Bataille de Coron (9-11 avril 1793)

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Bataille de Coron
Description de cette image, également commentée ci-après
Château de la Roche, près Coron, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
Informations générales
Date 9 -
Lieu Coron
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
François Leigonyer Jean-Nicolas Stofflet
Forces en présence
5 000 à 8 000 hommes[1],[2] Inconnues
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 47° 07′ 42″ nord, 0° 38′ 35″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Coron
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Coron
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Bataille de Coron

La deuxième bataille de Coron a lieu du 9 au lors de la guerre de Vendée.

Prélude[modifier | modifier le code]

Fin mars et début avril, le général Berruyer met en place un plan de campagne pour réprimer l'insurrection contre la levée en masse dans les Mauges[3]. Le 1er avril, il écrit au ministre de la guerre que le général Leigonyer occupe Vihiers avec 4 000 à 5 000 hommes de la division de Doué[3]. L'historien Yves Gras chiffre les effectifs de la colonne de Leigonyer à 5 000 hommes[1] et Émile Gabory à 8 000[2]. Quelques jours plus tard, Berruyer donne l'ordre à Leigonyer de prendre Coron et Vezins[3].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 9 avril 1793, les Vendéens de Stofflet sont attaqués par les républicains du général Leîgonyer[4]. Ce dernier fait marcher ses troupes sur trois colonnes[5]. La colonne de gauche, partie de Saint-Hilaire-du-Bois, prend la fuite près du château des Hommes après avoir essuyé quelques coups de fusil[5]. La colonne de droite, partie du Voide et faisant mouvement sur La Salle-de-Vihiers, manque de peu de se débander[5].

Repoussé le premier jour, Leîgonyer lance une nouvelle attaque le lendemain[4]. Cependant il se heurte à l'opposition de ses canonniers qui se plaignent d'une diminution de leur solde et qui doit être rétablie à l'ancien pied pour qu'ils acceptent de marcher[5].

Les Vendéens, retranchés dans les maisons du bourg, finissent par battre en retraite sur Chemillé[4]. Cependant, ayant reçu des renforts, Stofflet retourne à Coron mais il est définitivement repoussé par une charge à la baïonnette des républicains aux abords du bourg[4]. Épuisés par trois jours de combat, les Vendéens se replient sur Mortagne-sur-Sèvre[4]. Coron est aux mains des républicains le 11 avril, lesquels s'emparent ensuite de Vezins le 12[5],[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gras 1994, p. 32.
  2. a et b Gabory 2009, p. 147
  3. a b et c Chassin, t. I, 1893, p. 100.
  4. a b c d et e Gabory 2009, p. 148
  5. a b c d et e Savary, t. I, 1824, p. 154-155.
  6. Chassin, t. I, 1893, p. 101-102.

Bibliographie[modifier | modifier le code]