du président du conseil, Léon Blum. Il est accueilli par des cris hostiles[6]. Blumel, atteint par deux balles, figure parmi les blessés[14]. Le dirigeant communiste Maurice Thorez est également venu, plus tard; il n'a pas pris la parole. Jean Lacouture dans sa biographie du président du conseil socialiste[15] rappelle que Blum qui assistait à un concert à l'opéra arriva sans se changer, en tenue de soirée, au chevet des agonisants, ce qui fit les délices des caricaturistes.
Les interprétations
Les réactions des contemporains
Max Dormoy offre sa démission mais Blum ne l'accepte pas. Blum songe un temps à démissionner mais son entourage l'en dissuade[16].
Les analystes politiques de l'époque voient en général dans la fusillade une tentative délibérée du PCF de renforcer la dépendance de Blum vis-à-vis des communistes et d'interrompre l'évolution du Front populaire vers une ligne plus modérée et les deux camps, exploitant l'affaire, évoquent une machination, soit communiste, soit d'extrême droite[17].
Le journal communiste, L'Humanité, accuse des chefs de la police, dénonce le refus de l'interdiction de la réunion « fasciste » et proclame la nécessité de la « dissolution des ligues fascistes » [en réalité des partis politiques comme le PSF] et de l'arrestation de La Rocque et Jacques Doriot, dirigeant du Parti populaire français (PPF), pourtant étranger à la réunion[18]. Les communistes tiennent un meeting au Vélodrome d'Hiver, réunissant des milliers de personnes, quelques jours plus tard, pour protester contre la fusillade, réclamer la dissolution des ligues et l'épuration de la police[19]. Le journal socialiste, Le Populaire, titre : « une odieuse provocation des ex-Croix-de-feu fait couler le sang à Clichy »[20].
Le bilan mortel est reproché au ministre de l'intérieur socialiste Marx Dormoy, notamment à l'extrême gauche par les trotskistes[21] et les anarchistes[22] et, de l'autre côté du spectre politique, par l'extrême droite maurrassienne, notamment le journal L’Insurgé. Le caricaturiste Ralph Soupault y dessine Léon Blum, les vêtements ensanglantés, déclarant : « Qui donc disait que je n'avais pas de sang français ? ». Le journal est saisi[23][réf. à confirmer].
D'autres journaux, d'extrême droite comme Je suis partout ou L'Émancipation nationale (organe du PPF), de droite comme L'Écho de Paris, accusent les communistes qui auraient voulu et préparé l'incident et dénoncent le titre du quotidien socialiste[24]. L'Action française s'en prend au « juif » Blum, au Front populaire et aux communistes[25]. Un journal radical de province, de gauche, La Dépêche, critique aussi les communistes[26].
La Rocque affirme la « totale innocence » du PSF, renvoie la responsabilité du drame sur le gouvernement, évoque un « complot fomenté de longue main par les éléments extrémistes du Front populaire » et appelle « les gens de bonne foi du Front populaire » à se séparer des « bandits » qui les débordent[27]. Au conseil général du département de la Seine, le préfet de police Roger Langeron, répondant aux élus de droite, souligne qu'une partie du cortège n'a pas suivi les instructions et que la police a tiré sans ordres, en état de légitime défense[28].
Blum condamne l'initiative des élus du Front populaire de Clichy, vient au secours de son ministre et parvient à calmer la situation en recevant les communistes Maurice Thorez et Jacques Duclos.
Une enquête administrative est alors diligentée pour faire la lumière sur les responsabilités des forces de police mais elle ne débouche que sur un rapport d'un inspecteur général du ministère de l'intérieur[1],[29]. Sept manifestants ont été arrêtés et inculpés pour port d'arme prohibée (mais ils n'avaient pas d'armes à feu)[30]. Le gouvernement fait aussi clore en hâte l'instruction visant le PSF pour reconstitution de ligue dissoute[31]. Le PSF n'est finalement pas dissous. Le ministre de l'intérieur présente les résultats de l'enquête administrative au conseil national de son parti le mois suivant[32].
