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Fédération québécoise du canot et du kayak

Cadre
Forme juridique Association à but non lucratif
But Le développement de la pratique récréative du canot et du kayak de mer
Zone d’influence Québec, Canada
Fondation
Fondation 1969
Fondateurs Normand Morin, Max Bauchet, Alain Thériault, Géraud-Vialle Soubrane, Pierre Lalonde, Roger Rousseau, Paul St-Hilaire, Lise St-Hilaire, Pierre Leroux, Thérèse Joubarne
Identité
Siège Montréal, Québec,
Drapeau du Canada Canada
Personnages clés Pierre Trudel
Max Bauchet
Pierre Leroux
Président Jean A. Plamondon
Directeur général Philippe Pelland
Employés 15-20
Site web canot-kayak.qc.ca

La Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK) est la première association de plein air à but non lucratif du canotage à avoir été reconnue par le gouvernement du Québec comme organisme de la régie et de la sécurité dans son domaine[1]. Issue du milieu associatif, pour l'État, la FQCK constitue un levier de développement en matière de loisir organisé et fait partie du Conseil québécois du loisir[2]. Elle œuvre dans le développement de la pratique récréative du canot en eau calme, du canot en eau vive, du canot-camping, de la canographie et du kayak de mer hors de toute compétition. Elle fait la promotion de la sécurité nautique par des campagnes de sensibilisation, assure de la formation d’instructeurs de canot, de kayak de mer et de sauvetage en eau vive, et travaille activement à la conservation des parcours canotables du Québec appuyée par ses plusieurs centaines de membres et de bénévoles.

Historique[modifier | modifier le code]

C’est en 1968 qu’eurent lieu les premières rencontres afin de développer l’idée de fonder une fédération du canot-camping. Cette initiative provenait des clubs de canot-camping Les Portageurs de Montréal, Rabaska de Québec et Les Canotiers du Nord-Ouest québécois. En 1969 se joignit aux discussions le volet compétitif par le biais des clubs de kayak d’eaux vives les Voyageurs de Montréal et Echohamok de Beaupré. La Fédération québécoise du canot-kayak-camping (FQCKC) est née cette année-là, en mai 1969, afin de représenter les adeptes de plein air en canot-camping, de sport de compétition avec le kayak d’eau vive et de promouvoir le canotage récréatif de manière générale.

Les premiers membres du conseil d’administration de la FQCK étaient Normand Morin, Max Bauchet, Alain Thériault, Géraud-Vialle Soubrane, Pierre Lalonde, Roger Rousseau, Paul St-Hilaire, Lise St-Hilaire, Pierre Leroux, Thérèse Joubarne.

Les années 1970[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970, sous la présidence de Pierre Lalonde, la FQCKC participait aux premiers échanges de l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse, à la fondation de la Confédération des Sports du Québec, ainsi qu’à celle de la Fédération québécoise du Plein Air, et reçoit ses premières subventions du Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports. L’organisme produit aussi ses premières cartes guides de rivières, gère un atelier de fabrication de canot et de kayak, et donne les premiers stages de formation d’enseignants. Les stages d’Initiateur en canot-camping et kayak de rivière duraient alors 9 jours, tandis que le cours d’Instructeur durait 15 jours. Sous la présidence de Thérèse Joubarne, puis celle de Pierre Leroux à partir de novembre 1972, la Fédération prend un essor considérable. Grâce à l’aide du Haut-Commissariat, elle peut engager du personnel, soit Raymond Colet qui sera directeur exécutif de janvier 1972 à septembre 1974, ainsi que Max Bauchet comme directeur technique en canot-camping.

En 1973 parait Le Guide des rivières du Québec[3]. Il se veut large et ouvert à l’endroit des différents types de canotage et de canoteurs, et contient une vaste étendue d’information regroupée pour la première fois à l’époque dans un ouvrage. Ce guide, réédité à quatre (4) reprises depuis, est certainement l’un des outils produits par l’organisation qui fut le plus utilisée à travers le temps. De plus, la Fédération lança l’école de canoë-kayak d’eau vive de Rivière aux sables à Jonquière où elle y organisa les championnats canadiens. En 1974, Irman Bolduc prit les rênes de l’organisation à titre de directeur général, poste qu’il occupera pour les deux prochaines années.

