Échemiré
Échemiré | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Canton | Baugé | ||||
Commune | Baugé-en-Anjou | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Jérôme Pinson 2020-2026 |
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Code postal | 49150 | ||||
Code commune | 49128 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Échemiréen | ||||
Population | 595 hab. (2013) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 33′ 08″ nord, 0° 10′ 02″ ouest | ||||
Altitude | 63 m Min. 33 m Max. 101 m |
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Superficie | 16,98 km2 | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Baugé-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Échemiré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Le , elle prend le statut administratif de commune déléguée de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou de statut administratif commune nouvelle[1].
Cette commune rurale se situe dans le Baugeois, à l'ouest de la ville de Baugé.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ce village angevin de l'ouest de la France se situe dans le Baugeois, à l'ouest de Baugé, sur la route D 766 qui va de Jarzé à Baugé[2].
Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par les vallée de l'Authion et de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[3].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'altitude de la commune varie de 33 à 101 mètres[4], pour une altitude moyenne de 67 mètres, et s'étend sur près de 17 km2 (1 698 hectares)[4].
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[5]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[6], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires.
Une partie de la commune comporte une zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF), pour la zone de la cavité souterraine de La Barangerie[7].
Climat
[modifier | modifier le code]Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[6].
Aux alentours
[modifier | modifier le code]Les communes les plus proches sont Sermaise (4 km), Le Vieil-Baugé (4 km), Jarzé (5 km), Baugé (5 km), Cheviré-le-Rouge (5 km), Montpollin (6 km), Saint-Martin-d'Arcé (6 km), Beauvau (7 km), Fontaine-Guérin (7 km) et Saint-Georges-du-Bois (7 km)[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2009, nous trouvons 272 logements sur la commune d'Échemiré, dont 88 % sont des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 74 % des ménages en sont propriétaires[9]. En 2013, on trouve 264 logements sur la commune, dont 88 % sont des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 74 % des ménages en sont propriétaires[10].
Toponymie et héraldique
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Formes anciennes du nom : Curtis Aschimiriaci en 1060, Gedeon de Eschimiriaco en 1077, Schimiriacus en 1094, Chimiriacus en 1174, parochia de Chemiré en 1225[11], Eschemiré en 1793, Echemiré en 1801 avant de devenir Échemiré[12],[13].
Nom des habitants : Les Échemiréens[14].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or, a deux chênes arrachés de sinople posés en chef et un sanglier de sable en pointe, chargé en cœur d'un écu de sable à la bande fuselée d'argent[15]. |
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Présence de vestiges d'une occupation préhistorique : trois haches en pierre polie, présence de plusieurs monuments mégalithiques[16], comme l'ensemble mégalithique dit La Pierre du Coq[17].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Vers 862, les moines de Glanfeuil fuient les raids vikings et emportent les reliques de Saint-Maur à Échemiré. Ils y résident quelques jours avant de se remettre en route vers le pays de Séez[18].
Au XIe siècle le château enveloppe entièrement l'église[16].
En 1304, les Templiers, gouvernés par le maître du Temple Hugues de Marcé, avaient des vignes à Échemiré. Elles se situaient dans le clos de La Hoire.
En mars 1363 pendant la Guerre de Cent Ans, le chevalier Jean de la Haye d'Échemiré, seigneur dudit lieu, trahit la France en compagnie du chevalier de la Prézaye, seigneur de Jarzé. Ils s'allient aux troupes anglaises qui ravagent l'Anjou. La prise du château de Villevêque est l'un de leurs faits d'armes. Ils continuent de piller la région et se font chasser vers la mi-avril de la même année[19]. Louis Ier d'Anjou, donne la totalité de leurs biens en juillet suivant, au chevalier Pierre d'Avoir, chambellan du roi, gouverneur du bailliage de Touraine et sénéchal d'Anjou[16].
Au XVe siècle le Roi René, qui aime venir chasser dans les forêts de la région, fait reconstruire le château de Baugé.
Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, la commune dépend de la sénéchaussée angevine de Baugé, du diocèse d'Angers et de l'archiprêtré du Lude[16].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]À la réorganisation administrative accompagnant la Révolution, en 1790 la commune est rattachée au canton de Jarzé, puis à celui de Baugé[16]. Il est intégré au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[12].
En Décembre 1793, les Vendéens de la Grande armée catholique et royale s'installent à Baugé, pillent Échemiré et y affrontent le Général républicain Westermann. Durant cette courte période, la cloche de la chapelle de la terre de Mincé est emportée par les royalistes et transportée à Trémentines[20]. Elle n'est retrouvée qu'en 2021[21],[22].
