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Utilisateur:Polaert/HistoriqueAvril

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Avril
Forme juridique Société en commandite par actions (SCA)
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Jean-Philippe Puig, gérant
Actionnaires Fonds de développement interprofessionnel de la filière des oléagineux et des protéagineux (FIDOP)
Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP)
Fondation Avril [1]
Activité alimentation humaine, alimentation animale, énergies renouvelables et chimie renouvelable
Produits Lesieur, Puget, Diester, œufs Matines (France), Bunica (Roumanie), Taous, El Kef (Maroc)
Effectif 7 200 (au 30 septembre 2015)[2]
Site web www.groupeavril.com/fr

Chiffre d'affaires 6,5 Mds€ (résultats 2014)[3]
EBITDA : 259 M€ (résultats 2014)[4]
Résultat net 44 M€ (résultats 2014)[4]


Avril est un groupe agro-industriel international d’origine française spécialisé dans l’alimentation humaine, l’alimentation animale, les énergies renouvelables et la chimie renouvelable. Il a été fondé en 1983 par les producteurs d’oléagineux et de protéagineux pour assurer des débouchés aux productions françaises. Le cœur de métiers du groupe Avril repose sur la valorisation des oléagineux - le colza, le tournesol - et des protéagineux - le pois, la féverole, le lupin. En 2014, la moitié de la collecte française de colza et de tournesol a été transformée par Avril[5].

Anciennement connu sous le nom de Sofiprotéol, le groupe a adopté le nom Avril en 2015, à l’occasion d’un changement de gouvernance et de structure juridique. Devenu une société en commandite par actions (SCA), cette opération était destinée selon son gérant Jean-Philippe Puig à asseoir l'indépendance du groupe et à renforcer la présence du monde agricole dans son développement. Cette opération a notamment permis de mieux distinguer les activités industrielles du groupe de celles de sa société d’investissement, qui a conservé le nom de Sofiprotéol[6],[7].

Avril fonctionne sur un modèle de filières intégrées qui fait sa spécificité dans le paysage agro-industriel français et européen. Le groupe réinvestit systématiquement son résultat dans le développement des filières des huiles et des protéines. Son but affirmé est de créer de la valeur ajoutée pour toute la chaîne, de la graine jusqu’au consommateur[3].

Les activités du groupe Avril sont déployées dans 22 pays et emploient 7 200 collaborateurs[2]. En 2014, son chiffre d’affaires s’élève à 6,5 milliards d'euros[3] et son résultat net à 44 millions d’euros[4].

Historique[modifier | modifier le code]

1962 -1983 : Du Plan protéines au CNTA, la genèse de Sofiprotéol[modifier | modifier le code]

En 1962, un accord conclu dans le cadre du Dillon Round entraine une arrivée massive du soja américain, exonéré de droits de douane, en Europe[8]. Le soja, riche en protéines, s’impose comme l’aliment pour le bétail. En juin 1973, à la suite d'une sécheresse exceptionnelle, le gouvernement américain décrète un embargo sur l'exportation de graines et de tourteaux provoquant une flambée des cours. Les éleveurs français et européens prennent conscience de leur dépendance[9].

En 1974, un Plan protéines est lancé en France sous la houlette d'un jeune syndicaliste agricole, Jean-Claude Sabin, avec l'appui des pouvoirs publics[10]. L'objectif : augmenter les productions oléoprotéagineuses de colza, tournesol, pois, lin et féveroles en créant une filière française des huiles et protéines végétales. Deux organisations interprofessionnelles voient alors le jour : l'Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines (UNIP) en 1976 et l'Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux (ONIDOL) en 1978[11]. Ces organisations ont fusionné en 2015 pour donner naissance à Terres Univia[12].

Dans les années 1970, le Comptoir national des techniques agricoles (CNTA), acteur clé du Plan protéines, s'impose comme l'outil industriel de la filière française des oléoprotéagineux. Son dépôt de bilan en 1983 fragilise la filière dont il absorbe l'essentiel des productions. Les interprofessions décident alors de créer un fonds financier pour le renflouer : Sofiprotéol[13].

