Utilisateur:Leonard Fibonacci/Vie cachée de Jésus

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Le terme de « vie cachée de Jésus » ou années perdues de Jésus qualifiées parfois d'années inconnues de Jésus recouvre des périodes non relatées dans les écrits canoniques[1] du Nouveau Testament. Ces théories qui se sont surtout développées au XIXe et XXe siècles, développent des thèses diverses telles que les voyages de Jésus en Asie dans sa jeunesse ou après sa crucifixion, ou encore relatent ses contacts supposés avec les Ésséniens. L'exégèse chrétienne a généralement rejeté ces théories et soutient que rien n'est connu sur cette période de la vie de Jésus, alors que des publications islamiques soutiennent le contraire. Ces thèses sont notamment reprises par les fidèles de l'Ahmadisme ou de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. On rencontre également ce terme dans la littérature ésotérique.

Les sources antiques relatives à la présence supposée de Jésus et de ses disciples en Asie[modifier | modifier le code]

Les ruines d'Édesse en 1904

Le Romain Sossionus Hierocles, dans un texte "Aux Chrétiens" cité par Lactance (250-325) rapporte que Jésus aurait fui Israël après sa crucifiction : "le Christ lui-même, chassé par les Juifs, avait rassemblé une troupe de neuf cents hommes pour se livrer au brigandage (dans la région de Damas)"[2]. C'est aussi à Damas qu'a eu lieu la conversion de Paul de Tarse. Saint Irénée de Lyon, l'un des Pères de l'Église évoque dans son "Traité contre les Hérésies", la thèse gnostique d'un Jésus qui serait resté en Asie avec Jean (apôtre) et quelques autres disciples avant de mourir sous le temps de l'empereur Trajan. Le règne de Trajan dura de 98 à 117, ce qui pourrait correspondre avec la vie d'un Jésus centenaire. Jean, lui-même serait mort à Éphèse en l'an 101, à l'âge d'environ quatre-vingt-dix ans[3]. Il serait enterré à Selçuk, près d'Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean aujourd'hui en ruine.

La présence de chrétiens en Asie est attestée par la « Légende d'Abgar »[4]. En effet Abgar V[5] avait fait mander Jésus qui lui avait envoyé à sa place Jude (apôtre). La tradition du christianisme syriaque identifie Jude avec ce dernier et le désigne comme « frère jumeau de Jésus », pour un personnage qui revêt une grande importance dans la tradition chrétienne de Syrie orientale[6].

Ces faits sont également cités dans la Doctrine d'Addaï (Mallpānutā d-Adday šliḥā), texte anonyme de la littérature syriaque, composé à Édesse (aujourd'hui Şanlıurfa en Turquie) probablement dans la première moitié du Ve siècle. Le manuscrit de Saint-Pétersbourg (Syr. 4, sans doute du VIe siècle) utilisé par l'éditeur du texte, George Phillips[7], donne au début le plan suivant du récit:

  • quand Abgar, le roi, le fils de Ma'nu, le roi, envoya une lettre à Jérusalem à Notre-Seigneur ;
  • quand Addaï, l'apôtre, vint à Édesse, et ce qu'il dit dans l'annonce de son kérygme ;
  • les instructions qu'il donna au moment de quitter ce monde à ceux qui avaient reçu de lui l'ordination.

On trouve dans un Martyrologe arménien (Paris. arm. 88) une traduction de la Doctrine d'Addaï, avec les noms propres un peu déformés et quelques détails différents. Le scribe Laboubna, fils de Sennak, fils d'Abschadar, devient « Ghéroupna (ou Léroubna), fils d'Anag, fils d'Apschatar ». Ce « Léroubna d'Édesse » est connu de l'historien Moïse de Khorène, qui donne dans son Histoire d'Arménie (II, 30-36) une version un peu modifiée du texte (sans l'histoire de Protonikè) : selon lui, « Léroubna » aurait écrit une histoire d'Abgar et de son neveu Sanadroug (qui aurait régné sur l'Arménie), conservée dans les archives d'Édesse[8]. Dans cette version arménienne, les noms changent donc quelque peu : Abgar est qualifié de « fils d'Arscham » par erreur de lecture ou de traduction du traducteur arménien[9], et il est précisé que les Syriens appelle « Arscham » du nom de « Manova » ; Addaï et son successeur Aggaï s'appellent tous les deux « Até » ; Protonikè (ou Pétronikè) devient « Patronicia », etc. Dans cette version, le premier « Até » (donc Addaï) ne meurt pas, mais « s'en va vers l'Orient pour prêcher l'Évangile du Christ »[10]. D'autre part, le début de l'histoire est daté de l'an 340 des Séleucides, comme chez Eusèbe, et non pas l'an 343. Sinon, c'est le même texte.

Moïse de Khorène écrit d'autre part (II, 35) que la première femme d'Abgar n'était autre qu'Hélène d'Adiabène (ce qui signifie qu'il identifie Abgar V et le Monobaze Ier de Flavius Josèphe ; l'élément « Mono- » représente peut-être Ma'nu, nom porté par les Abgar, « -baze » étant un titre). La confusion de Moïse de Khorène est entretenue par le fait que l'épouse d'Abgar V est aussi appelée Hélène (avec Salomé comme autre prénom), mais elle est donnée comme la fille de Mithridate et d'Augusta. L'historien arménien présente en outre (II, 33) le Juif Tobie, hôte d'Addaï (« Doupia » dans le texte arménien) comme un ancêtre des Bagratouni (qui selon la tradition descendaient du roi David). D'autre part il raconte (II, 74) que, le royaume ayant été divisé en deux après la mort d'Abgar (le fils d'Abgar, qu'il appelle Ananoun, régnant à Édesse, et son neveu Sanadroug sur l'Arménie), Addaï/Até parvint un temps à convertir celui-ci, qui se rétracta par crainte des satrapes arméniens, et l'apôtre subit le martyre avec ses compagnons dans le canton de Schavarschan, appelé plus tard Ardaz, où son corps fut un temps caché dans un rocher avant d'être emporté par des disciples pour être inhumé en un autre endroit. Moïse de Khorène défend donc l'idée que le tombeau d'Addaï ne se trouvait pas à Édesse, mais en Arménie[11].

