Bataille de Machecoul (22 avril 1793)

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Bataille de Machecoul

Informations générales
Date 22 avril 1793
Lieu Machecoul
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Michel Beysser René Souchu
François-Athanase de Charette de La Contrie
Forces en présence
2 000 à 3 000 hommes
Pertes
aucune quelques morts, blessés ou prisonniers
(dont 15 à 16 fusillés)

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 59′ 38″ nord, 1° 49′ 18″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Machecoul
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Bataille de Machecoul
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(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Machecoul
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Bataille de Machecoul

La bataille de Machecoul se déroula lors de la guerre de Vendée.

La bataille

Le 3 Floréal an I (20 avril 1793), le général Jean-Michel Beysser sortit de Nantes à la tête de 2 700 hommes, dont 200 cavaliers. Il avait reçu l'ordre du général Canclaux de marcher en direction de Challans afin de faire sa jonction avec le général Henri de Boulard, de l'armée des côtes de La Rochelle. Après un premier combat à Port-Saint-Père, le 22 avril, Beysser attaqua Machecoul, alors défendue par 2 000 à 3 000 maraichins poitevins et Paydrets bretons commandés par Charette.

Le moral des Vendéens était cependant bien bas et ceux-ci prirent la fuite dès que les Républicains battirent la charge. Machecoul prise, les Républicains constatèrent les massacres de 150 personnes commis par les Vendéens pendant plus d'un mois.

Le chef des insurgés, René Souchu, qui avait organisé les exécutions, se présenta au général Beysser avec une cocarde tricolore et se fit passer pour un patriote, mais il fut reconnu par un de ses anciens prisonniers et dénoncé. Souchu tenta alors de s'enfuir mais une patrouille républicaine le surprit au moment où il escaladait un mur. Il fut aussitôt arrêté et exécuté sommairement par un sapeur qui lui trancha la tête de deux coups de hache sur un affût de canon.

Le colonel Wieland s'installa dans le bourg avec un bataillon de grenadiers nantais et quelques détachements précédemment établis à Sallertaine et La Garnache.

Grâce à sa victoire, Beysser put, le 29 avril, s'assurer à Bourgneuf-en-Retz de la soumission des insurgés de Noirmoutier, suite au débarquement sur cette île des 200 hommes de l'amiral Louis Thomas Villaret de Joyeuse. Le second de Beysser, l'adjudant-général Boisguyon, fut ensuite envoyé occuper Challans.

Cependant, Beysser avait pris du retard ; le 20 avril, sur ordre de Jean-Louis Carra, le général Boulard avait quitté Challans pour revenir aux Sables-d'Olonne. La tentative de couper les Vendéens du littoral avait donc échoué et Charette avait pu se réfugier au sud.

Sources

  • Alfred Lallié, Le district de Machecoul, études sur les origines et les débuts de l'insurrection vendéenne dans le pays de Retz, Nantes, Vincent Forest et Emile Grimaud, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article, p. 417-425. texte en ligne sur google livres
  • Yves Gras, La Guerre de Vendée, éditions Economica, 1994, p. 35.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, éditions Economica, 2008, p. 68.


Campagne de Noirmoutier