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Augustin Dumay

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Augustin Dumay
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Augustin Dumay, né le à Paris, est un violoniste et chef d'orchestre français.

La critique internationale compare Augustin Dumay aux grands violonistes du XXe siècle[1], et souligne sa place particulière de « grand classique-styliste[2] », confirmée par ses enregistrements pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires « à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Menuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy » (International Piano), les trios de Brahms« l'héritage de Milstein dans son jeu est admirablement évident[3] », ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata de Salzbourg, « sans exagération l’un des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés » (Classic CD)[4], où il confirme qu'« il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux » (Classica).

Augustin Dumay a d’abord été découvert par le public grâce à sa rencontre avec Herbert von Karajan[5], ses concerts avec l’Orchestre philharmonique de Berlin[6] et ses enregistrements pour Warner[7] (concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns, Lalo). Depuis, il se produit régulièrement avec les orchestres d'Europe – Philharmonia, London Symphony, Royal Philharmonic, London Philharmonic, Royal Concertgebouw Amsterdam Orchestra, Bayerischer Rundfunk, Mahler Chamber, Camerata de Salzbourg, Tonhalle Zürich, Alte Oper Frankfurt – et avec l’Orpheus Chamber, le Los Angeles Philharmonic et l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Seiji Ozawa, Sir Colin Davis, Christoph von Dohnányi, Charles Dutoit, Gennadi Rozhdestvensky, Andrew Davis, David Zinman, Yuri Temirkanov, Kurt Masur, Wolfgang Sawallisch, Kurt Sanderling, Iván Fischer, ainsi qu'avec des chefs de la nouvelle génération[8] comme Daniel Harding, Alan Gilbert, Robin Ticciati et Maxim Emelyanychev.

Parallèlement à sa carrière de violoniste, Augustin Dumay développe une intense activité de chef d'orchestre sur scène et au disque. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres tels que l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra, le New Japan Philharmonic ou Sinfonia Varsovia. Il est depuis 2011 Directeur musical du Kansai Philharmonic Orchestra (Osaka, Japon) qui fera sous sa direction sa deuxième tournée européenne en octobre 2023.

Depuis 2004, il est Maître en résidence à la Chapelle musicale Reine Élisabeth (Bruxelles) où il enseigne à de jeunes violonistes de haut niveau, la plupart lauréats de grands concours internationaux[9].

Discographie

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Une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux[10] (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik[11], Grand Prix du Disque, The Record Academy Award)[12] – est disponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.

Après deux enregistrements à la tête du Kansai Philharmonic Orchestra et deux CD avec le pianiste Louis LortieFranck & Strauss Violin Sonatas, par « l'un des grands violonistes d'aujourd'hui » (The Strad), et Brahms Sonatas, « un immense bonheur » (La Presse, Montréal) –, Augustin Dumay revient aux concertos : le concerto de Beethoven avec Sinfonia Varsovia et le concerto no 2 de Bartók avec l'Orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano. Son nouveau CD, consacré à Mendelssohnconcerto avec Orpheus Chamber, sonate et Romances sans paroles avec Jonathan Fournelvient de paraître[Quand ?] chez Onyx Classics.

Parmi les autres enregistrements marquants d'Augustin Dumay figurent la Symphonie espagnole op. 21 et le Concerto pour violon op. 20 de Lalo, publiés en 2023, ainsi que les Sonates pour violon et piano de Magnard & Lekeu, accompagnées de Tzigane de Ravel, sorties en 2022[13].

Ses prochains enregistrements seront consacrés aux Sonates et Partitas de Jean-Sébastien Bach.

Augustin Dumay joue un Guarnerius del Gesù de 1743 qui a été le violon de Leonid Kogan.

Vie privée

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Augustin Dumay a un fils[réf. souhaitée].

Le cinéaste Gérard Corbiau (Le Maître de musique, Farinelli) a réalisé sur lui un film portrait : Augustin Dumay, laisser une trace dans le cœur[5].

Références

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  1. Jean-Michel Molkhou, Les grands violonistes du XXe siècle. Tome 2 - 1948-1985, (lire en ligne)
  2. « Dumay Augustin - FR », sur Sion Violon musique, (consulté le )
  3. Brahms Piano Trios (gramophone.co.uk)
  4. Classic CD était un magazine mensuel imprimé qui couvrait le marché de la musique classique, généralement avec un CD d'échantillons inclus. Il a disparu vers 2000 en raison de la baisse des ventes (selon un schéma familier, l'élargissement vers d'autres genres pour élargir son attrait a simplement fait fuir son lectorat principal). - Steve Bird
  5. a et b « Augustin Dumay : Laisser une trace dans le cœur », sur www.medici.tv (consulté le )
  6. « Consultation détaillée d'un interprète », sur musique.opus-31.fr (consulté le )
  7. EMI Classics était un label discographique fondé par Thorn EMI en 1990 dans le but de réduire la nécessité de créer des emballages et des catalogues spécifiques à chaque pays pour les sorties internationales de musique classique. Après la scission de Thorn EMI en 1996, sa division de musique enregistrée est devenue le groupe EMI. À la suite de l'approbation de la Commission européenne de la reprise d'EMI Group par Universal Music en septembre 2012, EMI Classics a été mis en vente. Le label a été vendu à Warner Music Group, qui a intégré EMI Classics à Warner Classics en 2013.
  8. « Une nouvelle génération de chefs d'orchestre », sur LEFIGARO, (consulté le )
  9. « Augustin Dumay - Saline Royale Academy », sur www.salineacademy.com (consulté le )
  10. « Augustin Dumay », sur France Musique, (consulté le )
  11. (de) « 2003 », sur www.schallplattenkritik.de (consulté le )
  12. « Augustin Dumay | Warner Classics », sur www.warnerclassics.com (consulté le )
  13. « Spotify – Mobile Web Player », sur Spotify (consulté le )

Liens externes

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