Parmi les textes postérieurs à la Doctrine d'Addaï qu'il faut signaler ici, il y a l'une des recensions syriaques du texte intitulé en latin Transitus Beatæ Mariæ (sur l'Assomption de Marie)[12] : elle place les épisodes de la guérison d'Abgar et de l'évangélisation de la Mésopotamie avant la Passion, et d'autre part elle donne une version différente, plus courte, de la lettre d'Abgar à Tibère. Un point important de la tradition est la protection spéciale dont jouirait la cité d'Édesse, due à la bénédiction de Jésus matérialisée, soit par une lettre venant de lui, soit par un portrait. La première tradition, attestée donc au IVe siècle par le Pèlerinage d'Égérie, se trouve ensuite chez Procope de Césarée à propos du siège d'Édesse par Khosrô Ier en 544 : « La fin de la lettre contenant la bénédiction est ignorée des auteurs qui écrivirent l'histoire de ces temps (not. Eusèbe de Césarée), mais les Édesséniens prétendaient que cette bénédiction se trouvait dans la lettre. Dans cette conviction, ils plaçaient cette lettre devant les portes de la ville comme un palladium. Pour éprouver la véracité de cette croyance, Chosroès mit le siège devant Édesse, mais frappé d'une fluxion de la face, il se retira honteusement »[13]. Dans son récit du même siège de 544, Évagre le Scolastique corrige explicitement l'information donnée par Procope : « Cette assertion (qu'Édesse ne tomberait jamais entre les mains d'un ennemi) n'est pas contenue dans ce qui a été écrit à Abgar par le Christ notre Dieu, comme les gens studieux peuvent le constater dans l'Histoire d'Eusèbe, qui cite la lettre textuellement.[...] Quand les assiégés virent la levée de terre qui approchaient des murs comme une montagne en mouvement, et l'ennemi prêt à entrer dans la ville au point du jour, ils imaginèrent de creuser une mine sous le remblai, et de cette manière de mettre le feu [...], mais ils ne parvinrent pas à enflammer le bois [...]. Dans leur perplexité, ils apportent l'image divinement produite (θεότευκτος), que la main des hommes n'avait pas fabriquée (άχειροποίητος), mais que le Christ notre Dieu avait envoyée à Abgar qui désirait le voir. Ainsi, ayant introduit cette image sainte dans la mine [...] »[14].

Ainsi, à l'époque d'Évagre (qui écrit vers 593), le palladium d'Édesse n'est plus la lettre, mais le portrait du Christ[15]. Mais ce n'est plus un portrait peint par le secrétaire Hannan, comme dans la Doctrine d'Addaï, mais une image acheiropoïète, qui sera désormais connue sous le nom de Mandylion[16]. Jean Damascène, dans son traité Sur les saintes images, prétend ensuite qu'Hannan a été empêché de peindre par l'éclat surnaturel de la figure du Christ, et que celui-ci, par complaisance, a pris la toile et se l'est appliquée sur le visage, et ses traits s'y sont imprimés. À noter au sujet des "saintes images" que les tenants de l'Ahmadisme musulman vénèrent le Suaire de Turin qu'ils considèrent comme être une image authentique de Jésus mais contairement aux chrétiens, la communauté Ahmadiyya croit que le suaire de Turin ne prouve pas la mort ni la Résurrection (christianisme) de Jésus-Christ mais le fait qu'il était vivant quand on le fit descendre de la Croix.

Les sources issues de l'Hindouisme[modifier | modifier le code]

Le Bhavishya Purana (l'un des 18 Puranas hindous écrits en sanskrit, raconte une rencontre entre le roi Shalivahana et Jésus (Îsâ) près de Srinagar en Inde bien longtemps après la crucifixion. On sait que le Bhavishya Purana a été compilé par Sutta en l'année 3191 de l'ère Kautikia, ce qui correspond à l'an 115. Il est daté par les exégètes occidentaux au VIe siècle.

« Shalivahan, qui était le petit-fils de Bikrama Jit, prit les rênes du gouvernement. Il vainquit les hordes des Chinois, des Parthes, des Scythes et des Bactriens. Il tira une frontière entre les Aryas et les Mlecchas et ordonna à ces derniers de se retirer de l'autre côté de l'Inde. Un jour, Shalivahan, le chef des Sakyas, vint dans les Himalayas. Là, dans le pays du Hun[17], le puissant roi vit un homme assis sur une montagne qui semblait promettre de bons auspices. Sa peau était belle et il portait des vêtements blancs. Le roi demanda au saint homme qui il était. L'autre répondit : "Je suis appelé un fils de Dieu, né d'une vierge, ministre des non-croyants, sans relâche à la recherche de la vérité." Le roi lui demanda alors : "Quelle est ta religion ?" L'autre répondit : "Ô grand roi, je viens d'un pays étranger où il n'y a plus de vérité et où le mal ne connaît pas de limites. Dans le pays des non-croyants, je suis apparu comme le Messie. Mais la démone Ihamasi des barbares (dasyu) s'est manifestée sous une forme terrible ; on m'a livré à elle à la manière des non-croyants et j'ai fini dans le royaume d'Ihamasi. Ô roi, prête ton oreille à la religion que j'ai apporté aux non-croyants ; après la purification de l'essence et du corps impur et après avoir cherché refuge dans les prières du Naigama, l'homme priera l'Éternel. Au travers de la justice, de la vérité, de la méditation et de l'unité de l'esprit, l'homme trouvera son chemin vers Îsâ dans le centre de la lumière. Dieu, aussi ferme que le soleil, unira finalement en lui-même l'esprit de tous les êtres qui errent. Ainsi, ô roi, Ihamasi sera détruite; et la bienheureuse image d'Îsâ, le donneur de bonheur, restera à jamais dans le cœur ; et j'étais appelé Îsâ-Masih." Après que le roi eût écouté ces paroles, il prit l'enseignant des non-croyants et l'envoya dans leur pays impitoyable. » Citation extraite d'une traduction du Bhavishya Purana tirée du site de Yogi Ramsuratkumar Bhavan[18].

