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Politique mondiale[modifier | modifier le code]
La politique mondiale est un terme qui désigne la politique internationale d'un chef d'état, d'une grande puissance ou d'une idéologie politique visant en finalité à une organisation du monde conforme à ses ambitions, ses intérêts ou ses dogmes idéologiques. Elle est menée par le biais de traités, d'alliances, d'accords, de jeux d'influence ou de guerres de conquêtes.
Aux temps des empires coloniaux[modifier | modifier le code]
Partage du Nouveau Monde : le Traité de Tordesillas (1494)[modifier | modifier le code]
Le Traité de Tordesillas, signé en 1494, avait vu le partage du Nouveau Monde entre les grandes puissances maritimes de l'époque, l'Espagne et le Portugal.
« Partage » de l'Afrique : la Conférence de Berlin (1885)[modifier | modifier le code]
S'il n'en résulta pas, contrairement aux idées souvent reçues, un véritable « partage territorial circonscrit » de l'Afrique dans la lignée et l'esprit du Traité de Tordesillas[1], la Conférence de Berlin aboutit cependant à la mise en place de « sphères d'influence et d'intérêts » et d'un ensemble de règles régissant l’occupation des terres, des côtes aux arrière-pays, selon des codifications mutuellement avantageuses aux nations participantes en vue d'une gestion efficace de l’incommensurable richesse du continent africain . L'Allemagne ne possédant pas à l'époque les moyens militaires et navals en vue de conquêtes territoriales de vive force, le chancelier Bismarck se fit en cette occasion le chantre du commerce libre et de la libre entreprise dans la zone centre-africaine, tactique politique qui devait se révéler payante par la suite.
Le Congrès de Vienne[modifier | modifier le code]
Politiques mondiales des états-souverains[modifier | modifier le code]
Royaume-Uni[modifier | modifier le code]
États-Unis[modifier | modifier le code]
Les États-Unis furent l'une des premières grandes puissances modernes à établir une ligne de conduite de politique mondiale traduite par ce que l'on nomme la « Doctrine Monroe » en 1824.
Allemagne[modifier | modifier le code]
Dans la culture politique allemande, la notion de politique internationale se traduit littéralement par le concept de Weltpolitik.
Organisations internationales[modifier | modifier le code]
Société des Nations[modifier | modifier le code]
Commonwealth[modifier | modifier le code]
Organisations internationales depuis la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Intérêts privés : stratégies des multinationales[modifier | modifier le code]
Théories conspirationnistes et gouvernements secrets[modifier | modifier le code]
Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code]
Gouvernement mondial juif ou sioniste[modifier | modifier le code]
Les Protocoles des Sages de Sion
Études, essais et théoriciens[modifier | modifier le code]
Domaine particulier de l'étude de la politique internationale, la politique mondiale est l'objet d'une chaire particulière de l' École royale militaire belge[2]
Essais et études[modifier | modifier le code]
- Ernst Hasse, professeur à l’université de Leipzig, publia en 1905 un traité intitulé Weltpolitik.
Théoriciens[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Volontaires étrangers dans les forces armées allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Volontaires étrangers dans les forces armées allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale | |
Soldats de la Légion arabe libre en Grèce, en septembre 1943. | |
Création | 1938 |
---|---|
Dissolution | 1945 |
Pays | Allemagne, Europe, URSS, Chine, Corée, Japon, Inde |
Allégeance | Reich allemand |
Type | Cavalerie Infanterie |
Fait partie de | Waffen-SS, Wehrmacht, Luftwaffe |
Composée de | Phalange africaine, Légion des volontaires français contre le bolchévisme, Division Azul |
Guerres | Deuxième Guerre mondiale |
Commandant historique | Léon Degrelle, Andreï Vlassov |
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Origines politiques[modifier | modifier le code]
La Weltanschauung nazie[modifier | modifier le code]
- Volksdeutsche
- Hitler et l'Islam
en:Religious views of Adolf Hitler
Collaborationnisme[modifier | modifier le code]
Heer[modifier | modifier le code]
Unités françaises[modifier | modifier le code]
Volontaires espagnols[modifier | modifier le code]
Unités originaires de l'URSS[modifier | modifier le code]
- Cosaques
- Armée Vlassov
Autres[modifier | modifier le code]
- Légion indienne
- Volontaires asiatiques
Waffen-SS[modifier | modifier le code]
Entre 1941 et 1944, la Waffen-SS a recruté plus de 300 000 hommes en Europe: 200 000 en Europe de l'Est, 120 000 en Europe de l'Ouest[1].
