Marguerite Frichelet-Avet
Marguerite Frichelet-Avet, appelée aussi « La Frichelette », parfois « la petite Jeanne d'Arc de la Vallée de Thônes »[1], née le à Thônes (Duché de Savoie) et fusillée le à Annecy[2], est une servante lettrée (dans d'anciens ouvrages elle est présentée comme institutrice), considérée par les historiens de la Savoie comme une résistante face aux troupes révolutionnaires françaises.
Biographie
[modifier | modifier le code]1756-1792 : les premières années
[modifier | modifier le code]Marguerite Frichelet est née le à Thônes dans le royaume de Piémont-Sardaigne, aujourd'hui en Haute-Savoie depuis le rattachement de la Savoie à la France en 1860. Elle est la fille de Claude Frichelet, originaire de Mirecourt en Lorraine, et de Jacqueline Chatron, originaire de Thônes[2],[Note 1]. Elle perd ses parents très tôt[2] et est élevée par le notaire Jean-Joseph Avet[Note 2]. Elle débute en 1786 à Paris[Note 3] une carrière de préceptrice qu'elle poursuit ensuite à Angers puis à Chambery jusqu'à fin 1792[Note 4].
Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792[Note 5], les armées françaises du général Montesquiou entrent dans le duché de Savoie dont le souverain est le duc Victor-Amédée III de Sardaigne ; le duché est ensuite annexé à la France par la Convention le 27 novembre suivant[Note 6]. Marguerite Fichelet est alors au service du baron Pierre-Clément Foncet de Montailleur, avocat général au Sénat de Savoie à Chambéry, qui est forcé à s'expatrier. Elle doit quitter la capitale du duché pour, au commencement de 1793, revenir à Thônes où elle est de nouveau accueillie par le notaire Jean-Joseph Avet[3].
Elle s'occupe à faire des dentelles, mais elle ne dédaigne pas d'apprendre « à lire et à écrire aux jeunes personnes de sa ville natale ; on l'avait même vue faire réciter la comédie aux élèves les plus avancés du collège[2],[Note 7] ». Elle se consacre également à l'enseignement de l'écriture et du catéchisme auprès des jeunes filles aisées de la ville comme l'aurait fait alors une régente d'école de filles de l'époque. C'est à ce moment-là qu'une fois encore la Révolution la rattrape[3].
1793 : la guerre de Thônes
[modifier | modifier le code]Le mouvement insurrectionnel
[modifier | modifier le code]Depuis le début de 1793, la révolte gronde un peu partout en Savoie devenue l'éphémère département du Mont-Blanc de la République française[Note 8], et tout particulièrement dans la vallée de Thônes, très religieuse et attachée à son souverain Victor-Amédée III de Sardaigne[Note 9]. Dès l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793 et l'annonce d'une conscription extraordinaire décrétée le 24 février par la Convention, les paroisses s'insurgent contre les mesures anti-religieuses et l'établissement du tirage au sort fixé au 5 mai des « volontaires » enrôlés de force par l'armée révolutionnaire française[3].
Le samedi 4 mai, jour de marché à Thônes, la colère est à son comble. Pierre Durod, procureur-syndic de la ville, est à la tête du mouvement de résistance ; mais Marguerite Frichelet n'est pas la dernière à encourager et à convaincre une foule, venue de tous les villages de la vallée, prête à prendre les armes[3],[Note 10].
Le dimanche à 11 heures, doivent débuter les opérations officielles du tirage au sort. La municipalité tergiverse ; les jacobins locaux sont malmenés. Marguerite distribue des cocardes bleues, de la Maison de Savoie, aux jeunes gens convoqués et appelle à refuser la conscription française. C'est elle qui sonne le tocsin à Thônes pour annoncer, jusqu'aux demeures les plus reculées que le mouvement est, cette fois-ci, irréversible. La scène se reproduira dans toutes les communes de la vallée à l'arrivée des émissaires de la République battant tambour[3].
