Augustin Jordan

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Augustin Jordan
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Fonctions
Ambassadeur de France en Autriche
-
Georges Gaucher (d)
Ambassadeur de France en Pologne
-
Arnauld Wapler (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Augusti Marie Camille Jordan
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Front national (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Plaque « ici vécut Augustin Jordan » au 3 place d'Iéna à Paris.

Augustin Jordan, né à Paris le et mort à Saint-Léger-sous-Beuvray le [1],[2], est un résistant français, compagnon de la Libération et diplomate. Il a notamment été ambassadeur de France en Pologne, puis en Autriche.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Augustin Jordan est titulaire d'une licencié ès lettres et d'une licence de droit. Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques[3].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Augustin Jordan devient le collaborateur de Louis Joxe au Centre d'études de politique étrangère et de Pierre Brossolette à L'Europe nouvelle de 1934 à 1937. Fin 1937, il part pour le Maroc pour assumer les fonctions de secrétaire général du Comité central des industriels. Mobilisé en 1939, il participe à la campagne des Ardennes. Démobilisé, il retourne au Maroc d'où il rejoint, via Tanger, y Gibraltar les Forces françaises libres à Londres en . Il travaille aux services civils de Carlton Gardens. En mai 1941, il est affecté à la 1re brigade FFL et participe à la campagne de Syrie en . En , il fait partie d'une unité qui est intégrée au Special Air Service (SAS) britannique. Les SAS français deviennent le French Squadron et ils se distinguent par des raids importants sur les arrières ennemis et sur les aérodromes allemands en Crète et en Libye. En , après la capture de leur commandant Georges Bergé, c'est sous les ordres d'Augustin Jordan que les SAS français opèrent en Cyrénaïque, détruisant au sol de nombreux appareils allemands et des dépôts de munitions. Commandant de la 2e CIA, il est fait prisonnier le au cours d'un raid en Tunisie et est emprisonné dans le château de Colditz, où il retrouve Bergé. Il sera fait compagnon de la Libération par décret du .

Libéré en , il entre au Quai d'Orsay en . Après deux premiers postes à Athènes et à Bonn, il est nommé en 1954 directeur de cabinet de Christian Fouchet, ministre des Affaires tunisiennes et marocaines dans le gouvernement Pierre Mendès-France. L'année suivante, il accède au poste de directeur de l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères.

Il devient par la suite ambassadeur de France à Varsovie (1970-1973) puis à Vienne (1973-1975)[4].

Décorations[modifier | modifier le code]

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Une lignée de huguenots dauphinois et ses avatars. Les Jordan de Lesche-en-Diois du XVIe au XXe siècle - Éditeur Soprep - 1983.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Augustin Jordan, compagnon de la Libération », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Augustin Jordan, compagnon de la Libération », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « M. Augustin Jordan est nommé ambassadeur de France à Vienne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. « Augustin JORDAN », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  6. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  7. « Clichés 50449-51063 », sur FranceArchives (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]