Utilisateur:Groupir !/Olivier de Funès

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Olivier de Funès[modifier | modifier le code]

Fils de l'acteur comique Louis de Funès, il entame, sur son invitation, une carrière d'acteur de 1965 à 1973. Sur près de huit ans, il apparaît aux côtés de son père dans six films — Fantômas se déchaîne, Le Grand Restaurant, Les Grandes Vacances, Hibernatus, L'Homme orchestre et Sur un arbre perché — et une pièce de théâtre, Oscar. Il s'oriente ensuite vers le métier de pilote d'avion, qui l'intéressait plus.

Après la mort de son père en 1983, il entretient son souvenir et gère son image, avec son frère Patrick, notamment en co-écrivant avec celui-ci la biographie Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !, parue en 2005. Tous deux apparaissent dans des documentaires ou des reportages à la télévision, et administrent l'association gérant le premier musée consacré à Louis de Funès.


Biographie[modifier | modifier le code]

Aux côtés de son père[modifier | modifier le code]

Olivier de Funès naît le à la clinique Villa Marie-Louise dans le 9e arrondissement de Paris.

un demi-frère, Daniel, issu du premier mariage de son père, et un frère, Patrick

apparition de Patrick au cinéma

enfance plus confortable matériellement que celle de son frère aîné

puis jeunesse dorée, avec le succès de son père

Patrick et Olivier de Funès assistent pour la première fois à un tournage de leur père en 1957 sur Ni vu, ni connu.

Olivier est renvoyé du collège Sainte-Barbe pour indiscipline et scolarisé en urgence à Sainte-Marie de Monceau

Il fréquente Fabrice, le futur animateur, [1]

voitures de luxe


Olivier de Funès apparaît pour la première fois dans Fantomas se déchaîne, qui l'amène notamment sur les pentes du Vésuve, pour quatre jours de tournage très difficiles[2].

En 1965, Louis de Funès propose à Olivier de tourner à ses côtés durant les vacances d'été, dans de petits rôles[3]. Il expliquera plus tard : « Sans jamais rien m'imposer, il estimait que je ne devais pas passer à côté d'une telle opportunité : après tout, être le fils de Louis de Funès facilitait bien les choses. Je n'avais pas à chercher de rôle, et je pouvais bénéficier de précieux conseils »[3]. Sa première apparition au cinéma a ainsi lieu à l'âge de quinze ans dans Fantomas se déchaîne, tourné à partir d'août 1965, où tient le petit rôle de Michou, le jeune frère de la photographe Hélène jouée par Mylène Demongeot, alors son père incarne le commissaire Juve[3]. Pour son premier rôle au cinéma, Olivier de Funès reçoit un cachet de 2 000 francs, soit autant que le second rôle Robert Dalban, tandis que Jean Marais et son père sont payés plusieurs centaines de milliers de francs[4]. Par ailleurs, c'est lors du tournage du film en Italie qu'il fait son baptême de l'air[3].

En 1966, il tient dans Le Grand Restaurant, film conçu par son père, le petit rôle de l'apprenti et filleul du chef-cuisinier Marcel, joué par Raoul Delfosse, tandis que son père incarne Septime, héros du film et patron du restaurant même nom. Les personnages du chef cuisinier et de son filleul sont les seuls du personnel à ne pas avoir une attitude soumise envers Septime.


château de Clermont


Olivier de Funès tient un rôle plus important dans Les Grandes Vacances, celui de Gérard Bosquier, le fils cadet du personnage interprété par son père.

Son père demande au scénariste Jacques Vilfrid d'accentuer son côté "mouchard" et execrable.

Louis de Funès déclare en revanche l'inverse à la presse, par exemple à France Soir : "Moi qui ne voulais pas que mes enfants soient comédiens... C'est la femme qui a vu en Olivier un tempérament d'artiste. Elle est venue me barber avec cette histoire-là. Mais je veux qu'il passe son baccalauréat. Après on verra." Olivier de Funès bénéficie d'ailleurs d'un aménagement dans son plan de tournage pour passer ses épreuves du bac.

Pour la première scène de son fils, Louis de Funès gâche la première prise, une vieille technique utilisée par les acteurs connus pour détendre des comédiens plus jeunes.


1968 : assistant de Jean Girault sur Le Gendarme se marie


Olivier et Louis de Funès lors du tournage de L'Homme orchestre, dans un parc de Bassano Romano, en Italie, en mars 1970.

En 1969, Louis de Funès lui confie le rôle du neveu de son personnage d'Evan Evans dans le film musical L'Homme orchestre de Serge Korber : le personnage de Philippe est l'assistant du chorégraphe et également le batteur de son orchestre, permettant de nouveau à Olivier de Funès de montrer ses talents de musicien[5].[5]. Il se lie d'amitié avec François de Roubaix, compositeur de la bande-originale du film[6]. En plus de jouer de la batterie, il chante dans le film avec son père la chanson Les Poupons[6], ainsi que le Ballet du rêve avec Anne Germain (doublure chant de Noëlle Adam)[7],[8],[9]. Avec son groupe d'amateurs, il interprète — « avec une voix soul assez impressionnante » selon Bertrand Dicale, biographie funésien — la chanson titrée Yacht, en fond sonore lors de la soirée dans le yacht[6],[7], et parodiant It's a Man's Man's Man's World de James Brown[8].