Le mouvement insurrectionnel prend de l'ampleur et quelque 3 000 paysans se soulèvent[4]. Le 6 mai, le chevalier Galley de Saint-Pierre, nommé la veille à la tête des troupes de la rébellion, organise la défense de tous les accès de la vallée, place des compagnies dans tous les cols[Note 11] où tous les hommes de 18 à 60 ans sont en poste[3].
Le rôle de Marguerite Frichelet
[modifier | modifier le code]Marguerite Frichelet ravitaille en vivres et en munition les combattants contre les troupes révolutionnaires arrivées avec des canons.
« Elle fit descendre des villages environnants du blé, du vin, de l'eau-de-vie, des fromages, du linge, procédant elle-même à leur répartition dans les différents détachements. Elle fit fabriquer, près du four de Tronchine, des balles et de la mitraille avec tous les débris de plomb et d'étain que l'on put trouver[5]. ».
« Pour mettre en mouvement toute cette population auxiliaire, Marguerite se prodiguait. On la vit le jour même à la Balme, au camp de Morette, et à Thônes, entretenant le courage, la confiance et la gaieté. Elle fouillait les maisons pour y découvrir les retardataires et, par ses supplications, ou son énergie, forçait les hommes aussi bien que les femmes à coopérer à la cause commune[6],[Note 12]. »
Pour neutraliser les suspects, elle les inclut sous surveillance dans les patrouilles de confiance ; elle s'habille en homme afin de poursuivre son action de nuit sans être importunée[3].
La répression
[modifier | modifier le code]Le mardi 7 et le mercredi 8 mai, le long des rives du Fier, les insurgés font face, avec succès, aux troupes révolutionnaires venues d'Annecy, conduites par Le Harivel, aide de camp du général d'Oraison. La bataille décisive se joue le jeudi. Un renfort de 2 000 hommes, avec l'appui des canons, sous le commandement du général d'Oraison et la main de fer de Hérault de Séchelles, permet aux troupes françaises de harceler les insurgés de toutes parts qui, manquant de poudre et de munitions et bientôt encerclés, doivent rompre le combat[3]. Marguerite Frichelet soigne les blessés[7].
Thônes est livré alors durant trois jours au pillage et à la répression[Note 13] ; le procureur Pierre Durod et le barbier Jean-Louis Pin sont fusillés[Note 14] après une bataille qui aura causé une douzaine de morts[Note 15]. Marguerite Frichelet revient à Thônes le dimanche soir 12 mai après la proclamation de l'amnistie ; elle est aussitôt arrêtée[Note 16]. Elle est d'abord interrogée à Thônes le 14 mai, puis déférée le lendemain au tribunal criminel du département[3].
Elle est conduite, menottes aux poings, à Annecy et emprisonnée à la prison du palais de l'Isle. Elle est traduite le 17 mai devant le tribunal criminel du Mont-Blanc qui s'est déplacé de Chambéry à Annecy et que préside François Joseph Curial, père de Philibert Jean-Baptiste Curial. Elle est accusée d'avoir aidé et ravitaillé les insurgés et est reconnue comme la principale instigatrice de l'insurrection[3].