La fusillade entraine directement une demi-journée de grève dans la région parisienne, le 18 mars, à l'appel de la Confédération générale du travail (CGT)[16],[33]. La fusillade et cette grève avivent l'anticommunisme[34].
Le 21 mars, les obsèques des cinq victimes ouvrières s'accompagnent d'un défilé très suivi - un million d'hommes et de femmes selon Le Populaire et L'Humanité -, à l'appel des organisations du Front populaire. Le cortège va du siège parisien de la CGT à Clichy. Des discours sont tenus par Léon Jouhaux, dirigeant de la CGT, Maurice Thorez, le dirigeant du PCF, Jean-Baptiste Séverac (au nom de la SFIO), Charles Auffray et Ernest Perney, président de la fédération de la Seine du parti radical-socialiste[35],[36]. L'immense défilé est le quatrième et dernier grand défilé du Front populaire, avec ceux des 14 juin et 14 juillet 1936, célébrant la victoire de la coalition des gauches, et celui organisé pour les obsèques de Roger Salengro en novembre 1936. Le cortège est l'occasion de célébrer les valeurs du Front populaire[37].
Le Populaire voit dans l'immense cortège l'union réaffirmée des partis du Front populaire[38]. L'Humanité y voit « la manifestation éclatante de la puissance du Front populaire » et Thorez tient un discours antifasciste[39].
La fusillade attise cependant les désaccords et tensions à gauche, notamment entre la majorité de la SFIO et la tendance de Marceau Pivert, dont les chemins finiront par diverger[4]. Une des victimes de la fusillade était en effet une militante socialiste du courant pivertiste, Solange Demangel, qui meurt des suites de ses blessures[40]. Le gouvernement de Front populaire s'aliène une partie de la gauche la plus radicale. Par ailleurs, la fusillade de Clichy sonne le glas des espoirs de certains radicaux de pouvoir maintenir le Front populaire[41]. La Dépêche, journal radical de Toulouse, souligne que des personnalités de gauche comme Eugène Frot ou César Campinchi, président du groupe radical-socialiste à la Chambre des députés, ont critiqué l'attitude des communistes lors d'une réunion des gauches au Parlement et dénonce la « politique à double face, à double but » du PCF[42]. Les radicaux se disent surtout attachés à l'ordre et aux libertés publiques mais se divisent sur la question du PSF que certains voudraient interdire sans délai[43]. Des personnalités de la gauche modérée comme Henri Guernut plaident pour le respect de la liberté de réunion[44].
Trois thèses s'affrontent à la Chambre des députés le 23 mars lors du débat sur la fusillade. Le gouvernement est notamment interpellé par Jacques Poitou-Duplessy, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Jean Ybarnégaray. Les élus de droite estiment que les organisations du Front populaire, et surtout les communistes, sont responsables de la fusillade. Léon Blum évoque quant à lui un « tragique accident » et considère que les forces de droite sont responsables du fait de l'agitation qu'elles provoquent depuis trois ans. Blum et des députés de gauche désavouent l'initiative prise à Clichy mais plaident le complot. Ces députés, notamment Jacques Duclos, communiste, accusent à la fois le PSF et des éléments policiers, cherchant à disloquer et à mettre fin au Front populaire[45],[46]. C'est le député Jean Ybarnégaray, du PSF, qui interpelle le gouvernement au sujet de la responsabilité du sang versé. Il dénonce « l'abominable campagne de provocations et de mensonges » visant son parti, affirme son « adhésion sans réserve au régime républicain » et met en cause les communistes[47]. Blum répond aux interpellations en soulignant le caractère « disproportionné » de l'appel à