Dans sa première époque en Inde, Jésus était connu comme Îsâ. Au Cachemire, il était aussi connu sous le nom de Yuz Asaf[19][20].

Les sources orientales persanes[modifier | modifier le code]

L'historien persan Mir Muhammad ben Khawand est l'auteur, en 1417 du livre[21] Rauza-tus-Safa fi Sirat-ul-Ambia wal Muluk wal Khulafa (jardins de la pureté sur la biographie des prophètes, des rois et des califes). Il y mentionne une tradition concernant une visite de Jésus et Marie à Nasibain[22][23] :

"Jésus (la paix soit sur lui) a été appelé " le Messie" parce qu'il était un grand voyageur. Il portait une écharpe de laine sur sa tête et un manteau de laine sur son corps. Il avait un bâton dans sa main ; il avait l'habitude d'errer d'un pays à l'autre et de ville en ville. À la tombée de la nuit il restait où il était arrivé. Il mangait des plantes des forêts, buvait l'eau des forêts, et voyageait à pieds. Ses compagnons, dans un de ses voyages, lui avaient une fois acheté un cheval ; il a monté ce cheval pendant un jour, mais comme il ne pouvait pas le nourrir, il l'a renvoyé. Voyageant dans son pays, il est arrivé à Nasibain. Avec lui étaient quelques uns de ses disciples qu'il avait envoyé dans la ville pour prêcher. Dans la ville, cependant, il courrait des rumeurs fausses et infondées au sujet de Jésus (que la paix soit sur lui) et de sa mère. Le gouverneur de la ville a donc arrêté les disciples et a appelé Jésus. Celui-ci a miraculeuxment guéri quelques personnes et a exhibé d'autres miracles. Le roi du territoire de Nasibain, avec toutes ses armées et ses personnes, est devenu alors un sectateur de Jésus. La légende de la descente de la nourriture, contenue dans le saint Coran, appartient aux jours de ses voyages". Traduction tirée du site "Noosphère - Teilhard de Chardin"[24][25][26].

Le perse Faquir Muhammad dit que, Jésus aurait envoyé de Damas Thomas (apôtre) à Nisibis (aujourd'hui Nusaybin près d'Édesse (chrétienne) pour en guérir le roi et ce avant de s'y rendre lui-même avec Marie[27]. Jésus quitta Nisibis sans Thomas en se faisant appeler Yuz Assaf et gagne la Perse puis l'Afghanistan avant de se rendre au Cachemire[28]. Les traditions iraniennes au sujet de Jésus ou d'Îsâ sont similaires.

Les sources musulmanes[modifier | modifier le code]

Plusieurs sources musulmanes anciennes que l'on appelle Hadîths (arabe : حديث, ḥadīṯ pluriel ʾaḥādīṯ أحاديث) évoquent la survie de Jésus (Îsâ) après sa crucifixion :

- "Jésus (paix sur lui), fils de Marie, descendra sur terre... Il se mariera, … vivra 45 ans puis mourra. Il sera enterré à mes côtés [Mohammad] dans ma tombe. Ainsi Jésus (paix sur lui), fils de Marie, et moi ressusciterons de la même tombe, entre Abou Bakr et Oumar"[29][30].

- "Jésus (paix sur lui) se mariera et aura un enfant à son retour. Après sa mort, les Musulmans accompliront la dernière prière sur lui et l'enseveliront dans Raouza-i-Aqdas"[31].

- "Jésus (paix sur lui) mourra après 40 ans d'existence sur terre. A sa mort, les Musulmans accompliront la dernière prière sur lui et l'enseveliront"[32].

- "Jésus a vecu jusqu' à 120 ans"[33][34].

Shaikh al Sa'id us Sadiq (mort en 962) écrit[35] que Jésus est allé deux fois en Inde et qu'il est mort au Cachemire[36]. Cette tradition est connue par le groupe religieux issu de l'Ahmadisme et qui vénère le tombeau dit de Jésus à Srinagar[37] (en cachemiri : श्रीनगर) au Cachemire[38],[39].

Dans son "Al-Tasrih fi ma Tawatara fi Nouzoul al-Masih", le grand savant du hadith Mohammad Anwar Shah Kashmiri écrit que "tous les hadiths concernant le retour de Jésus sont dignes de confiance". Il cite 75 hadiths et 25 ouvrages des compagnons du Prophète et de leurs disciples[40], ce qui prouve leur importance dans la religion musulmane.

En effet, selon la plupart des commentateurs musulmans, à l'instar de Tabarî (839-923), Jésus de Nazareth n'est pas crucifié[41], mais l'ambiguïté du passage sur lequel se fonde leur affirmation prête à discussion[42].