En 1837, la commune de Rigné est intégrée à Échemiré.
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 1er janvier de l'année suivante[23]. L'arrêté préfectoral est signé le 10 juillet et porte sur la création au de la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », groupant les communes de Baugé-en-Anjou, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration actuelle
[modifier | modifier le code]Depuis le , Échemiré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
[modifier | modifier le code]La commune est créée à la Révolution[12]. Le conseil municipal est composé de quinze élus[26].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune ne comporte pas de jumelage[29].
Ancienne situation administrative
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était intégrée à la Communauté de communes du canton de Baugé. Créée en 1994[30], cette structure intercommunale regroupait les dix communes du canton, dont Cuon, Bocé et Le Vieil-Baugé[31]. Elle avait pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[32].
La communauté de communes était membre du pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire. Le syndicat mixte du Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA) regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué, Portes-de-l'Anjou[33].
Autres administrations
[modifier | modifier le code]Conseil de développement du pays des vallées d'Anjou (CDPVA), syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l’agglomération baugeoise, syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC)[34].
Le SIVERT est le syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[35].
Autres circonscriptions
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2015, Échemiré fait partie du canton de Baugé et de l'arrondissement de Saumur[36]. Ce canton compte alors les dix mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[37].
Échemiré fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons dont Longué-Jumelles et Noyant. La troisième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 595 habitants, en évolution de +0,85 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 24,6 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 18,3 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 22,3 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 17,5 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 18,8 %).
Vie locale
[modifier | modifier le code]Services publics présents sur la commune : mairie, école maternelle et primaire, avec cantine, garderie périscolaire. D'autres services publics se trouvent à Baugé, dont le collège, l'hôpital intercommunal et le centre de secours[34].
Outre les services publics, on trouve plusieurs commerces et artisans sur la commune : boulangerie, hôtel restaurant, commerce de fruits et légumes, etc.
La plupart des structures de santé se trouvent à Baugé, dont l'hôpital local, l'hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée (95 places), et plusieurs maisons de retraite[44].
La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la communauté de communes du canton de Baugé. La déchèterie intercommunale se situe sur la commune de Saint-Martin-d'Arcé[35].
Économie
[modifier | modifier le code]Tissu économique
[modifier | modifier le code]Commune principalement agricole, en 2008, sur les 35 établissements présents sur la commune, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture[45]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 42 établissements présents, 36 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 17 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 29 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[9].
Sur 35 établissements présents sur la commune à fin 2013, 34 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 20 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 31 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[10].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Liste des appellations présentes sur le territoire[46] :
- IGP Bœuf du Maine, IGP Porc de la Sarthe, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine, IGP Œufs de Loué,
- IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton,
- IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune d'Échemiré comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[47], dont deux monuments historiques[48].
Édifices classés Monuments historiques :
- Ensemble mégalithique dit La Pierre du Coq, au lieu-dit Bois des Moulinés, du Néolithique (préhistoire), Monument historique classé le (PA00109095)[17].
- Église Saint-Martin, des XIe et XIIe siècles, Monument historique classé le (PA00109094), pour les chevet, transept avec ses deux absidioles, clocher central[49].
Châteaux :
- Château d'Échemiré (castellum de Eschimiriaco) : ancien château fort avec murailles de pierres et fossés. Datant au moins du IXe siècle, il est bâti sur les restes de l'antique domaine gallo-romain de la villa Scameriacum. Privé, inhabitable et très vétuste, il est utilisé au XXe siècle comme bâtiment agricole. Inventaire général. Gedeonis de Eschimiriaco (Gédéon d'Echemiré) en était le seigneur en 1044[50].
- Bonnevau (castellum de Bona valle) : ancien château datant au moins du IXe siècle, plusieurs fois détruit, remanié et transformé en manoir puis en ferme. Toujours à l'état de ferme. Son nom signifie « les bonnes vallées ». Un diplôme du roi Charles le Chauve, petit fils de Charlemagne, y est daté en 850 par Hysabellis, la domina de Bona Valle (Isabelle, la dame de Bonnevau)[51],[52].
- Le Haut Mincé (Fulco de Minciaco en 1082) : Ancien logis avec tourelle d'escalier, manoir du XVe ou XVIe siècle, remanié aux XVIIe et XVIIIe. L'ensemble possédait une chapelle disparue au XIXe[53],[54].
- Gléné (castellum de Gleni) : ancien château datant au moins du XIe siècle, détruit, reconstruit et remanié progressivement en manoir puis en ferme du XIVe au XXe siècle. Toujours à l'état de ferme. Arduinus de Gleni (Hardouin de Gléné) en était le seigneur en 1089[55],[56].