1983 : Naissance de Sofiprotéol[modifier | modifier le code]

La nouvelle société se veut l'acteur financier de la filière française des huiles et protéines végétales. Elle compte parmi ses actionnaires de nombreux acteurs du monde agricole : l’UNIP, l’ONIDOL et la Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP), qui réunit près de 100 000 producteurs[14].

Sofiprotéol compte cinq salariés en 1983[15]. Elle est présidée par Jean-Claude Sabin et la direction générale est confiée à Philippe Tillous-Borde, un ingénieur agronome spécialiste des investissements industriels. Ensemble ils dirigent la société pendant près de 20 ans[16].

Dès l'origine, les objectifs de Sofiprotéol sont de sécuriser financièrement les productions des différents acteurs de la filière et d'assurer un débouché industriel aux récoltes d'oléagineux et de protéagineux[17]. Elle joue d'abord le rôle de « banque de développement » de la filière en tant qu'établissement financier[18],[17],[19]. Puis, dans les années qui suivent sa fondation, la société reprend des actifs dans le domaine de la trituration des graines, des semences et du conditionnement d'huiles alimentaires afin de développer les débouchés[20]. C'est le début de la construction de la filière industrielle prolongeant la filière agricole – constituée par les agriculteurs, les organismes stockeurs de graines et les semenciers[18].

1987 – 1993 : Développement d’une filière française des biocarburants[modifier | modifier le code]

En quête de débouchés pour le colza français, l'ONIDOL lance en 1987 avec l'Institut français du pétrole (IFP) les premières études en vue de la création d'un biocarburant élaboré à partir d'esters méthyliques de colza[21]. Après trois ans d'expérimentation, la marque Diester® est lancée en 1990 et Sofiprotéol étoffe son outil de transformation des graines oléagineuses[22].

Sur la période 1991-1995, l'Union européenne alloue une enveloppe de 300 millions de francs pour soutenir des projets innovants dans le domaine des utilisations non alimentaires des produits agricoles dont les biocarburants[23]. En 1992, la France autorise l'incorporation de biocarburants au diesel à hauteur de 5% et jusqu'à 30% pour les véhicules appartenant à une entreprise ou à un organisme[23]. Sofiprotéol développe son activité industrielle en s'impliquant dans la gestion des outils de production du biodiesel. C'est le début de la filière biodiesel, marquée par la construction dès 1988 d'une première usine à Compiègne[24].

1993 – 2006 : Renforcement de la stratégie de coproduits[modifier | modifier le code]

En 1993, Sofiprotéol inaugure une grande usine de trituration de colza et de tournesol à Grand-Couronne, près de Rouen. D'une capacité de 360,000 tonnes, le site alimente dès 1995 une nouvelle usine dédiée à la fabrication de biodiesel[25]. Dans cette période, l'entreprise complète sa démarche d'économie de la performance où le déchet d'une industrie est revalorisé en coproduits. Sofiprotéol développe ainsi sa filière industrielle dans l'oléochimie, les biotechnologies, l'alimentation animale et l'alimentation humaine.

En 1996, Sofiprotéol crée Novance en partenariat avec Rhône-Poulenc Chimie[26]. La société commercialise les produits dérivés des huiles végétales pour des utilisations non-alimentaires, comme la glycérine. Le groupe prend une participation en 1998 dans Glon Sanders, leader en France de l'alimentation animale[27],[28], qu'il acquiert en totalité en 2012. En rachetant Lesieur en 2003[29] et Puget en 2004[30], Sofiprotéol devient le premier fabricant d'huiles alimentaires en France[31]. Entre 2007 et 2008, six nouvelles unités permettent de tripler la production de biodiesel encouragée par les Plans biocarburants[32].