En 1939 l’imam de la mosquée de Londres (1936-1946) J. D. Shams publie un ouvrage «  La tombe de Jésus en Inde »[43].

Les réponses de l'Ahmadisme[modifier | modifier le code]

Roza Bal, le tombeau supposé de Jésus à Srinagar

Dès la fin du XIXe siècle, l'enseignement d'une croyance à Jésus-Christ mort en Inde[44]. avait été développé en Grande-Bretagne par Mirza Ghulam Ahmad à qui l'on donna plus tard le nom d'Ahmadiyya Muslim Jamaat et repris par Khwaja Ahmad Nazir[45] (1952).

Certains détracteurs de l'ahmasisme mettent l'accent sur l'irrespect de Mirza Ghulam Ahmad pour la figure de Jésus-Christ, une accusation niée par ses partisans qui estiment que l'allégation est sans fondements et citent Mirza Ghulam Ahmad :

« Nous informons nos lecteurs que notre croyance au sujet de Jésus est très noble. Nous croyons sincèrement qu'il était un vrai prophète d'Allah, et il l'aimait... Par conséquent, nous le tenons en très grande estime conformément à son statut privilégié. » (Nur-ul-Qur'an, partie 2, Ruhani Khaza'in, vol. 9, p. 374).

Les Ahmadis font pèlerinage sur le tombeau supposé de Jésus à Srinagar. Le temple rectangulaire peu élevé (date d'érection inconnue) s'appele le Roza Bal.

Jésus-Christ de Shingō[modifier | modifier le code]

Les tombes de Shingō

Daitenku Taro Jurai parfois appelé Jésus-Christ de Shingō (新郷村, Shingō-mura?) est un personnage légendaire identifié à Jésus-Christ. Selon une tradition japonaise reprise par un mouvement religieux shintoïste appelé Amatsukyo (japonais : 天津教)[46][47], considérée par certains comme un canular, celui-ci serait mort à Shingō, alors appelé Herai, à l'âge de 106 ou de 114 ans. Le tombeau de Jésus est devenu une attraction touristique d'importance pour le petit village de Shingō situé dans la région de Tōhoku et la préfecture d'Aomori.

Alors que la Bible ne fait aucune mention des années cachées de la vie de Jésus, le testament de Koma Takenouchi découvert en 1935[48] décrit que Jésus serait venu au Japon, dans la province d’Etchu, à l'âge de 21 ans, sous le règne de l'empereur Suinin (en japonais : 垂仁天皇), onzième empereur du Japon, pour y étudier la religion japonaise. Après avoir achevé ses études, Jésus est retourné en Judée. Le testament[49] donne une toute autre suite à l'histoire de Jésus et déclare qu'après avoir été condamné à mort par Ponce-Pilate, Jésus s'est échappé avec des disciples en Sibérie où il resta 4 années en passant par des épreuves et de grandes souffrances. C'est son frère Isukiri qui aurait été crucifié à sa place[50]. Jésus-Christ de Shingō part ensuite avec ses compagnons pour l'Alaska avant prendre le bateau pour Hachinohe la préfecture d'Aomori au Japon[51]. Il se serait marié au Japon avec une sainte femme nommée Myuko et aurait eu 3 filles dont les descendants sont certains habitants du village de Shingō. Jésus-Christ de Shingō aurait fini sa vie à Herai (ancien nom de Shingō) à l'âge de 106 ou de 114 ans sous le nom japonais de Daitenku Taro Jurai, sans approche religieuse particulière. Il serait enterré à Shingo auprès des reliques de son frère.

L'approche de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours[modifier | modifier le code]

Vignette IV des papyrus de Joseph Smith

Le Livre de Mormon est un ouvrage publié en 1830 et présenté par Joseph Smith comme la traduction de plaques trouvées selon lui dans la Colline de Cumorah dont l'endroit lui aurait été indiqué par l'ange Moroni. Le livre relaterait, de 600 ans avant Jésus-Christ à 421 ans après Jésus-Christ, 1000 ans de l'histoire de Léhi, prophète d'origine juive, fuyant par la mer avec sa famille juste avant la destruction de Jérusalem, et de sa descendance, les Néphites et les Lamanites, peuples de l'Amérique ancienne, avec pour point culminant, la visite que Jésus-Christ aurait rendue au peuple néphite trois jours après sa crucifixion. L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours considère l’ouvrage comme historiquement authentique et affirme qu’il est possible d’obtenir le témoignage de la véracité du Livre de Mormon au travers de la prière. Ce livre constitue pour les mormons la « clef de voûte de [leur] religion »[52]. Jésus selon le livre de Néphi serait venu en Amérique[53].

Un des aspects de la doctrine mormone qui distinguent les saints des derniers jours des autres confessions chrétiennes est la croyance en de saintes Écritures complémentaires à la Bible, ce qui porte à quatre le nombre d'ouvrages considérés comme canoniques et qui conduisent les saints des derniers jours, par une étude personnelle, à acquérir un témoignage spirituel personnel de leur véracité. Les mormons croient que la Bible est la parole de Dieu dans la mesure où elle est traduite correctement (8e article de foi).

Les historiens rejettent les aspects surnaturels du récit de Joseph Smith et estiment que celui-ci a rédigé le livre lui-même, seul ou avec l’aide d’associés plus instruits, en se servant vraisemblablement d’autres ouvrages. Ils rejettent la véracité historique du Livre de Mormon en soulignant les incohérences anachroniques du récit.

