Bataille de Rouans

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Bataille de Rouans

Informations générales
Date
Lieu Rouans
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Louis-François Ripault de La Cathelinière
Forces en présence
200 hommes[1]
1 canon[1]
Inconnues
Pertes
18 morts[1] Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 47° 11′ 07″ nord, 1° 51′ 37″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
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Bataille de Rouans
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(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Rouans
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Bataille de Rouans

La bataille de Rouans se déroule le lors de la guerre de Vendée.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 25 novembre 1793, sur ordre de l'adjudant-général Muscar, une colonne de 200 soldats avec un canon sort du château d'Aux et se porte sur Rouans[1]. D'après le rapport de l'adjudant-général Muscar[A 1], les républicains mettent en fuite les premiers insurgés qu'ils rencontrent grâce à leur canon[1]. Cependant, les Vendéens constatent bientôt que leurs adversaires sont peu nombreux et contre-attaquent[1]. Les républicains battent alors en retraite pour ne pas se retrouver enveloppés[1].

Pertes[modifier | modifier le code]

Selon Muscar, les pertes républicaines sont de 18 morts dont le commandant du détachement et deux autres officiers[1].

Cependant la victoire vendéenne est sans conséquences : le lendemain les troupes de l'adjudant-général Jordy, bien plus nombreuses, mettent en fuite les troupes de La Cathelinière et s'emparent de Port-Saint-Père qui est ainsi conquise par les Républicains[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Le détachement de deux cents hommes que j'ai envoyé ce matin avec une pièce de canon à Rouans, a été repoussé par des forces supérieures. D'abord, l'ennemi, effrayé du bruit du canon, s'était replié; mais, ayant reconnu notre force, il est revenu et a entouré le détachement qui a été forcé de battre en retraite; le commandant, deux officiers et quinze hommes du détachement ont péri[1]. »

    — Rapport de l'adjudant-général Muscar, le 25 novembre, au général Vimeux.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Savary, t. II, 1824, p. 398.

Bibliographie[modifier | modifier le code]