2007 – 2015 : Restructuration et internationalisation[modifier | modifier le code]

Les années 2000 sont marquées par un essor de Sofiprotéol. Le groupe évolue dans ses métiers. En 2007, Sofiprotéol crée deux pôles d'activité : un pôle végétal est chargé de valoriser les huiles végétales ; un pôle animal assume le développement des activités du groupe dans le domaine de la nutrition et des productions animales, et d'expertises connexes (biosécurité, spécialités nutritionnelles, etc...)[33].

Sofiprotéol renforce son positionnement international. Avec l'acquisition de la société belge Oleon en 2008, le groupe devient le leader européen de l'oléo-chimie[34]. Avec le rachat en Roumanie d'Expur en 2010, le groupe s'implante au cœur du bassin de production d'oléagineux d'Europe de l'Est et de la Mer noire, l'un des plus vastes d'Europe[35]. En 2011, Lesieur reprend Lesieur Cristal, le leader marocain d'huiles alimentaires d'olive, de graines et de savons. Sofiprotéol accompagne le développement des filières marocaines de colza, tournesol et olive dans le cadre du Plan Maroc Vert[36].

En 2012, Jean-Philippe Puig succède à Philippe Tillous-Borde à la tête du groupe[16]. A partir de 2015, le groupe adopte une nouvelle gouvernance et une nouvelle identité[1]. Les activités industrielles sont dévolues à la société en commandite par actions (SCA) Avril. Sofiprotéol subsiste en tant que société d'investissement, sous contrôle du Groupe Avril[37].

Activités[modifier | modifier le code]

Pôle végétal[modifier | modifier le code]

En 2014, le pôle végétal du groupe Avril a généré un chiffre d'affaires de 4.58 milliards d'euros[38].

Alimentation humaine[modifier | modifier le code]

Le groupe Avril est le principal producteur d’huiles de table en France (Lesieur, Puget, Fruit d’Or, Soléou, Guénard), au Maroc (Lesieur Cristal) et en Roumanie (Bunica)[37]. En contribuant au conditionnement de 1,2 millions de tonnes d'huile en 2014, le groupe Avril a participé à l'approvisionnement journalier de 75 millions d'individus[39]. Le groupe confectionne également des sauces et des condiments, à base d'huile, de tomates, etc ...[40].

Énergies renouvelables[modifier | modifier le code]

Avril produit sous la marque Diester, un cinquième des 11 millions[41] de tonnes de biodiesel consommés annuellement par l'Union européenne. Il est le premier producteur européen de biodiesel[39]. Incorporé au diesel à hauteur de 8%, le Diester est distribué dans toutes les stations-services françaises[39]. Diester est un biocarburant dit de première génération. Il est issu d'huile végétale colza et tournesol.

Avril investit dans la recherche pour développer les biocarburants dits de deuxième génération capables de valoriser les parties non comestibles des plantes et les déchets agricoles (lignines, celluloses). L'idée étant de permettre de produire, sur une même surface, des aliments et de l’énergie. Le groupe s'est lancé en 2013 dans la production de biodiesel à base de graisses animales et d'huiles usagées. Le groupe participe ainsi au programme BioTfueL[42] qui vise à produire du biodiesel et du biokérosène à partir de résidus agricoles et de déchets forestiers (paille, bois, etc.). Avril a également initié l'Institut PIVERT, en Picardie, le premier centre européen de valorisation de la plante oléagineuse entière en produits chimiques et en énergie. L'Institut PIVERT fait collaborer une centaine de chercheurs[43].

Oléochimie et chimie renouvelable[modifier | modifier le code]

Grâce à la création de Novance en 1996 et le rachat d'Oleon en 2008, Avril domine le marché européen de l'oléochimie[44]. L'oléochimie est une branche de la « chimie du végétal » développant des molécules chimiques, communément appelées molécules biosourcées[45]. Avril fabrique et commercialise une gamme de molécules biosourcées à partir d'huiles végétales (colza, tournesol, palme, soja, coco). Entre autres molécules, Avril produit du glycérol, un coproduit de la fabrication du biodiesel. La glycérine est un liquide non toxique, au goût sucré, utilisée dans de nombreuses compositions pharmaceutiques, cosmétiques ou alimentaires[46].

