Bourg-de-Sirod

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Bourg-de-Sirod
Bourg-de-Sirod
Maison des maîtres de Forges, à Bourg-de-Sirod.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Christophe Toniutti
2020-2026
Code postal 39300
Code commune 39070
Démographie
Population
municipale
89 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 47″ nord, 5° 57′ 28″ est
Altitude Min. 529 m
Max. 804 m
Superficie 4,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Champagnole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bourg-de-Sirod
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Bourg-de-Sirod

Bourg-de-Sirod est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la Communauté de communes Champagnole Porte du Haut-Jura.

Géographie

Communes limitrophes

Rose des vents Sapois Lent Rose des vents
Champagnole N Sirod
O    Bourg-de-Sirod    E
S
Syam

Urbanisme

Typologie

Bourg-de-Sirod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,9 %), prairies (31 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie

Histoire

Un temple gallo-romain, en relation avec la rivière de l'Ain toute proche, aurait précédé la forteresse médiévale, le château de Châteauvillain. Ses vestiges sont encore visibles. Il fut bâti aux alentours de 1186 par les seigneurs de Commercy, alors possesseurs de la seigneurie de Mont-Rivel.

Ruinée vers 1479 par les troupes de Louis XI, la forteresse fut relevée par la famille de Watteville, et adaptée aux armes à feu comme en témoigne encore, de nos jours, les bouches à feu de la première & de la seconde enceinte.

Il fut assiégé et pris par les troupes d’Henri IV en 1595, puis par les troupes suédoises en 1639 durant la guerre de Dix Ans, et ce, après un long siège. Les troupes comtoises commandées par le baron d'Arnans (seigneur de Virechâtel) le reprirent peu de temps après.

Vue d'ensemble du sud-ouest. État de Château Villain restitué au XIVe siècle.
Château Villain vu de l'est. État restitué au XIVe siècle. Au fond à droite : Mont Rivel et son château.

Cette forteresse, épargnée par Louis XIV, et déjà en fort mauvais état, servit de carrière entre 1808 et 1810 afin de réparer les forges de Bourg-de-Sirod, ravagées par un incendie. On y distingue de nos jours une double enceinte flanquée, une citerne très vaste et profonde, une première poterne orientée sud-ouest et une seconde donnant vers le nord, entre autres. À noter les restes de la partie basse d'une archère à étrier, au niveau de la tour semi-circulaire orientée vers le sud. D’après des découvertes effectuées dernièrement, il est fort probable que cette position ait été occupée au cours de l’âge du bronze final ainsi qu’à l’époque romaine (Ier au IIIe siècle).

La commune était desservie au début du XXe siècle par les Chemins de fer vicinaux du Jura.

Héraldique

Les armes de la commune (?) (référence svp) se blasonnent ainsi :

De gueules à l'aigle d'argent.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Lemoigne    
mars 2008 2020 Philippe Breuil[8] DVD Cadre
2020 En cours Christophe Toniutti    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

En 2021, la commune comptait 89 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200213248202259275271280246
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
300257256289292281258298277
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2642612721911059299107100
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1048381686386969989
2018 2021 - - - - - - -
9689-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ruines du village et de la forteresse de Châteauvilain ;
  • Demeure de maître de forges (XVIIIe – XIXe siècles), rue des Forges, inscrite au titre des monuments historiques depuis 2011[13] ;
  • Forges de Châteauvilain (XVIIIe – XIXe siècles), aujourd'hui centrale hydroélectrique, au lieu-dit Les Forges, inscrites à l'IGPC depuis 1994[14] ;
  • Scierie Jacques (XIXe siècle), aujourd'hui centrale hydroélectrique, rue des Chauffaux, inscrite à l'IGPC depuis 1994[15] ;
  • Chapelle de Richebourg ;
  • Les pertes de l'Ain.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consulté le 2 mai 2010
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. « Demeure de maître de forges (XVIIIe – XIXe siècles) », notice no PA39000100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. « Forges (XVIIIe – XIXe siècles) », notice no IA39000167, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. « Scierie (XIXe siècle) », notice no IA39000162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.