La polémique de Nicolaj Aleksandrovič Notovič[modifier | modifier le code]

Photographie ancienne du monastère de Hemis en 1899
Nicolaj Notovič

L'idée selon laquelle Jésus avait voyagé en Asie a d'abord été proposée l’avocat et spiritualiste français Louis Jacolliot (1837-1890) à ce sujet dès 1869[54]. Elle a été reprise en 1894 par le Russe Nicolas Notovič (appelé aussi Nicolas Notovich) (en russe : Николай Александрович Нотович)[55] suite à ses voyages en Inde et au Ladakh[56]

Nicolas Notovič[57] était un journaliste un aristocrate russe. En 1894 il publie son livre "La vie de Jésus-Christ inconnu" qui va être à la source de nombreuses attaques et polémiques. En 1899 il publie "Jésus en Inde"". Notovič a prétendu avoir fait un voyage en compagnie de marchands en provenance d'Inde. Il se trouvait dans le monastère de Hemis au Ladakh, en passant lors d'une de ses explorations. Il a dit que lors de son départ du monastère, il se cassa la jambe et il y fut ramené pour y être soigné. Le chef des moines lui montra durant son séjour un parchemin qui contenait le récit du voyage de Jésus en Inde. Le nom utilisé dans ces écrits était celui d'Îsâ, le même nom utilisé par les Arabes. De retour en Europe et non sans réticences, Notovič publie ce qu'il avait été autorisé à copier des rouleaux. Ces bases auraient été par exemple formellement démenties (par document signé) par les moines tibétains cités par Notovič au monastère bouddhiste de Himis au Ladakh[58] (Inde actuelle). La publication de l'ouvrage intitulé "La vie inconnue de Jésus-Christ", provoqua une tempête de controverses, à partir de laquelle la notoriété Notovič se disloqua. Le cardinal Luigi Rotelli (1833-1891) s'opposa à la publication du récit de Notovič[59]. L'attaque principale fut mené à son encontre par l'éminent orientaliste Max Muller. Nicolaj Notovič était en contact avec Ernest Renan. Ernest Renan a consacré une part essentielle de son œuvre aux religions avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes de 1863 à 1881) et sa Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique. Ceci déclencha des débats passionnés et la colère de l'Église catholique qui mirent les livres de Renan comme ceux de Nicolas Notovič à l'Index Librorum Prohibitorum (index des livres interdits)[60].

En 1893, les travaux de Notovič ont tout d'abord été présentés à un forum international à Chicago par Shri Virchand Gandhi[61], un délégué jaïniste[62] important du "First Parliament of the World's Religions" (Parlement des religions). Il est porté au crédit de Shri Virchand Gandhi d'avoir fait en 1894 la traduction et la publication en anglais de l' ancien manuscrit trouvé au Tibet[63][64]. L'un des sceptiques et qui a personnellement enquêté sur Notovič était Swami Abhedananda[65] (1866-1939), qui voyagea au monastère d'Hemis cité par ce dernier afin de trouver une copie du manuscrit ou de l'exposer comme une fraude. Son livre de voyage, intitulé "Kashmir O Tibetti", raconte l'histoire d'une visite de la gompa de Hemis et comprend une traduction en bengali de 224 versets, essentiellement les mêmes que le texte cité par Nicolaj Notovič, corroborant l'existence de ces documents. En 1925, le philosophe russe Nicolas Roerich (1847-1947), Prix Nobel de la paix a également voyagé au monastère. Il a apparemment vu les mêmes documents que Notovič et Abhedananda et le mentionne dans son journal de voyage.

Les sources de la Théosophie[modifier | modifier le code]

L'aventure que s'attribue Nicolaj Notovič dans la découverte des rouleaux tibétains sacrés de Îsâ (Jésus) est une reprise quasi-conforme des aventures d'un autre explorateur présenté par Helena Blavatsky de la société théosophique dans Isis dévoilée (1877)[66][67]. Il se casse lui aussi une jambe avant d'être transporté non pas sur les sommets du Tibet, mais en Grèce sur le mont Athos où il découvrira alors un texte qu'elle attribue à Celse et qui parle du même Jésus ayant parcouru le monde en se révélant Grand Maître des religions : Vraie doctrine (remaniant le texte authentique de Celse : Discours véritable). Cependant les documents originaux de Blavatsky ne possèdent aucune autre référence et n'ont jamais été présentés.

Les théosophes traditionnels croient que selon les enseignements des Maîtres, le Maître Jésus aurait vécu au Cachemire jusqu'à l'âge de 81 ans[68].

Les sources ésotériques[modifier | modifier le code]

L'Évangile du Verseau de Jésus le Christ[69] par Levi H. Dowling (1844-1911)[70], écrit en 1908, a été publié sans interruption depuis lors et a été traduit en plusieurs langues. Il prétend être la véritable histoire de la vie de Jésus, dont dix-huit années "perdues" ou passées sous silence dans le Nouveau Testament. L'histoire suit le jeune Jésus à travers l'Inde, le Tibet, la Perse, l'Assyrie, la Grèce et l'Egypte. L'auteur aurait pratiqué la méditation pendant 40 ans en consultant des "archives akashiques" qui seraient l'enregistrement de tous les fait du passé. Il aurait écrit ce livre toujours entre 2 et 6 heures du matin. Le livre se compose de 22 chapitres couvrant toute la vie de Jésus, de sa naissance à sa mort. Les 3 dernières années de sa prédication en Palestine sont similaires à l'histoire de la Bible, mais renferment des éléments plus ésotériques. Le livre prétend être l'Évangile pour être utilisé à l'ère du Verseau à venir.