Avril, à travers Lesieur Cristal, produit des savons au Maroc commercialisés sous les marques Taous et El Kef[36].

Pôle animal[modifier | modifier le code]

En 2014, le pôle animal du groupe Avril a généré un chiffre d'affaires de 1.82 milliard d'euros[38].

Nutrition et productions animales[modifier | modifier le code]

Via les entreprises Sanders ou Adonial, Avril produit et commercialise des tourteaux de colza et de tournesol[47]. Ces résidus solides issus de l'extraction de l’huile sont riches en protéines. Broyés et mélangés à d'autres ingrédients (protéagineux, céréales, vitamines…), ils sont destinés aux animaux d'élevage comme les porcs, les bovins, les volailles ou les lapins. Cent millions de poulets sont nourris chaque année par le groupe Avril[48]. Les tourteaux européens de colza et de tournesol sont des substituts aux tourteaux de soja américain[9].

Avril commercialise également sous la marque Sopral des produits spécifiques à la nutrition des animaux domestiques : le chien, le chat et le cheval[49].

Biosécurité et spécialités nutritionnelles[modifier | modifier le code]

La biosécurité recouvre l'ensemble des méthodes d'hygiène préventive qui permettent de limiter l'introduction et la diffusion des maladies dans les élevages. En 2014, le groupe crée les sociétés Mixscience et Theseo dans le but stratégique de développer son expertise en France et à l'international sur le marché des produits et services pour l'hygiène des bâtiments et des animaux, le matériel d'élevage et le traitement de l'eau, de l'air et des surfaces[50].

Transformation et distribution de produits alimentaires[modifier | modifier le code]

Depuis 2005, Avril produit et commercialise des œufs notamment sous la marque Matines[51] et élabore avec les entreprises Ovoteam et 3 Vallées des produits à base d'œufs à destination de la restauration collective et de l'industrie agro-alimentaire[52].

Avec Abera et Porcgros, Avril est également engagé dans la filière porcine, via des opérations d'abattage et de découpe de viande de porc[53].

Métier d'investisseur : Sofiprotéol[modifier | modifier le code]

Sofiprotéol accompagne via des prêts et des prises de participation plus d’une centaine de sociétés représentant environ 80 000 emplois[54] dans l'agro-industrie, l'agro-alimentaire et des secteurs connexes comme la transformation laitière[55]. Sofiprotéol s'engage auprès de ses partenaires de façon pérenne. La société renforce les capitaux propres des entreprises, les accompagne dans leurs décisions stratégiques et leur modernisation[18].

Suite à la restructuration entérinée en 2015, Sofiprotéol connaît une plus grande implication de ses actionnaires – Crédit Agricole, Natixis, Unigrains – et des interprofessions. Avec une dotation en fonds propres qui passe de 70 à 330 millions d’euros[56], Sofiprotéol entend élargir son champ d’intervention à de nouveaux secteurs des filières agricoles et agroalimentaires[55].

Les activités dans lesquelles Sofiprotéol est engagée sont[57] :

Gouvernance[modifier | modifier le code]

Actionnariat[modifier | modifier le code]

Les actionnaires historiques du groupe sont :

Avec la restructuration, un nouvel acteur est entré dans le capital du groupe : la Fondation Avril, créée en 2014[1].

Organisation du groupe Avril[modifier | modifier le code]

Le groupe Avril est une société en commandite par actions (SCA) comprenant deux catégories d'associés :

  • Les associés commanditaires, sont les représentants de l'actionnariat du groupe. Ils exercent un contrôle à travers le Conseil de surveillance.
  • L'associé commandité décide des grandes orientations. L'associé commandité est la société Avril gestion, dont le conseil d'administration nomme le gérant de la SCA. Le gérant est appuyé par un comité exécutif.[58].