- La Grifferaie : château du XIXe siècle construit par l'architecte Auguste Bibard, en style Louis XVIII, pour Louis d'Andigné, à l'emplacement d'un manoir détruit[57],[58],[59].
- Le château de La Roussière, du XIXe siècle[60].
Lieux de cultes :
- Chapelle Saint-Bibien et prieuré de bénédictins : La chapelle est bâtie au XIe siècle par les moines bénédictins. Son chœur est remanié aux XIIe et XVe (ou XVIe). On y ajoute des logements au XVe (ou XVIe) et d'autres adjonctions au XVIIIe siècle[61].
- Chapelle Notre-Dame : également appelée « Oratoire Notre-Dame », elle est bâtie par les maçons qui œuvraient sur l'église Saint-Martin en 1684. Une légende locale raconte que les jeunes filles qui désiraient se marier dans l'année, devaient jeter une pièce de monnaie depuis l'entrée de la chapelle vers la Sainte Vierge. Si la pièce restait sur l'autel, leurs vœux étaient exaucés, dans le cas contraire, elles devraient patienter une année de plus. Cette chapelle est en très bon état de conservation. Inventaire général[62].
- Chapelle de Mincé : ancienne chapelle du château de Mincé.
- Chapelle de la Roussière : ancienne chapelle du château de la Roussière.
- Chapelle de la Cour du Moulin : ancienne chapelle du château de la Court dont l'emplacement exact est difficile à situer car entièrement détruite bien avant la Révolution française[63].
- Chapelle Sainte-Catherine de Rougé : ancienne chapelle à clocher du château de Rougé datant au moins du XIIe siècle. Totalement détruite en 1860, sa cloche, portant les noms de ses parrains, pu être sauvée et transférée dans l'église d'Echemiré[64].
- Presbytère, situé dans le village, bâtiment du XVIIe siècle, ouvertures et intérieurs remaniés au XVIIIe, ainsi que constructions de dépendances, adjonctions diverses au XIXe siècle[65].
Manoirs et maisons de maître :
- La Besnerie, maison de maître et ferme des XVIIIe, XIXe et XXe siècles[66].
- Le Breuil, maison de maître des XVIIIe, XIXe et XXe siècles[67].
- Montchauvon, bâtiment principal du XVIe siècle, avec deux pavillons ajoutés au XVIIe, ancien fief avec logis appartenant au XVe siècle à la famille Du Plessis[68],[69],[70].
- Les Rochettes, manoir du XVIe siècle, sur un ancien domaine d'une chapelle fondée au XIVe[71].
- Le manoir du 2 de la route de Chartrené, des XVIe et XVIIe siècles, partie ouest avec tourelle à demi hors-œuvre en façade[72].
Manoirs disparus : La Grifferaye, ancien manoir détruit en 1865 pour laisser place à l'actuel château de la Grifferaie. Sur ces dépendances, une variété de poires a été obtenue en 1853, dite Doyenné de la Grifferaie[59]. La Vieille Roussière, manoir mentionné au XIIIe siècle, fief et seigneurie au XVIe, détruit au début du XIXe[73].
Plusieurs maisons du XVe au XIXe siècle[74], dont :
- Maison des Berreries, du XVIe siècle, avec toit à longs pans en ardoise[75].
- Maison 25 route de Chartrené, du XVIIe siècle, ouvertures et cheminée remaniées au XVIIIes[76].
- Maison 35 et 37 route de Chartrené, bâtiment principal du XVIe siècle, remaniée et agrandie aux XVIIIe et XIXe[77].
- Maison chemin des Petits Veaux, des XVIe et XXe siècles[78].
- Maison du Petit-Échigne, ensemble de bâtiments du XVe ou XVIe siècle[79].
- Maison de La Terreraie, du XVIIe siècle, remanié au XIXe[80].
Plusieurs fermes du XVe au XIXe siècle, dont :
- La ferme du Bas Mincé, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[81].
- La ferme des Berreries, du XVIe siècle[82].
- Les fermes du Bois Rousseau des XVe, XVIe, XVIIIe et XIXe siècles[83],[84].
- La ferme de La Boivinière, deux bâtiments du XVe ou XVIe, une partie du XVIIe, ensemble remanié au XXe[85].
- La ferme de La Bouctière, du XVIIe siècle, remaniée au XIXe[86].
- La ferme des Corbinières, corps de logis du XVIe, parties agricoles des XVIIIe et XIXe siècles[87].
- La ferme de La Davière, des XVIe et XIXe siècles[88].