manifester contre la réunion du PSF, « inoffensive et presque familiale », jugeant même que l'appel était « une erreur » car « la République n'est pas en péril » : « Je rappelle à mes amis que cette force [de la réaction populaire] qui peut être, un jour, salutaire et nécessaire, on l'use quand on y fait imprudemment appel et surtout quand on l'applique à des dangers soit exagérés soit imaginaires (...) »[48]. Quelques ténors de la Chambre ou dirigeants de parti participent aux débats tels pour la droite Jacques Doriot, qui accuse longuement le PCF, René Dommange, qui souligne l'hypocrisie des partis de gauche, Xavier Vallat, pour la Fédération républicaine, qui dénonce nommément les « signataires de l'affiche incendiaire » et Thorez. César Campinchi, au nom des radicaux-socialistes, proclame sa fidélité au Front populaire et au gouvernement mais prône à l'inverse des communistes la « liberté complète de la pensée, de la parole ou de la presse, de réunion » tout en rappelant les mobilisations passées des Croix de Feu qui ont pu inquiéter la gauche. C'est Maurice Honel qui est chargé de préciser la position des communistes ; il justifie son action, attaque le PSF et résume les exigences du PCF. Ce qui pousse Philippe Henriot, rappelé à l'ordre, à déclarer : « Monsieur le président du conseil, c'est peut-être celui qui est à la tribune qui a tiré sur votre chef de cabinet ». La Chambre repousse trois ordres du jour, à la demande du président du conseil, refuse la mise en place d'une enquête et vote pour un ordre du jour favorable au gouvernement déposé par plusieurs parlementaires de gauche dont le communiste Duclos et le radical-socialiste Campinchi, par 362 voix contre 215 : la majorité parlementaire qui soutient le gouvernement refuse donc de faire imploser le Front populaire à la suite de la fusillade et sert les rangs, pour le moment[49].
Blum évoque le « drame de Clichy » devant les socialistes parisiens le mois suivant, se félicitant que la classe ouvrière n'a pas rejeté la responsabilité sur le gouvernement et « même sur le régime républicain », justifiant ses décisions et celles de son gouvernement et pointant les erreurs du service d'ordre et le caractère « mystérieux » des premiers coups de feu[50].
Les interprétations des historiens
Henri Amouroux souligne que « la police d'un gouvernement de gauche avait été attaquée par une foule de gauche; la police de gauche (?) avait tiré sur une foule de gauche ». Il estime que les événements ont « dépassé la volonté de ceux qui avaient lancé la foule à l'assaut » et que leur bilan a contribué à disloquer le Front populaire, déjà ébranlé[51].
Pour Danielle Tartakowsky, cette fusillade est le point extrême d'une tension croissante entre les deux camps rivaux et aussi entre divers manifestants et une police insuffisamment préparée, depuis 1934 au moins. Elle montre aussi une contradiction entre d'une part des manifestations ou contre-manifestations destinées à combattre les adversaires du gouvernement et d'autre part ce gouvernement chargé de faire respecter la loi et l'ordre républicain[7].
Pour Philippe Bourdrel et Annie Lacroix-Riz (communiste orthodoxe revendiquée, mais très critique vis-à-vis du Front populaire), la fusillade serait peut-être en partie due à la provocation de membres non identifiés de la Cagoule.
Leur collègue Frédéric Monier[52] estime[53] que « les défaillances du service d’ordre et les provocations de militants d’extrême-droite expliquent que la police tire sur la foule », sans indiquer de qui il parle (des militants d’extrême-droite de la Cagoule ou des participants à la réunion de la droite populaire du PSF).