Après l'invasion allemande de l'Europe de l'Ouest à l'issue des campagnes militaires de 1940, la Waffen-SS commence à recruter dans les pays conquis :
- aux Pays-Bas sont levées les 23edivision Nederland et 34e division Landstorm,
- en Belgique, la 27e division SS Langemarck (flamande) et la 28e division Wallonie,
- en France, la Brigade Frankreich puis la 33e division Charlemagne,
- en Scandinavie (Norvège et le Danemark), les 5e division Wiking[note 1] et 11e division Nordland.
Après l'invasion des Pays balkaniques et de l'Union Soviétique en 1941, la Waffen-SS devient un patchwork de nationalités : on assiste à la création de divisions russes (29e et 30e divisions SS de grenadiers), bosniaque (13e division Handschar), croate (23e division Kama), ukrainienne (14e division Galicie), albanaise (21e division Skanderbeg) et hongroises (25e division Hunyadi, 26e division Gömbos-Hungaria).
À la fin de la guerre, les unités non allemandes représentent près de 70 % des effectifs de la Waffen-SS. De moins en moins germaniques, les troupes de la Waffen SS sont aussi de plus en plus jeunes : en septembre 1943, Gottlob Berger incorpore des recrues de dix-sept ans ; en 1944, il fait appel à la classe de 1928, c'est-à-dire à des jeunes de seize ans[2], pour certains recrutés automatiquement à la sortie du Service du Travail[3].
La progression du nombre d'hommes de la Waffen-SS est exponentielle : 100 000 hommes en juillet 1940, 220 000 fin 1941, 330 000 fin 1942, 540 000 fin 1943, 910 000 hommes fin 1944[4]. Sur les 38 divisions, les deux tiers sont créés pendant les deux dernières années du conflit[5] dont 15 après l'attentat manqué du 20 juillet 1944, Hitler se défiant de plus en plus de la Wehrmacht. Avec des effectifs, un équipement et un entraînement réduits, la plupart de ces divisions de création tardive ne joueront qu'un rôle mineur, voire inexistant[note" 1].
Autres volontaires étrangers de la Waffen-SS[modifier | modifier le code]
- SS suédois
- SS suisses
- SS Freies Indien Legion
- SS anglo-saxons
Unités paramilitaires allemandes[modifier | modifier le code]
Organisation Todt[modifier | modifier le code]
Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps - Technische Nothilfe[modifier | modifier le code]
Milices paramilitaires collaborationnistes[modifier | modifier le code]
Hiwis[modifier | modifier le code]
Schumas[modifier | modifier le code]
Oustachis[modifier | modifier le code]
Tchetniks[modifier | modifier le code]
Luftwaffe : auxiliaires de la Flak[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- En juin 1941, la division est à 90 % composée d'Allemands et ne comporte que 1 143 étrangers, dont 631 Néerlandais, 294 Norvégiens, 216 Danois, 1 Suédois et 1 Russe, cf. G. Knopp, op.cit, p. 289
Références[modifier | modifier le code]
- G.L. Mosse: De la Grande Guerre au totalitarisme, p 233
- Gherahd Remple, Gottlob Berger and Waffen-SS Recruitment, Militärgeschichtlige Mitteilungen, Karlsruhe, 1980, p. 116
- Pierre Ayçoberry, la Société allemande sous le IIIe Reich, p.351.
- H. Höhne, op.cit., p 223-224
- G. Remple, op.cit., p. 116
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Coopération sino-germanique (1911-1941)
- Collaboration dans l'Europe occupée par les nazis
- Milice française
- British Union of Fascists
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Bibliographie en français
- Pierre Ayçoberry, La société allemande sous le IIIe Reich, 1933-1945, Éditions du Seuil, Coll. L'Univers Historique, Paris, 1998, (ISBN 2-02-033642-1)
- Omer Bartov, L'armée d'Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre, Paris, Hachette, 1999 (ISBN 2-0123-5449-1)
- Bibliographie en anglais
- Carlos Caballero Jurado & Kevin Lyles: Foreign Volunteers of the Wehrmacht 1941–45, Osprey Publishing, collection Men-at-Arms n° 147, 1983, (ISBN 9780850455243)
- Brian L. Davis & Malcolm McGregor: Flags of the Third Reich (2) - Waffen-SS, Osprey Publishing, collection Men-at-Arms n° 274, 1994 (ISBN 9781855324312)
- Bibliographie en allemand
Liens externes[modifier | modifier le code]
Catégorie:Wehrmacht
Catégorie:Waffen-SS
Catégorie:Troisième Reich
Catégorie:Unité militaire allemande dissoute
Catégorie:Armée dissoute ou disparue
=Histoire générale des armées allemandes aux XIXe et XXe siècles
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