Le jugement
[modifier | modifier le code]Quatre témoins de Thônes déposent contre elle. Après des aveux et des explications fournis avec beaucoup d'assurance, Marguerite Frichelet, privée de tout défenseur, entend le court réquisitoire qui suit[2] :
« L'accusateur public a observé que le degré de conviction exigé par l'article 3 de la loi du 19 mars dernier paraît se rencontrer dans le cas présent, puisque (il y a aveu et preuves). En conséquence, il a conclu à ce que l'accusée soit condamnée à la peine de mort. ... Le tribunal criminel ... ouï l'accusateur public, de ce que résulte tant des aveux faits par l'accusée ... que des dépositions des témoins, a déclaré et déclare la dite Marguerite Frichelet convaincue d'avoir pris part à la révolte des habitants de Thônes et lieux circonvoisins ... et d'avoir concouru à provoquer et à maintenir l'attroupement des révoltés soit en sonnant le tocsin les 6, 7 et 8 du courant mois, soit en se travestissant avec des habillement d'homme, en marchant armée d'un fusil avec sa bayonnette, se portant ainsi travestie et armée dans les maisons de divers particuliers, pour les obliger et contraindre par la force à se joindre aux rebelles, soit en distribuant une paire de bas et des comestibles à ceux qui étaient rassemblés, soit en faisant la patrouille avec d'autres ; pour la réparation desquels excès et attentats le Tribunal criminel condamne la dite Marguerite Frichelet à la peine de mort, portée par l'article 4 et la première partie de l'article 6 de la loi du 19 mars dernier. ... Le Tribunal déclare en outre tous les biens de la dite Frichelet confisqués au profit de la nation. ... Le Tribunal ordonne en conséquence que la dite Frichelet sera conduite dans les 24 heures au champ de mars de la ville d'Annecy pour y être mise à mort. ... Le présent jugement sera exécuté, imprimé, publié et affiché tant en cette ville, que dans le bourg de Thônes et partout ailleurs où besoin sera : Fait à Annecy dans l'auditoire public du Tribunal criminel, au lieu, les an et jour susdits.
Signés: F. Curial — Decrey — Recordon — Plagnat — Pillet, accusateur public — Curton, greffier
En marge : Le jugement ci-contre a été exécuté le 18 mai 1793, ainsi que m'a été certifié par l'accusateur public.
Annecy, le 18 mai 1793, l'an II de la Répub. franç. Signé: Curton, greffier[4],[Note 17]. »
Le registre d'écrou des prisons d'Annecy précise : « du 18 mai 1793 a été arcabuser ; le 18 mai et a eu le pain ledit jour[3]. » Marguerite Frichelet-Avet est fusillée à l'âge de 37 ans sur le Pâquier, lequel, à cette époque, se nomme « champ de Mars »[8].
Ses dernières paroles sont : « Je meurs fidèle à mon Dieu et à mon Roi. Vive la religion catholique ! Vive le roi de Sardaigne ! Tirez seulement » avant de s'écrouler sous les balles[3],[Note 18]. Le cadavre est jeté à la fosse commune[2].
Hommages
[modifier | modifier le code]Une rue[9] de sa ville natale porte son nom, au pied de la butte du calvaire, près du lieu où furent fusillés Pierre Durod et Jean-Louis Pin[3],[Note 14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- « Marguerite Frichelet et Maurise Chatron, femme de M° Avet, étaient cousines issues de germains ; Marguerite était, d'ailleurs, la cousine germaine de Rd Pierre Chatron, curé de Scientrier (depuis 1785), émigré en Valais. » in Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- « Comme par sa mère elle se trouvait être la cousine de la femme du notaire J.-J. Avet, elle avait été recueillie par celui-ci, et la population de Thônes ne la connaissait généralement que sous le nom de Marguerite Avet. » in Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- « En marge de son acte de baptême dans le Registre paroissial, on lit cette brève mention Levé pour Paris, 1788, ce qui laisse entendre qu'elle partit alors pour la France ; cependant, d'après son interrogatoire subi à Thônes le 14 mai, elle aurait « servi » sept ans (donc de 1786 à la fin de 1792). » in Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- « Bien élevée et suffisamment instruite, la jeune Marguerite était partie pour Paris ; elle avait trouvé une place de confiance dans la maison de la marquise de Préaux, au diocèse d'Angers, et, après l'émigration de celle-ci, elle avait passé deux années au service du baron Foncet de Montailleur (Pierre-Clément), avocat général au Sénat de Savoie, à Chambéry, lequel dut à son tour s'expatrier. » in Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- La Convention siège pour la première fois ce même 21 septembre 1792 et proclame l'abolition de la royauté.
- Lors de la Révolution française, à la suite du rapport de l'abbé Grégoire, député du Loir-et-Cher, le duché de Savoie est annexé à la France par la Convention (décret du 27 novembre 1792) et occupé par les troupes révolutionnaires à la fin de l'année 1792. Il forme désormais le 84e département français sous le nom Mont-Blanc.