Mémoire
En février 1940, dans un texte virulent visant à justifier le pacte germano-soviétique de non-agression et le refus de la guerre, alors que le PCF est interdit, Maurice Thorez revient sur ces événements et s'en prend à Léon Blum et ses ministres pour la fusillade de Clichy, à la « provocation organisée par le policier Dormoy », taxant Blum d'« assassin des ouvriers de Clichy » et l'évoquant ainsi : « [Blum] sort de sa loge de l'Opéra, raide sous l'habit de cérémonie, guindé dans son plastron, ganté de blanc, le chapeau haut de forme à la main, la pelisse sur les épaules. Une rumeur d'indignation s'élève alors de la foule des parents des blessés, des ouvriers collés contre les grilles de l'hôpital. Plusieurs blessés félicitent avec une ironie amère le chef du gouvernement pour le soin qu'il met à veiller à l'ordre dans la rue, contre les ouvriers ». Il conclut ainsi son texte, publié dans une brochure à Bruxelles diffusée clandestinement :
« Blum unit en sa personne l'horreur du socialisme de Millerand, la cruauté de Piłsudski, la sauvagerie de Mussolini, la lâcheté qui engendre des chiens sanglants comme Noske et la haine de Trotski pour l'Union soviétique. La classe ouvrière ne manquera pas de clouer au pilori ce monstre moral et politique. Elle ne manquera pas de condamner et de rejeter avec horreur Blum-le-bourgeois, Blum-la-non-intervention, Blum-la-pause, Blum-l'assassin-de-Clichy, Blum-le-policier, Blum-la-guerre. C'est une condition de la lutte victorieuse pour la paix et pour le socialisme[54]. »
Jacques Nobécourt signale que le 6 janvier 1985, le socialiste Gilles Catoire, prenant ses fonctions de maire de Clichy, affirme faussement : « Il y a cinquante ans, le colonel de La Rocque donnait l'ordre à ses troupes de prendre d'assaut la mairie de Clichy »[17]. La municipalité socialiste, en souvenir des 70 ans de l'événement, fait apposer en 2007 une plaque à l'angle des rues Dagobert et Charles-et-René-Auffray à Clichy, qui confond PSF et Croix de Feu : « Dans cette rue, le 16 mars 1937 au cinéma l'Olympia, une réunion des Croix de Feu a suscité une riposte populaire massive. Il y eut malheureusement 6 morts et 200 blessés ». Aucune commémoration n'a été prévue en 2017 par la municipalité désormais de droite[55].
Notes et références
- Jacques Nobécourt, Le colonel de La Rocque, Fayard, , p.511.
- Danielle Tartakowsky, Les manifestations de rue en France (1918-1968), Publications de la Sorbonne, , p.424.
- Collectif, Le PSF : un parti de masse à droite, CNRS Éditions, 2016
- Louis Moulin, « Nuit sanglante à Clichy », Le Parisien, (consulté le )
- "Ce soir à Clichy, rassemblent antifasciste !", Le Populaire, 16 mars 1937, Le Populaire, 17 mars 1937
- André Touret, Marx Dormoy (1888-1941) : maire de Montluçon, ministre du Front populaire, Créer, , p.163.
- Tartakowsky 1997, p. 424-425.
- Le Populaire, 5 mai 1937, Ibid., 2 mai 1937
- L’Œuvre, 17 mars 1937
- Journal officiel, débats du 23 mars 1937 à la Chambre des députés, déclaration de Léon Blum, p. 1200-1201 (Lire en ligne)
- « 1937 : L’émeute de Clichy divise le front populaire », alternativelibertaire.org, (consulté le )
- Le Populaire, 11 mai 1937, Le Journal, 11 mai 1937
- Tartakowsky 1997, p. 425.
- Journal officiel, débats du 23 mars 1937 à la Chambre des députés, déclaration de Léon Blum, p. 1200
- Seuil, 1977, p. 414
- Touret 1998, p. 164.
- Nobécourt 1996, p. 510.
- L'Humanité, 17 mars 1937
- Le Temps, 20 mars 1937, L'Humanité, 19 mars 1937
- Le Populaire, 17 mars 1937
- La Lutte ouvrière, 19 mars 1937
- Le Libertaire, 18 mars 1937
- Etienne de Montéty, Thierry Maulnier, Perrin, 2013 (l'auteur cite un numéro « incendiaire » de cet hebdomadaire, au sujet de la fusillade, qui provoque l'inculpation de six collaborateurs du journal, dont Maulnier, le 10 mars (erreur manifeste sur la date). Le dessin de Soupault est dans le numéro du 24 mars selon l'auteur).
- Je suis partout, 20 mars 1937, L'Émancipation nationale, 20 mars 1937, L’Écho de Paris, 17 mars 1937
- L'Action française, 17 mars 1937, Ibid., 18 mars 1937
- La Dépêche, 18 mars 1937
- Le Jour, 18 mars 1937, Le Temps, 18 mars 1937. Cf. aussi Le Temps, 21 mars 1937
- Le Jour, 18 mars 1937
- Le Temps, 2 avril 1937
- Le Temps, 19 mars 1937
- Nobécourt 1996, p. 514.
