Bonzac

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Bonzac
Bonzac
L'église Saint-Genès.
Blason ville fr Bonzac 33
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Libournais
Maire
Mandat
Jean-Luc Darquest
2020-2026
Code postal 33910
Code commune 33062
Démographie
Gentilé Bonzacais
Population
municipale
778 hab. (2021 en augmentation de 2,91 % par rapport à 2015)
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 00′ 28″ nord, 0° 13′ 16″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 74 m
Superficie 7,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Libournais
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Bonzac
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Bonzac
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Bonzac
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Bonzac

Bonzac est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Belvédère près de la mairie

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le Libournais. La commune, traversée par le 45e parallèle, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Sablons, Saint-Denis-de-Pile, Saint-Martin-de-Laye, Saint-Martin-du-Bois et Savignac-de-l'Isle.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Émilion à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bonzac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,4 %), cultures permanentes (15,2 %), forêts (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (9,4 %), eaux continentales[Note 3] (6,6 %), terres arables (4,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bonzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le Palais et le ruisseau de Lavie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2008 et 2009[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bonzac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 330 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 330 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1993, 2003, 2010, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 4] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[22]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de Bonzac est liée à celle des Decazes. Élie Decazes, duc et pair de France, transforma au XIXe siècle la maison familiale en demeure somptueuse.

La commune fut également visitée par Charlemagne (769) qui était à la poursuite d’Hunol. Charlemagne, après avoir défilé devant Corterate (Coutras) emprunte la voie latine qui traverse Guîtres, Bonzac, Savignac et Galgon.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bonzac Blason
Parti, au premier de gueules au moulin couvert d’argent, sans ailes, maçonné de sable et au deuxième coupé au I d’or au tonneau couché de gueules cerclé de sable de quatre pièces, surmonté d’une feuille de vigne de sinople flanquée de deux grappes de raisin aussi de gueules tigées et vrillées aussi de sinople et au II d’azur à l’alose d’argent en bande et au comble cannelé cousu de sinople[24].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Biais    
mars 2014 En cours Jean-Luc Darquest   Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 778 habitants[Note 5], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
668610744613607586564551529
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
508501562508522517511461408
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
432439429412378327331338362
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
332303349515618623665661751
2014 2019 2021 - - - - - -
755742778------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

  • Stade municipal
  • Terrain de tennis

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Tombeau du duc Decazes
  • L'église paroissiale Saint-Genès : église de style néogothique, édifiée au XIXe siècle. Elle abrite plusieurs tableaux dont une Résurrection de Lazare (classée Monument historique 2005), peinte en 1800 par le peintre Sébastien Venet, cette œuvre est un don probable du duc Decazes. Près du portail occidental de l'église, se trouve une croix de cimetière (Monument Historique 1905), du XVIe siècle, reposant sur un emmarchement à trois degrés. Le fût est sculpté sur chacune des faces d'une statuette, placée sous une accolade de choux frisés. Ces statuettes figurent sainte Catherine d'Alexandrie, saint Genès, patron de la paroisse, une femme (sainte Cécile) jouant d'une sorte de viole et un abbé. Dans le cimetière, se trouve le tombeau d'Elie Decazes, duc et pair de France, qui fut ministre de Louis XVIII et fondateur des forges de Decazeville (Aveyron)[29]. Le tympan du portail est gravé avec la devise du cardinal Ferdinand Donnet, archevêque de Bordeaux au XIXe siècle : « Ad finem fortiter omnia suaviter » (Vers le but courageusement, en toute chose doucement.)
  • Croix du cimetière de Bonzac

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Château Laroque-Payraud
Chateau de la Grave,demeure de la famille Decazes.
Château Trincaud
  • Château Payraud.La famille Vallet de Payraud s'y installe en 1496[30].
  • Château de l’Arc (XVIIIe siècle). Propriété d'Élie Decazes.
  • Château de Lagrave (XIXe siècle). Propriété d'Élie Decazes.
  • Château de la Madeleine (XVIIIe siècle). Depuis 1910, la propriété appartient à la famille Trochu.
  • Château Trincaud (néogothique anglais). Lieu de tournage du film Thérèse Desqueyroux avec Audrey Tautou, en 2012. Ancienne propriété d'Alfred Lacaze(dès 1857).
  • Château de Montfavier (XVIIe siècle). Lieu de tournage de La mariée était trop belle en 1956 avec Brigitte Bardot. Construit pour la famille Georges. Et pendant plusieurs générations c'est la propriété de la famille Richon[30].
  • Château de Chevalier (néo-gothique, XIXe siècle).
  • La mairie, construite au XIXe siècle, englobe la tour d'un ancien moulin à vent.
  • En 2021, la commune de Bonzac fait face à un projet d'implantation d'un pylône support d'antenne-relais 4G. Haut de 42 mètres, il prendrait place au sommet de la colline et serait visible à plusieurs kilomètres alentour[31].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'histoire de Bonzac est liée à celle des Decazes. Élie Decazes, duc et pair de France, transforma au XIXe siècle la maison familiale en demeure somptueuse.
  • Charles Trochu (1898-1961), président du conseil municipal de Paris de mai 1941 à mai 1943, est décédé sur la commune (château de la Madeleine).
  • Bonzac est également la patrie de Clément Thomas, député girondin à la Constituante de 1848, commandant de la Garde nationale, fusillé par les insurgés à Montmartre, le 18 mars 1871.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Bonzac et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bonzac », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bonzac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  24. Selon Gaso
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Boucle des châteaux de Bonzac (Document fait par la Mairie de Bonzac)
  30. a et b « Bonzac », sur Visites en Aquitaine (consulté le ).
  31. « Libournais : deux projets d’antenne qui mobilisent élus et riverains », sur SudOuest.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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