En adoptant le statut d'une SCA, les actionnaires historiques de Sofiprotéol, les producteurs d’oléoprotéagineux, entendent se maintenir au cœur du projet porté par Avril[6].

Conseil de surveillance[modifier | modifier le code]

Le Conseil de surveillance est composé de huit membres, six représentent l'Interprofession des oléagineux et protéagineux, la FOP et la Fondation Avril. Au sein de ce conseil siègent également deux membres élus du personnel du groupe Avril. Le Conseil de surveillance est actuellement présidé par Jacques Siret, président de Terres Univia[58].

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

Le conseil d'administration d'Avril Gestion compte neuf membres[59] :

Comité exécutif[modifier | modifier le code]

Le comité exécutif est dirigé par le gérant du groupe Avril et directeur général de Sofiprotéol, élu par le conseil d'administration d'Avril Gestion, Jean-Philippe Puig[60].

Ce comité exécutif se compose de 7 autres membres[60] :

  • Michel Boucly, directeur général adjoint, en charge de l’engagement durable, de l’innovation et de la stratégie ; directeur général délégué de Sofiprotéol
  • Yves Delaine, directeur général adjoint, en charge du Pôle végétal
  • Eric Philippe, directeur général adjoint, en charge du Pôle animal
  • Gabriel Krapf, directeur du développement et de la performance industrielle
  • Philippe Lamblin, directeur des ressources humaines, communication et prévention santé/sécurité.
  • Aymeric Mongeaud, directeur administratif et financier ; directeur général délégué de Sofiprotéol.
  • Stéphane Yrles, directeur des affaires publiques et des relations institutionnelles.

Fondation Avril[modifier | modifier le code]

Le Groupe Avril s'est engagé à verser 35% de ses dividendes à une fondation portant son nom et reconnue d’utilité publique par un décret du [58].

La Fondation Avril soutient des causes d’intérêt général, et est attachée à trois objectifs de développement durable[58] :

  • « contribuer à la préservation d’un environnement de qualité dans les territoires et au développement solidaire du monde rural, ainsi qu’à la revitalisation des campagnes et des petites villes ;
  • oeuvrer dans les régions du monde en développement, notamment en Afrique, à protéger la biodiversité d’une part et à anticiper d’autre part l’impact des changements climatiques sur les productions agricoles ;
  • promouvoir des alimentations saines et durables issues de productions de qualité, respectueuses de l’environnement et accessibles à l’ensemble des populations. »