À la suite de l’armistice de Cherasco du , le 15 mai suivant est signé à Paris l’accord de paix définitif, en vertu duquel, Victor-Amédée III, roi de Sardaigne, prince de Piémont et duc de Savoie cède à la France le comté de Nice, le duché de Savoie, Tende et Beuil, en même temps qu’il garantit le libre passage sur son territoire aux troupes françaises. - Bien sûr, il s'agit des garçons du collège de Thônes. in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
- Dans la nuit du 21 au , l'Armée des Alpes française commandée par Anne Pierre de Montesquiou-Fézensac envahit la Savoie. Par un hasard de l'Histoire, cette même nuit lors de la première séance de la Convention nationale, les députés décrètent l'abolition de la royauté en France et proclament la première République, deux jours après Valmy. Il se trouve de plus que le est aussi le jour de l'équinoxe d'automne. Profitant encore de ce hasard de l'Histoire, les révolutionnaires ont pris cette date pour ère ; ils ont fixé le début de l'année au jour civil où tombe l'équinoxe d'automne pour le méridien de Paris et mit en usage un nouveau calendrier, le calendrier républicain.
- « Passe encore que l'on remplace ici l'administration débonnaires des rois de Sardaigne par un carcan plus rigoureux. Mais que l'on saborde la religion catholique pour la remplacer par la constitution civile du clergé, mesure assortie de la confiscation des biens religieux et de la condamnation à l'exil des prêtres réfractaires, c'en est trop ! » in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
- « Ennemie irréconciliable de la Révolution, elle travaillait à allumer dans le cœur de ses compatriotes l'ardeur qui animait le sien. Lorsque avait éclaté le mouvement insurrectionnel, elle avait, avec d'autres filles, parcouru les villages et les paroisses, et appelé à la défense commune tous les habitants. Était-elle en correspondance avec les combattants de l'Anjou et de la Vendée ? Recevait-elle quelques mots d'ordre de ses anciens « patrons » émigrés ?, nous nous le demandons. » in Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- « À l'Épine, aux Essérieux, à Entremont, mais, surtout, dans la vallée du Fier, au défilé de Dingy, à la verrerie d'Alex, au rocher du Cruet et dans le défilé de Morette. » in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
- « Toujours dans ce même esprit d'impulsion du mouvement elle ne ménagea pas ses efforts durant les trois jours du lundi, mardi et mercredi, sonnant encore le tocsin afin d'encourager les tièdes et les hésitants. Elle réussit, également, à convaincre le veuve Arretand, l'unique boulangère de la ville, à fabriquer du pain, jour et nuit, pour permettre le ravitaillement de toutes les troupes. » in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
- « À Thônes, le pillage général commencé la veille se poursuivit 2 jours durant, à l'exception des maisons appartenant aux révolutionnaires locaux. Les maisons furent mises à sac, les toits abattus, les portes, fenêtres, armoires brisées, tout le bétail emmené, tout le vin bu ou versé jusqu'à la dernière goutte ; le pillage fut si universel qu'il ne resta ni pain, ni blé au retour des malheureux habitants. ... Comme bien l'on pense, l'église ne fut point épargnée. » in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°14, 1989 [lire en ligne]
- « Jusqu'en 1941, une procession annuelle conduisant de l'église au lieu de supplice des fusillés, rappellera sa mémoire. Marguerite Frichelet familièrement appelée La Frichelette, sera encore honorée par une messe dite à Thônes en mai 1993 à l'occasion du bicentenaire de sa mort. » in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
- « Au total neuf tués, peut-être douze — au lieu des 42 dont parle le général Dornac ou des 30 de Burnod, des 50 à 70 qui auraient péri d'après Hérault (savoir 30 dans les montagnes le 7 mai et plus de 40 le 9 mai) — voilà les premières victimes du soulèvement. » in Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- « Au soir du 9 mai, Marguerite Frichelet avait sans doute quitté la ville comme bon nombre de ses concitoyens ; et comme la majorité d'entre eux, elle rentra probablement le dimanche 12, après avoir entendu proclamer l'amnistie. Or, le soir même elle était arrêtée, sûrement par les soins ou sur intervention des patriotes locaux comme la lettre du commissaire Tochon à Burnod semble le confirmer : "On en a arrêté une hier à soir, qui dans le temps de la révolte s'habillait en homme, allait dans les maisons et faisait partir soit hommes soit femmes pour s'adjoindre aux rebelles. Voilà un exemple qu'il nous faut pour faire taire un peu les autres. Le Tribunal militaire va bientôt s'assembler pour prendre connaissance des faits qui la concernent." » in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°14, 1989 [lire en ligne]
- Extrait de l'original déposé aux archives départementales d'Annecy.
