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Basilique Santa Pudenziana

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Basilique Santa Pudenziana
La façade de la basilique en 2017.
La façade de la basilique en 2017.
Présentation
Nom local Basilica di Santa Pudenziana
Culte Catholique romain
Début de la construction Ve siècle
Site web www.stpudenziana.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Latium
Ville Rome
Coordonnées 41° 53′ 54″ nord, 12° 29′ 44″ est

Carte

La basilique Santa Pudenziana (en français église Sainte-Pudentienne) est une basilique mineure située dans le rione de Monti sur la via Urbana à Rome. Elle est dédiée à la martyre romaine Pudentienne, sœur de Praxède et filles de Saint Pudens.

Cette église a longtemps été considérée comme l'une des plus anciennes de Rome, construite sur la domus du sénateur Pudens, père des deux sœurs martyres. Divers travaux contestés émettent l'hypothèse que les fondations de l'église remontent au IIe siècle. Au IVe siècle, une église provisoire aurait été édifiée, dont l'aménagement est peut-être terminé sous Sirice[1], qui fut reconstruite lors de la décision du synode de 499 et à laquelle a été alloué le titre cardinalice de Sainte Pudentienne. C'est sur le site de l'église qu'a eut lieu en 595 le miracle eucharistique de Rome en présence de Grégoire le Grand alors qu'il célèbre la messe[2].

Le campanile de l'église actuelle date du XIIIe siècle et d'importants travaux de restructuration ont été réalisés en 1588. La façade de l'église a été restaurée en 1870 par le cardinal Lucien-Louis Bonaparte, alors titulaire du titre.

L'église est devenue église nationale des Philippines.

Architecture et ornementation

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Le cardinal Ranulphe de Selve (1351-1382) est inhumé dans la basilique, ainsi que le cardinal Lucien-Louis Bonaparte (1828-1895).

Représentation de la croix

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Mosaïques abside.

L'une des plus anciennes représentations de la croix est une mosaïque (abside) de la fin du IVe siècle, qui se trouve dans l'église Sainte-Prudentienne de Rome. Elle ressemble à un bijou d'or serti et orné de pierres précieuses : on dit qu'elle reproduisait la croix votive que Constantin Ier (empereur romain) avait fait dresser à l'endroit où sa mère avait découvert la vraie croix[3].

C’est progressivement que la croix va s’imposer comme symbole chrétien. Sa forme est d’abord épurée. Le corps du crucifié n’y figure pas. L’une des premières images de la crucifixion du Christ dans une perspective d’illustration de l’événement historique est une enluminure du VIe siècle, dans l’évangéliaire syriaque de Rabbula[4],[5].

Notes et références

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  1. Charles Pietri, Roma Christiana, Rome, Ecole Française de Rome, , p. 468
  2. (it) « La mappa dei miracoli eucaristici in Italia, www.avvenire.it, consulté le 26 novembre 2019
  3. J.-A.-S. Collin de Plancy, Dictionnaire critique des reliques et des images miracaleuses (3 vol.), 1821.
  4. La croix, une clef pour les théologiens.
  5. Notes sur l'Évangéliaire de Rabbula.

Articles connexes

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Liens externes

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