1976 fut un tournant dans l’histoire de la Fédération. En effet, depuis les dernières années, les canot-campeurs étaient insatisfaits du partage des budgets et des énergies, se déclaraient mal représentés, mécontents de l’image de la FQCKC et remettaient en question la structure même de l’organisation. C’est à cette époque que le volet plein air s’affirma et, après plusieurs années à chercher un terrain d’entente sans succès, se sépara du volet compétitif dû à des visions et des idéologies divergentes. Il était clair que la philosophie, les objectifs, les besoins et les programmes entre des activités sportives d’un côté et une activité de plein air de l’autre n’allaient plus de pairs. C’est lors d’une assemblée spéciale en mai qu’eut lieu ce vote historique menant à cette scission, et donna à l’organisme sa vocation actuelle : celle de représenter les adeptes du plein air en canotage. La FQCKC changea de nom et devint la Fédération québécoise du canot-camping (FQCC) avec Pierre Trudel comme directeur général, qui restera en poste pendant près de 40 ans.

Les années 1980[modifier | modifier le code]

1982 a vu l’implantation d’une structure de formation à trois branches, canot eau calme, canot eau vive et canot-camping, avec cinq (5) niveaux de progression, ainsi que la seconde édition du guide de référence pour les rivières, rebaptisé Rivières et lacs canotables du Québec[4]. Cinq ans plus tard, en 1987, la formation en sauvetage en eau vive est venue bonifier le volet de prévention et de sécurité en eau vive.

Les années 1990[modifier | modifier le code]

En 1993, la FQCC démarrait Canot-camping La Vérendrye, en partenariat avec la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ)[5]. Cette organisation vise à offrir un endroit accessible où expérimenter le canot-camping sous sa forme la plus authentique, à l’intérieur d’un réseau de plus de 800 km de parcours canotables entretenus et signalisés, et 1500 km non balisés[6].

En 1994, la grille de formation fut retravaillée pour s’adapter à l’évolution de l’activité, notamment en eau vive. La structure actuelle découle de ces changements et va dans le sens d’une plus grande accessibilité à la pratique autonome.

En 1998, à la demande des pratiquants du milieu, s’ajouta à l’éventail d’activité le kayak de mer, pour supporter les amateurs de ce sport et développer une structure de formation similaire à celle du canot. Suite à cette intégration, la FQCC adopta son nom actuel, la Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK).

De 1999 et 2000 parurent les tomes 1[7] et 2[8] de la troisième édition du Guide des parcours canotables du Québec. Cette même année, la FQCK prit en charge le Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau[9], dont la première édition eut lieu en 1997.

Les années 2000 à aujourd’hui[modifier | modifier le code]

En vertu de l'article 26 de la Loi sur la sécurité dans les sports[10], la FQCK a adopté un règlement de sécurité[11] en 2002. Ce règlement porte sur plusieurs éléments tels que la qualité des lieux, l'équipement des participants, le contrôle de l'état de santé des participants, la formation et l'entraînement des participants, les normes de pratique d'un sport et les sanctions en cas de non-respect du règlement de sécurité, donnant un cadre réglementaire à la pratique.

De plus, la FQCK a travaillé en partenariat avec le Ministère du Tourisme (Québec) afin de créer des outils de développement pour les nouvelles Routes bleues du projet du Sentier maritime du Saint-Laurent. Cette voie navigable sur le fleuve Saint-Laurent conçue pour les petites embarcations à faible tirant d'eau, principalement pour le kayak de mer[12], a vu le jour en 2005 et est depuis coordonnée par la FQCK[13]. De plus, le Guide des parcours canotables[14] fut réédité cette année-là, et aujourd'hui, on retrouve sur le site de la FQCK des fiches Web de rivières dont l'information est complémentaire à celle contenue dans le Guide.

On retrouve maintenant quatre niveaux de formation pour les pratiquants, allant de l’initiation à la pratique très avancée, les seconds niveaux visant la pratique autonome. À chaque niveau correspond un brevet de Moniteur et il y a trois niveaux de Formateurs, agissant à titre d'ambassadeurs de la pratique. La formation de sauvetage en eau vive est depuis 2008 un programme commun avec la Société de Sauvetage.

Actuellement, la FQCK travaille sur le projet de Géoréférencement des parcours canotables, un projet en partenariat avec le Conseil québécois du Loisir et le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, visant à préserver les portages, sites de camping rustiques, accès, abris d'urgence, etc. sur le territoire publique.

Actions marquantes de préservation des parcours canotables[modifier | modifier le code]

Dépôts de mémoire[modifier | modifier le code]

Aménagement du territoire[modifier | modifier le code]

Financement[modifier | modifier le code]

La FQCK se finance majoritairement grâce aux cotisations de ses membres et à la vente de ses produits et services. De plus, reconnue officiellement par le gouvernement du Québec comme étant un organisme contribuant au développement durable de la pratique d’activités de plein air et à la prévention dans les domaines de la santé et de la sécurité, la FQCK reçoit un soutien financier du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport sur une base triennale, grâce au Programme de reconnaissance et de financement des organismes nationaux de loisir.[19]

Administration[modifier | modifier le code]

