Bataille d'Aizenay (1794)

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Bataille d'Aizenay
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue d'Aizenay, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
Informations générales
Date
Lieu Aizenay
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
François Athanase Charette de La Contrie
Forces en présence
400 hommes[1] 1 500 hommes[1]
Pertes
116 morts[1] Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 44′ 24″ nord, 1° 36′ 30″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille d'Aizenay
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Bataille d'Aizenay
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(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille d'Aizenay

La bataille d'Aizenay a lieu le lors de la guerre de Vendée. Elle s'achève par la victoire des Vendéens qui s'emparent du bourg d'Aizenay.

Prélude[modifier | modifier le code]

Après sa blessure à la Bataille de Grasla, le général vendéen Charette reste caché pendant plusieurs jours avec une petite suite dans le couvent du Val de Morière, à Touvois, puis dans la forêt de Grasla, au sud des Brouzils[2]. Le 26 janvier, il attaque Aizenay[3].

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Le poste est défendu par une garnison de 400 hommes[1], constituée d'après le général Bard de « jeunes gens de la nouvelle levée »[4],[5],[A 1].

Du côté des Vendéens, les combattants engagés sont « très nombreux » d'après le général Bard[5]. Dans ses mémoires, l'officier royaliste Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière affirme au contraire qu'à cette période, l'armée se désagrège[A 2]. L'historien Alain Gérard porte quant à lui le nombre des Vendéens à 1 500[1].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Les Vendéens envahissent le poste et mettent la garnison en déroute sans rencontrer de résistance sérieuse[4]. Ils ne s'attardent pas et se seraient ensuite retirés sur Maché[4].

Le 1er février, les Vendéens tentent de nouveau d'investir Aizenay, cette fois sans succès[4],[7].

Pertes[modifier | modifier le code]

D'après Alain Gérard, 116 républicains sont tués sur les 400 de la garnison[1].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « J'ai été instruit hier, par le commandant de la Roche-sur-Yon, que les brigands s'étaient emparé d'Aizenay qui n'était défendu que par des jeunes gens de la nouvelle levée. Le commandant, qui était à Aizenay lorsque les brigands s'y sont présentés, m'annonce à l'instant qu'ils étaient très-nombreux, et qu'ils ne s'y sont pas arrêtés long-temps[5]. »

    — Rapport du général Bard, rédigé le 27 janvier 1794 à Chantonnay.

  2. « L'armée diminuait de jour en jour, les paysans nous abandonnaient à mesure que nous nous éloignions de leurs pays et nous n'étions souvent pas plus de mille à douze cents hommes. Cependant nous attaquâmes différentes fois Aizenay et presque toujours sans force[6]. »

    — Mémoires de Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Gérard 2013, p. 377.
  2. Dumarcet 1998, p. 316-319.
  3. Dumarcet 1998, p. 319.
  4. a b c et d Dumarcet 1998, p. 320.
  5. a b et c Savary, t. III, 1825, p. 93.
  6. Lucas de La Championnière 1994, p. 70.
  7. Savary, t. III, 1825, p. 147.

Bibliographie[modifier | modifier le code]