La fondation est présidée par Philippe Tillous-Borde, cofondateur du Groupe en 1983[58]. Son directeur nommé en juillet 2015 est Philippe Leroux[61]. Son trésorier est Jean-Michel Severino, ancien directeur de l'Agence française de développement (AFD)[62].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Avril, « Le Groupe Sofiprotéol évolue et devient le Groupe Avril : Nouvelle gouvernance, nouvelle organisation, nouvelle identité et accélération de la stratégie de croissance » dans Communiqué de presse, Paris, Avril, 7 janvier 2015, p.1
  2. a et b Avril, Page d'accueil, consultée le 23 octobre 2015
  3. a b et c Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 2
  4. a b et c Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 4
  5. Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 42
  6. a et b Landrieu 2015
  7. Cougard : Sofiprotéol se rebaptise Avril et change de gouvernance 2015
  8. Schneider & Huyghe 2015, p. 360
  9. a et b Schneider & Huyghe 2015, p. 361
  10. CNCA 1975, p. 81
  11. Vincent 2002
  12. I.E. 2015
  13. Azouvi 1984, p. 27
  14. Duboelle 2014
  15. « « La création de Sofiprotéol » dans Histoire : 1973 - 1983 », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 18 septembre 2015
  16. a et b Delanglade 2013
  17. a et b Ballerini 2006, p. 44
  18. a b et c Boucly 2014
  19. Boemare 2001, p. 236
  20. Le Douarin 2014
  21. Jamet 1993, p. 140
  22. Perthuis 1993, p. 182
  23. a et b « « Lancement de la marque Diester » dans Histoire : 1983 - 1993 », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 18 septembre 2015
  24. Mathieu 1998, p. 35
  25. « « La réforme de la PAC » dans Histoire : 1983 - 1993 », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 21 septembre 2015
  26. L'Usine nouvelle n°2553 1996
  27. Guerny 2007
  28. La France Agricole 2007
  29. La France Agricole n°2963 2002
  30. Moal 2004
  31. « « Lesieur, le grand nom de l'huile » dans Histoire : 1993 - 2006 », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 20 septembre 2015
  32. OESTV 2006, p. 22
  33. « « Création de deux grands pôles d’activités » dans Histoire : 2006 - 2015 », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 21 septembre 2015
  34. La France Agricole 2008
  35. « «  À la conquête du marché roumain  » dans Histoire : 2006 - 2015 », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 21 septembre 2015
  36. a et b Cougard 2015
  37. a et b Cahuzac 2015
  38. a et b Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 58
  39. a b et c Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 29
  40. Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 36
  41. EurObserv’ER 2014, p. 4
  42. Monnier 2014
  43. Roussange 2014
  44. Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 41
  45. Entrepreneur Vert 2010
  46. MEDDE 2011
  47. Garnier 2012
  48. « « Les éleveurs partenaires » dans Pôle animal », sur http://www.groupeavril.com, consulté le 21 septembre 2015
  49. Guerny 2011
  50. Vergonjeanne 2014
  51. Cougard 2014
  52. Cougard 2005
  53. Les Echos 2010
  54. Ouest-France Entreprises 2015
  55. a et b Laurent 2015
  56. Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 13
  57. Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 53
  58. a b c d et e Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 9
  59. Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 10
  60. a et b Groupe Avril : Rapport d'activité 2014, p. 11
  61. Le Syndicat Agricole 2015
  62. Fondation Avril, « 1ère réunion du conseil d'administration de la Fondation Avril » dans Communiqué de presse, Paris, Fondation Avril, 21 janvier 2015

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres édités[modifier | modifier le code]

  • Centre national de la cooperation agricole (CNCA), Cooperation agricole, vol. 21, Paris, Société auxiliaire pour la distribution des éditions de productivité, , 220 p.
  • Alain Azouvi, Les industries agricoles et alimentaires en 1983, Paris, INSEE, coll. « Séries statistiques 1976-1983 », , 112 p.
  • Christian de Perthuis, Agriculture 2000 : le livre blanc, les stratégies agricoles face à la nouvelle PAC. Un enjeu majeur pour la France : l'adaptation de la filière grains, Paris, Economica, coll. « Economie Agricole et Agroalimentaire », , 192 p. (ISBN 9782717824759)
  • Jean-Claude Jamet, Le Diester, les enjeux du diesel vert : un avenir pour l'agriculture, Paris, Edition de l'environnement, , 365 p. (ISBN 9782908620092)
  • Daniel Ballerini, Les biocarburants : état des lieux, perspectives et enjeux du développement, Paris, Éditions Technip, , 352 p. (ISBN 9782710808695)
  • Observatoire économique, social et territorial de la Vendée (OESTV), Réflexions sur la valorisation non alimentaire de la biomasse, La-Roche-sur-Yon, OESTV, , 54 p.
  • (en) EurObserv’ER, Biofuel barometer, , 7 p. (lire en ligne), consulté en ligne le 20 septembre 2015
  • Anne Schneider et Christian Huygue, Les légumineuses pour des systèmes agricoles et alimentaires durables, Versailles, Éditions Quæ, coll. « Synthèses », , 512 p. (ISBN 978-2-7592-2334-3)

Articles publiés[modifier | modifier le code]