- Gringoire, 28 mai 1937
- Le Petit Parisien, 18 mars 1937, Ibid., 19 mars 1937, Le Populaire, 19 mars 1937
- "Après l'émeute communiste de Clichy, la CGT, aux ordres de Moscou, décrète la grève dans la région parisienne", L'Express de Mulhouse, 18 mars 1937
- Le Populaire, 21 mars 1937, "Grandioses et émouvantes funérailles", Le Populaire, 22 mars 1937
- L’Humanité, 21 mars 1937, L'Humanité, 22 mars 1937
- Serge Wolikow, Le Front populaire en France, Éditions Complexe, 1996, p. 221
- "Grandioses et émouvantes funérailles", Le Populaire, 22 mars 1937
- L'Humanité, 22 mars 1937
- Demangel (1898-1937, sur La Bataille socialiste.
- Serge Berstein, Histoire du Parti radical, vol. 2 : Crise du radicalisme, 1926-1939, PFNSP, 1982
- La Dépêche, 19 mars 1937
- L’Œuvre, 20 mars 1937, L’Express de Mulhouse, 20 mars 1937 (ordre du jour du groupe radical-socialiste)
- Henri Guernut, "La leçon de Clichy", L’Œuvre, 20 mars 1937 (Guernut est cité deux fois lors du débat parlementaire du 23 mars)
- Tartakowsky 1997, p. 425-426.
- Le Temps, 25 mars 1937, Je suis partout, 27 mars 1937
- Journal officiel, débats du 23 mars 1937 à la Chambre des députés, déclaration d'Ybarnégaray, p. 1191-1195 (Lire en ligne)
- Journal officiel, débats du 23 mars 1937 à la Chambre des députés, déclaration de Léon Blum, p. 1198-1200 (Lire en ligne)
- Journal officiel, débats du 23 mars 1937 à la Chambre des députés, p. 1202-1224 (Lire en ligne)
- Le Populaire, 14 avril 1937
- Préface d'Henri Amouroux à La Hurle, 1983
- Frédéric Monier, maître de conférences à l’université d’Avignon, spécialiste de la Troisième République et plus particulièrement des mouvements d’agitation.
- Le Front populaire, Frédéric Monier, p. 62.
- M. Thorez, Portrait. Blum tel qu'il est, L'Internationale communiste, février 1940, cité dans Oeuvres de Maurice Thorez, Livre cinquième, Tome 19, octobre 1939-juillet 1944, Editions sociales, 1959
- Louis Moulin, « Il y a 80 ans : le Front populaire se déchire dans le sang à Clichy », Le Parisien, .
Annexes
Bibliographie
Sources primaires, témoignages
- Alexandre Zévaès, Clichy en deuil, éditions du Secours populaire, avril 1937 (Lire en ligne) Militant politique qui prend le parti sans nuances des communistes et des éléments les plus radicaux du Front populaire contre le PSF
- Paul Cadeau, « Cinq morts et des centaines de blessés : Clichy, 16 mars 1937 », La Révolution prolétarienne - Revue bimensuelle syndicaliste révolutionnaire, no 244, , p. 1-4 (lire en ligne). Revue syndicaliste
- Général André Chérasse, La Hurle, la nuit sanglante de Clichy, 16-17 mars 1937, éditions Pygmalion, 1983. Préface de Henri Amouroux (Lire le début en ligne) Témoignage plus ou moins romancé d'un officier de gendarmerie, présent lors de la fusillade
Articles de presse
- Louis Moulin, « Il y a 80 ans : le Front populaire se déchire dans le sang à Clichy », Le Parisien, (lire en ligne).
Ouvrages historiques
- Philippe Bourdrel, La Cagoule, éd. Albin Michel, 1998
- Frédéric Monier, Le Front populaire, éd. La Découverte, coll. « Repères », 2002
- Pierre Renouvin et René Rémond, Léon Blum, chef de gouvernement, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1981 (1re éd., 1967)
- Danièle Tartatowsky, Les Manifestations de rue en France. 1918-1968, Publications de la Sorbonne, 1998
Lien externe
- Commission journal, « 1937 : L’émeute de Clichy divise le front populaire », Alternative libertaire, (consulté le ).