- Les fermes de La Fosse, une première avec corps de logis et remise du XVIe siècle, et une seconde avec des bâtiments du XVIe remaniés aux XVIIIe et XIXe siècles[89],[90].
- La ferme des Fouteaux, bâtiment principal du XVIIe siècle[91].
- La ferme de Glaine, des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles[92].
- La ferme du Motais, du XVIIe siècle[93].
- La ferme Le Haut Rougeard, des XVIe et XIXe siècles[94].
- La ferme Les Orgeries, des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles[95].
Plusieurs moulins à eau et à vent[96] dont le moulin Terrier, moulin à eau à retenue, du XVIIe et XVIIIe siècles[97].
Four à briques et à tuiles de Belle-Vue, du XIXe siècle[98].
Hameaux :
- Les Boivinières, hameau faisant partie avant 1829 de Jarzé, dont une ferme des XVIe, XVIIe et XIXe siècles[99],[100].
- La Cour du Moulin, ancienne seigneurie dont deux tours en ruines subsistaient encore au XIXe. Le manoir est du XVe siècle, agrandi au XVIe, ajout de parties agricoles au XVIIIe, remanié au XIXe et XXe siècles. Appartenait à Pierre de Montalais au XVIe, à la famille de La Roë au XVIIe, à la famille de Broc au XVIIe[101],[102].
- Le Savigné : hameau datant au moins du XVIe siècle. En 1526, il était habité par Guitte Savigné, son épouse Yvonne et leurs enfants. Son nom provient d'un homme venu de Savigné. Comme il existe plusieurs localités portant cette appellation, impossible de savoir d'où il venait exactement[103].
- Le Bois Rousseau : hameau bâti à l'origine au milieu d'un bois, datant au moins du XVIe siècle. En 1517, il était habité par Jullien Rousseau, son épouse Ollive dite "la Rouselle" et leurs enfants. Son nom provient du surnom d'un homme au cheveux roux[104].
-
Polissoir
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La Poule
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Le Coq et la Poule
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Lavoir
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Église Saint-Martin
-
Église (intérieur)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Armand Louis de Broc (1772-1810), général de brigade, grand maréchal du palais du roi de Hollande, baron d’Échemiré.
- Jean Châtelain dit Tranquille (1765-1848), ancien chef chouan et maréchal de camp, décédé le 11 juin 1848 à Échemiré.
- André Sarazin (1933-2007), écrivain et historien français, dessinateur du blason d'Échemiré.
- Hugues Quester (1948-), acteur français né à Échemiré.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 96-98.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : D-M, t. 2, Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676, lire en ligne), p. 95-97.
- Notes historiques sur Échemiré et Rigné : manuscrit de l’abbé Michel-Louis Cottereau – 1860, dans Les Cahiers du Baugeois, Numéro double 121-122, 2020[105].
- Julien Daïffi, Échemiré : Lieux et monuments, auto-édition, , 218 p. (ISBN 9798530454608, BNF 46982104).
- Julien Daïffi, Mincé : Un logis seigneurial millénaire du Baugeois et sa cloche de Sainte-Barbe, symbole de la mémoire des martyrs de la Vendée militaire, 2023[22].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Baugeois
- Pays des Vallées d'Anjou
- Liste des communes de Maine-et-Loire
- Liste des anciennes communes de Maine-et-Loire
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté no DRCL-2015-525 du 10 juillet 2015 portant création de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 47, (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail Échemiré (49), consulté le 15 avril 2012.
- Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF 31614504), p. 10.
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 58 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Les régions naturelles, le climat », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
- DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, consultées le 5 juillet 2011.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Échemiré (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 15 avril 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Insee, Statistiques locales du territoire d'Échemiré (49), consultées le 3 février 2013.
- Insee, Statistiques locales du territoire d'Échemiré (49), consultées le 20 juillet 2016.
- Célestin Port 1876, p. 95-97 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Échemiré, consultée le 8 juillet 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 76.
- C.C. du canton de Baugé, Commune d'Échemiré, consulté le 15 avril 2012.
- Armorial des communes de Maine-et-Loire, Le blason des communes de l'Anjou de Gérard Byron-Clouzard.
- Célestin Port 1978, p. 96-98.
- « Ensemble mégalithique dit La Pierre du Coq », notice no PA00109095, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- École Nationale des Chartes (Paris), Bibliothèque de l'Ecole des Chartes : revue d'érudition, Droz, (lire en ligne)
- Bénédicte Fillion-Braguet, « Le château de Villevêque (Maine-et-Loire) », Trésors de la collection Daniel Duclaux (1910-1999) sous la direction de Patrick Le Nouëne. Angers, Musée des Beaux-Arts., (lire en ligne, consulté le )
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