Un père fantasque, une passion pour les plantes... les jardins secrets de Louis de Funès (contenu ici : https://amomama.fr/260467-trs-autoritaire-chiant-il-se-mlait-de-to.html) : de Funès fait ajouter exprès la scène de la batterie car son fils joue de cet instrument.

À la sortie du film, la bande originale de L'Homme orchestre, dont ses prestations musicales, paraît en disque[7]. Serge Korber a déclaré regretter que Les Poupons n'ait pas eu d'exploitation en single 45 tours[6]. Pourtant, un single Les Poupons / Piti piti pas est bel et bien sorti en 1970[10]. Quelques mois plus tard, à la demande de François de Roubaix, Olivier de Funès joue aussi de la batterie pour la bande originale du film Un peu, beaucoup, passionnément... de Robert Enrico, et y chante une chanson intitulée Don't cry[6],.

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son rôle le plus important au cinéma

« J'ai pris beaucoup de plaisir à jouer la comédie, mais je crois que cette expérience m'a apporté plus d'angoisses que de joies. J'ai pourtant eu la chance d'être chouchouté par les metteurs en scène, et surtout par mon père, qui n'a cessé de me soutenir. Je n'ai pas eu à subir le dédain des décideurs : ils mesuraient trop le prix d'une discorde avec l'homme qui leur assurait des millions d'entrées. »

— Olivier de Funès[3].

Sa dernière expérience d'acteur est au théâtre, pour son unique passage sur scène. Il succède à Gérard Lartigau dans le rôle de Christian Martin dans Oscar au théâtre du Palais-Royal, pour la seconde saison de la reprise de la pièce débutée en novembre 1971, qui marquait le grand retour de Louis de Funès au théâtre. Son père voulait depuis longtemps qu'il monte sur scène, qu'il considère comme la vraie formation pour un comédien. Il apprend son rôle tout l'été 1972, dans une pièce du château de Clermont. Durant près de quatre mois, de au , il donne la réplique à son père, qui lui prodigue de nombreux conseils issus de sa propre expérience.

name="Interview 2023" Lionel Paoli, « Olivier de Funès raconte son père Louis dans une interview exclusive pour Nice-Matin », sur nicematin.com, Nice-Matin, .

  • un peu d'études au cours Simon
  • Oscar est difficile pour lui à cause de l'importance du rôle et du texte

Olivier de Funès décide ensuite d'arrêter la comédie[11]. Il reconnaît d'ailleurs que l'époque n'était de toute façon plus propice aux jeunes premiers romantiques ou comiques mais plutôt aux « vraies gueules de la rue », à l'émergence de jeunes acteurs « voyous », violents, tels Gérard Depardieu ou Patrick Dewaere[11].

habite un petit studio de la rue Singer[12]

Après la pièce, Olivier de Funès prend des leçons de pilotage à l'aéroclub de Nantes[13]. Une fois son diplôme de pilote privé obtenu, il a comme premier passager son père[14].

En 1974, Olivier de Funès obtient son premier engagement comme pilote professionnel au sein d'une compagnie nantaise d'aviation d'affaires[14]. Il retourne vivre au château de Clermont chez ses parents, avant d'investir un studio à Nantes[14]. Il reste soutenu financièrement par ses parents, son salaire dé débutant étant modeste[14].


https://www.telestar.fr/culture/que-devient-olivier-le-fils-de-louis-de-funes-photos-94399

En 1976, il influence le choix de Coluche pour le rôle du fils Duchemin dans L'Aile ou la Cuisse. Après le désistement de Pierre Richard, au départ prévu dans le rôle, un mois avant le tournage, le producteur Christian Fechner et le réalisateur Claude Zidi étaient venus au château de Clermont proposer le nom de Coluche comme remplaçant à Louis de Funès. Ce dernier était réticent, de même que son épouse. Lorsque Olivier de Funès arrive et apprend que Coluche est envisagé, il trouve trouve l'idée excellente, allant même jusqu'à déclarer à son père « Il est plus drôle que toi ». Il l'a vu sur scène à Bobino et propose à son père d'écouter ses disques. L'enthousiasme de son fils convainc Louis de Funès d'engager Coluche.

Le 16 décembre 1977, Olivier de Funès épouse Dominique Watrin, à la mairie du 1er arrondissement de Paris, avec Pascal Hérold comme témoin pour le marié. Le mariage religieux a ensuite lieu en l'église Saint-Roch. Annie Girardot, qui tourne alors La Zizanie avec son père, est présente dans l'assistance. Le couple passe ensuite son voyage de noces à Venise[15].

également Paul Meurisse, Jean-Claude Brialy, Max Montavon, Michel Galabru, Guy Grosso, Michel Modo[16]

En 1980, Olivier de Funès est le copilote de la Caravelle spécialement affrétée pour transporter l'équipe de L'Avare, co-réalisé et interprété par son père, jusqu'à Tozeur, pour tourner les scènes finales dans l'oasis de Nefta.