La structure démocratique de la FQCK est garante d’une gestion répondant aux besoins ses membres, car l'organisme existe grâce à leur volonté, qui décide son orientation, de sa gestion et de son financement. Les membres, tant associatifs, corporatifs, individuels, familiaux ou à vie, proviennent de toutes les régions du Québec. Le conseil d’administration de la FQCK est composé de sept (7) membres élus par les délégués des membres corporatifs, individuels et à vie à l'assemblée générale annuelle parmi les candidats qui auront, dans les délais impartis, présenté leur candidature pour être élus aux postes à combler de président ou à un autre poste d’administrateur. Le conseil d'administration se réunit aussi souvent que jugé nécessaire, sur demande du président ou de trois (3) administrateurs.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère des Affaires municipales, du loisir, du sport (1997). Cadre d'intervention gouvernemental en matière de sport et de loisir. Repéré à http://www.urls-montreal.qc.ca/FichiersUpload/Pages/cadreintervention.pdf
  2. Ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (2015). Partenaires en loisir: Organismes nationaux de loisir. Repéré à http://www.mels.gouv.qc.ca/nous-joindre/services-du-domaine-du-loisir/partenaires-en-loisir/#c7417
  3. Fédération québécoise de canot-kayac (1973). Guide des rivières du Québec. Montréal: Édition du jour. 286p.
  4. Fédération québécoise du canot-camping inc. (1982). Rivière et lacs canotables du Québec. Montréal: Les éditions de l'homme. 357p. (ISBN 2761902289)
  5. Canot-camping la Vérendrye (s.d.). Accueil: Qui sommes-nous?. Repéré à http://www.canot-camping.ca/index.asp?id=613
  6. Société des établissements de plein air du Québec (2015). Réserve faunique La Vérendrye: Activité: Chasse pêche et plein air: Canot (kayak)-camping. Repéré à: http://www.sepaq.com/rf/lvy/
  7. Fédération québécoise du canot et du kayak (1999). Guide des parcours canotables du Québec - Tome I Sud du fleuve Saint-Laurent et bassin de l'Outaouais. Ottawa: Broquet inc. 228p. (ISBN 2890004805) (v.1)
  8. Fédération québécoise du canot et du kayak (1999). Guide des parcours canotables du Québec - Tome II Nord du fleuve Saint-Laurent excluant le bassin de l'Outaouais. Ottawa: Broquet inc. 268p. (ISBN 2890005046) (v.2)
  9. Festival d'eau vive de la Haute-Gatineau (2011). Accueil: Historique. Repéré à http://www.gatineau.org/
  10. Gouvernement du Québec (2015). Loi sur la sécurité dans les sports. L.R.Q., c.S-3.1., art. 26. Repéré à http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/S_3_1/S3_1.htm
  11. Fédération québécoise du canot et du kayak (2002). Règlement de sécurité de la Fédération québécoise du canot et du kayak. 27p. Repéré à http://ancien.loisirquebec.com/doc/file/Cancamp.pdf
  12. Gouvernement du Québec (s.d.). Site touristique officiel du gouvernement du Québec: Sentier maritime du Saint-Laurent. Repéré à http://www.bonjourquebec.com/qc-fr/repertoire-attraits/piste-sentier/sentier-maritime-du-saint-laurent_105751529.html
  13. Sentier maritime du Saint-Laurent (2005). Le Sentier maritime: Le mandat de la FQCK. Repéré à http://www.sentiermaritime.ca/index.asp?id=523
  14. Fédération québécoise du canot et du kayak (2005). Guide des parcours canotables du Québec. Saint-Constant: Broquet inc. 455p. (ISBN 9782890006584)
  15. Fédération québécoise du canot et du kayak (2005). Le cadre conceptuel du Sentier maritime du Saint-Laurent. 20p. (ISBN 2891011813)
  16. Bélisle, Sarah. (2011, 6 mai). Tour de l'île en kayak: la Route bleue inaugurée. Le journal de Montréal. Repéré à http://www.journaldemontreal.com/2011/05/06/tour-de-lile-en-kayak-la-route-bleue-inauguree
  17. Trahan, B. (2012, 24 mai). La région a enfin sa Route bleue. La Presse. Repéré à http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/tourisme/201205/24/01-4528154-la-region-a-enfin-sa-route-bleue.php
  18. Stratégie Saint-Laurent (2012). Conférence de presse :Inauguration de la Route Bleue Haut-Saint-Laurent. Repéré à http://www.strategiessl.qc.ca/component/eventlist/details/26-conference-de-presse-inauguration-de-la-route-bleue-haut-saint-laurent
  19. Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (2015). Partenaire en loisir: Organismes nationaux de loisir. Repéré à http://www.mels.gouv.qc.ca/nous-joindre/services-du-domaine-du-loisir/partenaires-en-loisir/#c7411

Liens externes[modifier | modifier le code]