Recherches actuelles[modifier | modifier le code]

L’écrivain Siegfried Obermeier, considère comme plausible la thèse de la venue de Jésus au Cachemire[71]. Le matériau de Nicolaj Notovič et de Mirza Ghulam Ahmad a été examiné et rejeté par des historiens comme l’orientaliste Günter Grönbold (1985)[72] et Norbert Klatt (1988)[73] mais a été confirmé par d’autres chercheurs comme le professeur d’histoire des religions Holger Kersten (1997)[74][75] et le docteur Fida M. Hassnain (2008), directeur des archives et musée du Cachemire[76].

L'histoire a été rendue publique dans un documentaire de la BBC[77], un reportage de France 5[78] et un film de Paul Davids[79].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Canon (Bible)
  2. Lactance, Institutiones divinæ, V, III, 4
  3. Jean-Christian Petitfils, Jésus, éd. Fayard, décembre 2011, p. 534.
  4. Alain Desreumaux (trad.), Histoire du roi Abgar et de Jésus. Présentation et traduction du texte syriaque intégral de « La Doctrine d'Addaï ». En appendice : Andrew Palmer, Traduction d'une version grecque, et Robert Beylot, Traduction d'une version éthiopienne, éd. Brepols, 1993
  5. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique (HE I. XIII)
  6. Moreschini/Morelli, 2000, page96
  7. George Phillips (éd.), The doctrine of Addai the Apostle (syriaque et anglais), Londres, 1876 ; réimpr. Kessinger Publishing, 2009.
  8. L'historien arménien évoque à deux reprises (II, 27 et 36) les archives royales d'Édesse.
  9. Moïse de Khorène (trad. Annie et Jean-Pierre Mahé), Histoire de l'Arménie, Paris, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », (ISBN 2-07-072904-4), p. 354, note trad. 2.
  10. Cette tradition du voyage en Orient d'Addaï se retrouve chez deux auteurs syriaques tardifs : Mari ibn Sulayman et Bar-Hebraeus. Chez le premier, Addaï part pour l'Orient avec ses deux disciples Aggaï et Mari, mais revient à Édesse avant la mort d'Abgar ; chez le second, il ne revient qu'après la mort du roi, et est tué par son fils ennemi des chrétiens. Mari est vu comme le fondateur de l'Église de Séleucie-Ctésiphon, donc de l'Église de Perse.
  11. On lit dans l'Histoire du Taron de Zénob de Glak (disciple de Grégoire l'Illuminateur) : « Lorsqu'Anag, venant de Perse, était arrivé dans le canton d'Ardaz, il s'était arrêté auprès du tombeau du saint apôtre Thaddée ; c'est là, dit-on, qu'eut lieu la conception de saint Grégoire, qui compléta l'œuvre de Thaddée » (Victor Langlois, Collection des historiens anciens et modernes de l'Arménie, Didot, Paris, 1869, p. 343).
  12. On en connaît trois recensions syriaques différentes, mais une seule conservée en entier, datant du VIe siècle, éditée par William Wright, Journal of Sacred Literature, 4e série, vol. VI, VII, janvier et avril 1865.
  13. Guerres de Justinien, II, § 12.
  14. Histoire ecclésiastique, IV, § 27.
  15. La version avec la lettre ne se retrouve plus ensuite que dans l'Histoire ecclésiastique d'Orderic Vital (XIIe siècle) : « Lorsque quelque nation barbare vient attaquer la cité, on fait monter au-dessus de la porte un enfant baptisé qui lit la lettre, et le jour même, infailliblement, ou les barbares s'apaisent, ou ils sont mis en fuite, tant par l'écrit du Sauveur que par les prières de l'apôtre saint Thomas ».
  16. La deuxième attestation de l'image acheiropoïète d'Édesse se trouve dans la Géographie d'Anania de Shirak (début du VIIe siècle) : « Ourrha (Édesse) où est une image du Sauveur qui n'a pas été faite par une main humaine »
  17. le Ladakh, partie de l'Empire Kushan
  18. [1]
  19. voir aussi : Swami Parmeshwaranand, un spécialiste de l'hindouisme, "Christ in the Bhavisya Purana", Encyclopaedic Dictionary of Purānas, Sarup, 2001, pp.278ff
  20. la thèse est contestée par un théologien catholique de Munich : Wendy Doniger, Purāna Perennis: Reciprocity and Transformation in Hindu and Jaina Texts, SUNY Press, 1993, p.105.
  21. Rauza-tus-Safa fi Sirat-ul-Ambia wal Muluk wal Khulafa (en anglais : The Gardens of Purity concerning the biography of the Prophets and Kings and Caliphs) de Muhammad ibn Khawand Shah ibn Mahmud, un historian aussi connu sous le nom de Khawand bin Badshah, l'original a été publié en langue persane en 1417 (836 A.H.), OCLC 11220401
  22. Nasibain anciennement située entre Mosul et la Syrie autrefois nommée Nasibus
  23. "This Nasibain is a place between Mosul and Syria which, in English maps, has been called Nasibus. If one travels from Syria towards Persia, one would pass through Nasibain, which is at a distance of 450 miles from Jerusalem: Mosul is nearly 48 miles from Nasibain and 500 miles from Jerusalem. The frontier of Persia is only at a distance of 100 miles from Mosul. This means that Nasibain is 150 miles from the frontier of Persia. The eastern frontier of Persia touches the town of Herat in Afghanistan, i.e., Herat lies on the western frontier of Afghanistan in the direction of the Persian territory and is about 900 miles from the western boundary of Persia" (Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad, Jesus in India, chapitre 4, section 1.)