- Cet épisode tragique a fait l'objet d'une pièce de théâtre écrite par Madeleine Humbert, La Tragédie de Marguerite Frichelet, jouée pour la première fois en 1926. in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
Références
[modifier | modifier le code]- Surnommée ainsi au XIXe siècle, bien que cette expression soit remise en cause par l'historiographie moderne. in L’aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815
- Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, p. 266 à 269
- Marguerite Frichelet entre l'histoire et la légende, l'héroïne de mai, p.95 no 24 in Revue annuelle des Amis du Val de Thônes n°24, 2000 [lire en ligne]
- Souvenirs historiques d'Annecy jusqu'à la Restauration, p. 476-481
- Marguerite Frichelet : une Jeanne Hachette savoyarde
- La Savoie d'autrefois : insurrection de la vallée de Thones en 1793
- Histoire de la Savoie, p. 454
- Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : hier et aujourd'hui, p. 69
- rue Marguerite Frichelet à Thônes [lire en ligne], plan de situation [lire en ligne]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- J. Mercier, Souvenirs historiques d'Annecy jusqu'à la Restauration, Annecy, François Abry, , 668 p. (lire en ligne), p. 476-481.
- Jacques Carron, La Savoie d'autrefois : insurrection de la vallée de Thones en 1793, Annecy, Imprimerie commerciale, , 252 p.
- François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, vol. Tome 44e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 557 p. (lire en ligne), p. 266-269.
- Georges Chapier, Marguerite Frichelet : une Jeanne Hachette savoyarde, Annecy, Gardet et Garin, , 56 p.
- François Cochat, Marguerite Frichelet et les mythes de la guerre de Morette, Chambery, Dardel, , p. 45-58.
- François Cochat, Marguerite Frichelet et les mythes de la guerre de Morette, vol. IXe année, Paris, Revue de Savoie, 1955-1956, p. 45. En 1958, l'abbé Paccot apporte des corrections à cette biographie dans les Mémoires et Documents de l'Académie chablaisienne.
- Paul Dufournet, La Savoie dans la Révolution : avec les conventionnels Jean-Baptiste Carelli de Bassy, ci-devant comte de Cevins, baron de l'Empire, et Anthelme Marin, Annecy, Académie salésienne, , 358 p. (lire en ligne), p. 161-162.
- Jean de Pingon, Savoie française : histoire d'un pays annexé, Rennes, Editions Cabédita, , 216 p. (ISBN 978-2-7535-0697-8, lire en ligne), p. 47.
- André Palluel-Guillard, L’aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Yens sur Morges/Saint-Gingolph, Éditions Cabedita, , 662 p. (ISBN 2-88295-260-0).
- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3).
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0 et 2-84206-374-0, lire en ligne), p. 69.
- Henri Ménabréa, Histoire de la Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 676 p. (ISBN 978-2-84206-428-0 et 2-84206-428-3, lire en ligne), p. 454.
- Franck Roubeau, « La Frichelette de Thônes. Guerre, mémoire et identité territoriale dans les Aravis de 1793 à l’âge d’internet », Journal of Alpine Research - Revue de géographie alpine, nos 104-1, (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire de la Savoie de 1792 à 1815
- Thônes
- Aravis (section « Histoire »)