La France Agricole

  • « Sofiprotéol et Cereol concluent un accord financier sur Lesieur », La France Agricole, no 2963,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • « Alimentation animale : Sofiproteol reprend Glon », La France Agricole,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • « Diester Industrie acquiert le belge Oleon », La France Agricole,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • I. E., « La filière se structure autour de Terres Univia et Terres Inovia », La France Agricole,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 17 septembre 2015

Les Echos

  • Marie-Josée Cougard, « Glon et Coopagri s'allient dans les ovoproduits », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • « Bretagne : le Groupe Glon acquiert Porcgros », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Stanislas du Guerny, « Le Groupe Glon s'empare de Sopral », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Sabine Delanglade, « Sofiprotéol, l'essence du succès », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • Guillaume Roussange, « L'institut Pivert va activer la chimie végétale française », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Marie-Josée Cougard, « Avec Matines, le groupe Sofiprotéol veut réveiller le marché de l'oeuf », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Marie-Josée Cougard, « Avril crée une filière huile au Maroc avec Lesieur Cristal », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Marie-Josée Cougard, « Sofiprotéol se rebaptise Avril et change de gouvernance », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 22 octobre 2015
  • Valérie Landrieu, « La mutation juridique de Sofiprotéol », Les Echos,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 octobre 2015

L’Usine nouvelle

  • « Chimie : Partenariat dans la lipochimie », L'Usine nouvelle, no 2553,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • Catherine Moal, « Lesieur rachète l'huile d'olive Puget », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • Stanislas du Guerny, « Sofiprotéol prend le contrôle de Glon », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • Adrien Cahuzac, « Sofiprotéol adopte Avril comme nouveau nom », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 20 septembre 2015

Autres

  • Marie-Hombeline Vincent, « Oléagineux et protéagineux - Soja : le seul et même concurrent », Réussir Grandes Cultures, no 148,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 17 septembre 2015
  • « Chimie verte », Entrepreneur Vert,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (MEDDE), « Les EMAG : esters méthyliques d’acide gras », La filière biocarburant gazole,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Juliette Garnier, « Sofiprotéol, ce conglomérat qui veille sur l'avenir de Doux », La Tribune,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Pascal Le Douarin, « Le groupe Sofiprotéol mise sur le développement international », Réussir Aviculture,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • Philippe Duboelle, « Sofiproteol souffle ses 30 bougies », Horizons Nord-Pas de Calais,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 17 septembre 2015
  • L. Monnier, « Biocarburants : Total lancera à l'automne le chantier BioTfuel à Dunkerque », Agri44,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • Robin Vergonjeanne, « Sofiprotéol : deux nouvelles sociétés pour renforcer son pôle animal », Terre-Net,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 21 septembre 2015
  • « Jean-Baptiste Bachelerie », Ouest-France Entreprises,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 22 octobre 2015
  • Samuel Laurent, « Que reprochent ses détracteurs à Xavier Beulin, patron de la FNSEA ? », Le Monde,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 22 octobre 2015
  • « Philippe Leroux, directeur de la Fondation Avril », Le Syndicat Agricole,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 22 octobre 2015

Travaux universitaires[modifier | modifier le code]

  • Catherine Boemare, Quel système de régulation des activités polluantes ? Le cas des sources mobiles de pollution atmosphérique, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, coll. « Thèse de doctorat », , 366 p.
  • Alain Mathieu, L'interface entre secteur agricole et secteur petrolier: Quelques questions au sujet des biocarburants, Université de Montpellier I, coll. « Cahiers du CREDEN », , 38 p.

Sources primaires[modifier | modifier le code]

  • Michel Boucly, « Sofiprotéol répartit la valeur ajoutée au sein de la filière des oléagineux et des protéagineux », BipiZ,‎ (lire en ligne), consulté en ligne le 18 septembre 2015
  • Groupe Avril, Un nouveau printemps : Rapport d’activité 2014, Paris, Avril, , 65 p. (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]