  24. [2]
  25. voir aussi : Rauza-tus-safa. The life of Muhammad : messenger of Allah, auteur : Muḥammad ibn Khāvandshāh Mīr Khvānd; Mubarik Ali Jilani, éditeur : Lahore, Pakistan ; New York : Published by Zavia Books, for Quranic Open University, 1983.
  26. cité aussi par Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad, Jesus in India, chapitre 4, section 1.
  27. Paul Constantine Pappas, Jesus' Tomb in India: The Debate on His Death and Resurrection, pages 77-78
  28. Agha Mustafai, Ahwali Ahalian-i-Paras, page 219
  29. Mishkat-ul-Masabih, 40:4
  30. [3]
  31. Ibn Hajar al-Haytami pilier de l'école shâfi'ite, Al-Qawl al-Moukhtasar fi 'Alamat al-Mahdi al-Mountazar, 65
  32. Mukhtasar Tazkirah Qourtoubi, 498-499
  33. dans le : Kanz al-Ummal Lilmotaqui el Hindy, hadith no 32262
  34. [4]
  35. livre : Ikmal ud din
  36. voir aussi l'ouvrage du docteur Fida M. Hassnain Directeur des archives et musée du Cachemire, A search for the historical Jesus (2004) et Roza Bal The Tomb of Jesus (2008)
  37. Gerald Messadié, Jésus de Srinagar, Paris, 1995, éd. Robert Laffont, 398-399
  38. Siegfried Obermeier, Starb Jesus in Kaschmir. Das Geheimnis seines Lebens und Wirkens in Indien, Econ
  39. cette thèse avait déjà été évoquée par Nicolas Notovitch dès 1894 qui était en contact avec Ernest Renan, La Vie Inconnue du Christ Jésus, 1894 et Jésus en Inde, 1899.
  40. [5]
  41. à propos de la crucifixion l'épisode suivant : « Les juifs traînèrent Îsâ à un endroit où ils avaient préparé une croix pour le crucifier, et un grand nombre de juifs se rassemblèrent autour de lui. Ils avaient un chef nommé Yesûʿa, qui était également parmi eux. Quand ils voulurent attacher Îsâ à la croix, Dieu l'enleva à leurs regards et donna la forme et l'aspect de `Îsâ à Yesûʿa, leur chef. […] Quand ils regardèrent, ils virent Josué entièrement ressemblant à Îsâ, et ils le saisirent. Il dit : "Je suis Josué". Ils répondirent : "Tu mens ; tu es Îsâ, tu t'es dérobé à nos regards par la magie ; maintenant la magie est passée et tu es devenu visible". Il protesta en vain qu'il était Josué ; ils le tuèrent et l'attachèrent à la croix. Quant à Îsâ, Dieu l'éleva, au ciel comme il est dit dans le Coran : "Ils ne l'ont pas tué et ils ne l'ont pas crucifié, mais ce n'était qu'un faux-semblant" ». (Coran IV, 157) ; cf. Tabarî, La Chronique, De Salomon à la chute des Sassanides, Éditions Actes Sud, p. 114
  42. Michael Marx, Quel discours coranique sur Jésus, in Le Monde de la Bible, no  195, décembre 2010, pp.  33-35
  43. L’ouvrage « Where Jesus die » a été réédité en 1989 par Islam International Publications Limited, Surrey, UK
  44. Mirza Ghulam Ahmad écrit dans son livre Jesus in India que Jésus survécut à la crucifixion et, plus tard, voyagea en Inde, où il vécut en prophète jusqu'à l'âge de 120 ans, sous le nom de Yuz Asaf. Ahmad explique qu'une fois descendu de la croix, il sombra dans un état proche de celui de Jonas dans le ventre de la baleine. Un onguent connu sous le nom de Marham-e-Issa (Onction de Jésus) fut appliqué sur ses blessures et il guérit. La raison du voyage de Jésus est la recherche des tribus perdues d'Israël, installées par là quelque 700 ans auparavant. Jésus serait mort au Cachemire et enterré à Srinagar.
  45. [6]
  46. Encyclopedia of Shinto, Kokugakuin University.
  47. [7]
  48. Where Jesus spent his old age, Time magazine, 14 juin 2007
  49. Cf. la copie du testament exposé au musée de Shingō.
  50. Franz Winter, Starb Jesus in Japan
  51. Der Spiegel, 05.02.1990, Jesus Kirisuto in Japan, rédacteur de l'article Tiziano Terzani.
  52. Enseignements du prophète Joseph Smith, p. 156
  53. Le livre de Mormon manuel de l'élève, chapitre 10, 2 Nephi II-16
  54. La Bible dans l'Inde, ou la Vie de Iezeus Christna (1869)
  55. [8]
  56. Nicolas Notovitch, La Vie Inconnue du Christ Jésus, 1894 et Jésus en Inde, 1899
  57. [9]
  58. (en) Nicolas Notovitch : Famous Biblical Hoaxes or, Modern Apocrypha
  59. Au cours de leur rencontre à Paris, Rotelli dit à Notovič que «l'Église souffre déjà trop de la nouvelle vague de pensée athéiste.»
  60. Note : l’Index cessa d'être une liste officielle le 14 juin 1966, sous Paul VI, après le concile de Vatican II.
  61. [10]
  62. Jaïnisme
  63. Cette version est disponible en ligne aux États-Unis.
  64. [11]
  65. [12]