[17]

[a]

https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/fiction/37223/olivier-de-funes-si-j-avais-ete-comedien-ca-n-aurait-pas-deplu-a-mon-pere-.html :

pas de travail au départ dans l'aviation

Selon Patrick de Funès, il aurait soutenu Giscard pour s'attirer les bonnes faveurs de Marcel Dassault pour la carrière de pilote de son fils Olivier, mais avait fait là une erreur puisque l'avionneur était le soutien de Jacques Chirac[18]

En 1982, après avoir travaillé pour une compagnie de charters, il entre enfin à Air Inter[19].

, lui permettant parfois de retourner [20]

Au cours du tournage du Gendarme et les Gendarmettes, dernier film de son père, il le ramène certains week-end au château de Clermont depuis Saint-Tropez, à bord de son M20[21].

Gestion de l'image de Louis de Funès[modifier | modifier le code]

Louis de Funès ne transmet néanmoins aucun droits sur ses films à sa famille, étant à chaque fois payé avec un cachet fixe. Son épouse et ses descendants ne touchent aucun pourcentage des rediffusions télévisées, des ventes vidéo, ou des quelques ressorties au cinéma.

En 2013, il surveille et participe à la production du film d'animation Pourquoi j'ai pas mangé mon père, dans lequel l'un des personnages reprend les traits et caractères de Louis de Funès.

Musée associatif ouvert dans une dépendance du château de Clermont

musée ouvert par la ville de Saint-Raphael

Jeu d'acteur[modifier | modifier le code]

De la même manière que son père joue des rôles qui se ressemblent de film en film, Olivier de Funès dans Les Grandes Vacances, Hibernatus et L'Homme-orchestre s'intalle lui aussi dans un personnage : un chouchou, au visage d'ange, mais en vérité hypocrite, dissimulateur et malhonnête.

Selon Bertrand Dicale, biographe de Louis de Funès, Olivier de Funès a des "capacités de jeu assez limitées".

Olivier de Funès déclare lui-même en riant n'avoir « aucun talent » d'acteur[22].

Discographie[modifier | modifier le code]

https://www.discogs.com/fr/Fran%C3%A7ois-De-Roubaix-LHomme-Orchestre-Bande-Originale-Du-Film/release/663946

https://www.discogs.com/fr/Fran%C3%A7ois-De-Roubaix-LHomme-Orchestre/master/170993

Refs[modifier | modifier le code]

  1. Fabrice : « J'avais entraîné en cachette de mon père et du sien Olivier dans des parties de poker. Et, plusieurs fois, il a perdu de l’argent. Pas des grosses sommes, mais Louis de Funès, je ne sais pas comment, a fini par le savoir. Un soir, il est venu en rage avenue Mozart où habitait Maurice [Bessy, son père adoptif] et il l'a menacé des pires avanies si je continuais à voir Olivier. De ce jour-là, on est restés très copains mais je ne l'emmenais plus dans les tripots ».
  2. Loubier 2014.
  3. a b c d et e Dicale 2009, p. 279.
  4. Dicale 2009, p. 278.
  5. a et b Dicale 2009, p. 387.
  6. a b c d et e Dicale 2009, p. 389.
  7. a b et c (en) « François de Roubaix, Bande originale du film de Serge Korber L'Homme orchestre, Philips, Vinyl, LP, Album, 1970 », sur Discogs.
  8. a et b (en) « François de Roubaix, L'Homme orchestre (bande originale du film), EmArcy ‎(Universal), CD, Album, ressortie, 2001 », sur Discogs, collection Écoutez le cinéma !.
  9. Loison 2006, p. 259.
  10. (en) « François de Roubaix, L'Homme orchestre - Les Poupons, Philips, Série Parade, Vinyl, 45 RPM, Single, 1970 », sur Discogs.
  11. a et b de Funès et de Funès 2005, p. 217.
  12. de Funès et de Funès 2005, p. 216.
  13. de Funès et de Funès 2005, p. 222.
  14. a b c et d de Funès et de Funès 2005, p. 223.
  15. Loubier 2014, p. 424.
  16. Olivier Bohin, « Pourquoi Louis de Funès est le remède idéal au spleen du confinement (interview de Patrick de Funès) », sur www.leveil.fr, L'Éveil de la Haute-Loire, (consulté le ).
  17. Dicale 2009, p. 490.
  18. Olivier Bohin, « Pourquoi Louis de Funès est le remède idéal au spleen du confinement (interview de Patrick de Funès) », sur www.leveil.fr, L'Éveil de la Haute-Loire, (consulté le ).
  19. Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez : Louis de Funès, histoire d'une saga, Paris, Flammarion, , 175 p. (ISBN 2081203278), p. 163.
  20. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tarot
  21. Franck et Jérôme Gavard-Perret, « Interview de M. Didier Tarot », sur Autour de Louis de Funès, (consulté le ).
  22. [vidéo] Olivier de Funès - « Mon père a tellement été décrié, son succès encore aujourd'hui est rassurant » sur YouTube, Sud Radio, juin 2020.


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