  66. * Isis dévoilée. Clef des Mystères de la Science et de la Théologie anciennes et modernes (Isis Unveiled, New York, 1877), 2 vol. Trad. française, Paris, Éditions Adyar, 766 et 688 p. En ligne 1665 p. : t. I : Science [13] ; t. II : Science [14] ; t. III : Religion [15] ; t. IV : Religion [16]
  67. [17]
  68. [18]
  69. [19]
  70. [20]
  71. Siegfried Obermeier, Starb Jesus in Kaschmir. Das Geheimnis seines Lebens und Wirkens in Indien, 1973
  72. Günter Grönbold, Jesus in Indien, 1ère édition, 1985
  73. Norbert Klatt, Lebte Jesus in Indien, Wallstein, 1988
  74. [21]
  75. Holger Kersten, Das Jesus-Komplott: die Wahrheit über das Turiner Grabtuch, Heyne-Verlag, München 1997, (ISBN 3-453-12307-7) ; Holger Kersten, Der Ur-Jesus - Die buddhistischen Quellen des frühen Christentums, Langen-Müller Verlag, München 1994, (ISBN 3-7844-2504-6) ; Holger Kersten, Jesus starb nicht am Kreuz - Die Botschaft des Turiner Grabtuchs, Langen-Müller Verlag, München 1998, (ISBN 3-7844-2688-3), (avec Elmar R. Gruber).
  76. A search for the historical Jesus (2004) et Roza Bal The Tomb of Jesus (2008)
  77. "Hidden story of Jesus"
  78. "Jésus serait-il allé en Inde ?"
  79. "Jesus in India – The Movie" (2008)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lactance, Institutiones divinæ, V, III, 4.
  • Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, I, 13.
  • Martyrologe arménien (Paris. arm. 88).
  • William Wright, Transitus Beatæ Mariæ, Journal of Sacred Literature, 4e série, vol. VI, VII, janvier et avril 1865
  • Bhavishya Purana : Bhaviṣyapurāna, Pratisargaparvan, Venkateshwar Press, Bombay (Inde), 1959.
  • Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad, Jesus in India.
  • Nicolas Notovič, La vie de Jésus-Christ inconnu, 1894.
  • Nicolas Notovič, Jésus en Inde, 1899.
  • Ernest Renan, Vie de Jésus, 1863.
  • Gandhi, Virchand R., The Unknown Life of Jesus Christ, Kessinger Publishing, 2003, (ISBN 0766138984 et 9780766138988).
  • Gandhi, Virchand R., The Life of Saint Iss, Kessinger Publishing, 2010, (ISBN 1161579117 et 9781161579116).
  • Gandhi, Virchand R., Nagīna Jī Śāha, éditions Religion and philosophy of the Jainas, 1993 Jain International.
  • Robert Aron, Les Années obscures de Jésus, Desclée de Brouwer, Paris, 1960.
  • André Goineaud-Bérard, Sur les pas de Jésus au Cachemire. Le grand secret de Yuz Azaf, chronique et documents, Trajectoire, juin 2010
  • Alain Desreumaux (trad.), Histoire du roi Abgar et de Jésus. Présentation et traduction du texte syriaque intégral de « La Doctrine d'Addaï ». En appendice : Andrew Palmer, Traduction d'une version grecque, et Robert Beylot, Traduction d'une version éthiopienne, éd. Brepols, 1993.
  • Gerald Messadié, Jésus de Srinagar, Paris, 1995, éd. Robert Laffont, 398-399.
  • Siegfried Obermeier, Starb Jesus in Kaschmir. Das Geheimnis seines Lebens und Wirkens in Indien, Econ.
  • Shawn Haigins, The Rozabal Line, 2007, (ISBN 978-1-4303-2754-7).
  • Holger Kersten, Jesus lebte in Indien – Sein geheimes Leben vor und nach der Kreuzigung, Ullstein-Verlag, Berlin 1998, (ISBN 3-5483-5490-4), (1. Auflage: Droemer Knaur, München 1983, (ISBN 3-426-03712-2)).
  • Holger Kersten, Das Jesus-Komplott: die Wahrheit über das Turiner Grabtuch, Heyne-Verlag, München 1997, (ISBN 3-453-12307-7).
  • Holger Kersten, Der Ur-Jesus - Die buddhistischen Quellen des frühen Christentums, Langen-Müller Verlag, München 1994, (ISBN 3-7844-2504-6).
  • Holger Kersten, Jesus starb nicht am Kreuz - Die Botschaft des Turiner Grabtuchs, Langen-Müller Verlag, München 1998, (ISBN 3-7844-2688-3), (avec Elmar R. Gruber).
  • Franz Winter, Starb Jesus in Japan, Zur Tradition um ein japanisches "Jesus"-Grab, 2010.
  • Dr Fida M. Hassnain, The historical Jesus, 2004.
  • Dr Fida M. Hassnain, Suzanne Olsson, Roza Bal the Tomb of Jesus, 2008.
  • Mark Bothe, Die "Jesus in Indien' Legende, eine alternative Jesus Erzählung, Grin-Verlag für akademische Texte, 2010.
  • Helena Blavatsky, Isis dévoilée, traduction de Ronald Jacquemot entièrement révisée par le Docteur Paul Thorin.
  • Livre de Mormon, un autre témoignage de Jésus-Christ, 1998.
  • Louis Jacolliot, La Bible dans l'Inde, ou la Vie de Iezeus Christna, 1869.
  • Levi H. Dowling, The Aquarian Gospel of Jesus the Christ, 1908.
  • Franz Cumont : Les religions orientales dans le paganisme romain. Conférences faites au Collège de France en 1905, Ernest Leroux, 1906.
  • Ehrman, Bart D. (February 2011). 8. Forgeries, Lies, Deceptions, and the Writings of the New Testament. Modern Forgeries, Lies, and Deceptions & Forged : Writing in the Name of God—Why the Bible’s Authors Are Not Who We Think They Are, First Edition. EPub Edition. ed. New York : HarperCollins e-books, pages 282–283, (ISBN 978-0-06-207863-6). Retrieved September 8, 2011.

Articles connexes[modifier | modifier le code]