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La bande des Audis
Date de fondation 2014
Lieu Utrecht, Amsterdam, Oostzaan, Sittard, Aachen, Duisbourg, Munich, Oeding, Geel,
Territoire Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Années actives Depuis 2014
Ethnies présentes Marocains
Nombre de membres Environ 400 membres
Activités criminelles
Alliés

La Bande des Audis (en néerlandais : de Audi-bende), souvent dénommée « Plofkraak-maffia », est une organisation criminelle marocaine basée à Utrecht opérant des braquages explosifs aux Pays-Bas, en Belgique et plus particulièrement en Allemagne. Les membres sont connus pour leur énormes gofast en voiture de marque Audi sur l'autoroute A67 reliant l'Allemagne aux Pays-Bas et les nationales belges et néerlandaises entourant la ville de Turnhout (Belgique) reliant Eindhoven aux Pays-Bas.

Les Audi-bende popularisent le braquage explosif en Europe. Cette criminalité s'étend d'Utrecht jusqu'à Amsterdam et La Haye et sont commises dans des petits villages frontalières à quelques kilomètres des entrées d'autoroutes, favorisant la pratique du go fast.

Historique[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Dès la fin des années 1990, un milieu marocain organisé existe à Utrecht. Il naît des vagues d'immigration marocaines du Rif déclenchées par les crises économiques du Maroc de la fin du XIXe siècle. Son domaine de prédilection est le trafic de drogue et les braquages. Après Utrecht, les voyous marocains s'installent dans les plus grandes villes des Pays-Bas. Le milieu marocain à Utrecht se focalise dans la fin des années 2010 dans le braquage explosif qui consiste à repartir avec un butin de centaines de milliers d'euros en quelques minutes. La presse néerlandaise les surnomment la bande des Audis (en néerlandais : Audi Bende) grâce à leur activités criminelles et les gofast réalisés à vives allures, frôlant les 260 kilomètres par heure dans les autoroutes reliant l'Allemagne ou la Belgique aux Pays-Bas au bord d'une Audi noire volée - ou non - aux Pays-Bas[1]. Chaque braquage explosif est un risque d'une peine de dix ans d'emprisonnement selon la loi néerlandaise[2]. Selon la police néerlandaise, il s'agirait d'un nombre d'environ 250 personnes[3] âgés entre 18 et 30 ans, pour la majorité des Néerlandais d'origine marocaine opérant majoritairement en Allemagne grâce aux banques allemandes qui contiennent beaucoup plus de cash que les banques néerlandaises et belges. La bande des Audis est tout-de-même également active en Belgique et aux Pays-Bas[4].

Développement[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas enregistrent en 2016 un total de 79 braquages explosifs, en 2017 un nombre de 65 braquages explosifs. Des nombres à voir nulle part ailleurs dans le continent européen. Connus pour voler des voitures de marque Audi et n'hésitant pas à tirer sur la police, le réseau criminel fut considéré en 2018 comme étant l'un des plus actifs au monde dans le domaine de braquages explosifs par Europol[5]. Cagoulés, ils sont souvent 2 à 4 personnes à agir plus particulièrement dans les villes des Pays-Bas, de Belgique et surtout en Allemagne où plus de 20 faits ont été reconnus avoir été perpétré par un réseau néerlando-marocain[6]. Difficile pour la police de démanteler le réseau, ils enregistrent chaque mois des voitures allant à des 250 km/h sur les autoroutes allant d'Utrecht en Allemagne.

Le 10 février 2016, deux individus de 29 et 31 ans repartent aux Pays-Bas avec un butin de 122.000 euros après avoir commis un braquage explosif dans le village de Osnabrück. En octobre 2020, les deux individus sont condamnés à une peine de trois ans et trois mois.

Le 28 juin 2016, l'uns des criminels les plus importants du réseau, Anouar Taghi, est condamné à quatre ans de prison[7].

En avril 2017, la police de Düsseldorf arrête un Néerlando-Marocain âgé de 28 ans, jugé avoir commis un total de 17 braquages explosifs en Allemagne.

Depuis 2018, le réseau attaque la Belgique dans la région flamande. Ils auraient commis depuis début 2018 au moins une vingtaine de braquage explosif[8]. Le 4 juin 2018, 400 000 euros sont volés à Kinrooi par la bande des Audis à Utrecht. Quelques jours plus tard, la banque Bpost de Lommel explose à son tour.

Le 17 octobre 2018, une impressionnante confrontation a lieu entre des membres de la bande et la police néerlandaise. Les membres ont marqué leur territoire dans les environs de Munich après que la région NRW d'Allemagne aient pris des précautions autour de leur banque. Après une série de sept braquages explosifs ayant dérivé un butin de minimum 523.000 euros, la police allemande parvient à intervenir vers 2h et demie du matin lorsque la bande est en action. Lorsque Marwan K., âgé de 27 ans, prend la fuite au bord de sa Audi RS5, il est poursuivi par une unité d'intervention, très bien informés sur la présence de la bande des Audis sur le territoire allemand. L'unité tirent au moins 30 fois en direction de Marwan K., touché de deux balles sur son épaule gauche.

Les enquêtes révèlent que la bande démantelée est divisée en deux clans de six personnes, tous possédant la nationalité néerlandaise et d'origine marocaine. Elles révèlent également que la bande des Audis compte désormais 400 membres et auraient en ces six dernières années, commis un nombre d'environ 300 braquages explosifs[9].

Membres[modifier | modifier le code]

Braquage explosifs commis par pays
Pays-Bas Allemagne Belgique
79 318 x
5,5 tonnes 3,6 tonnes
2011 6,5 tonnes 3,6 tonnes
2019 62 tonnes 3,6 tonnes
  • Le 23 février 2015, Achraf L., Abdelaziz A. et Aymad A. commettent un braquage explosif et sont poursuivis par la police néerlandaise en direction d'Anvers. Lorsque la voiture dépasse la frontière belgo-néerlandaise et est pourchassée par la police belge, un passager de l'Audi sort une kalachnikov et tire en direction des policiers. L'Audi prend ensuite l'autoroute E34 en direction d'Eindhoven. Lorsque les pneu du véhicule sont usées, les assaillants quittent le véhicule en fuyant à pied, et en tirant à la kalachnikov vers des policiers belges présents à 100 mètres de distance. Une balle franchit la par-brise d'un véhicule de police, à quelques centimètres d'un passager policier. A l'aide d'un hélicoptère et des services spéciaux, la police belge arrive à intercepter les trois assaillants. Un an et demi plus tard, Achraf et Abdelaziz sont condamnés à 18 ans de prison. Aymad est quant à lui condamné à 20 ans de prison.
  • En février 2016, Mohammed H. et Redouan A., deux Néerlando-Marocains d'Utrecht trouverent la mort suite à un accident en plein gofast entre la frontière allemande et néerlandaise à Krefeld[10]. La police allemande découvre un butin de plus de 600 000 euros dans le véhicule accidenté[11]. Le conducteur Yassin C., gravement blessé, s'en sort indemne[12].
  • Le 8 mars 2016, Sadik C. trouve la mort après un accident commis en Audi RS4 en compagnie de Kevin H. et Anouar Taghi. Les assaillants prennaient la fuite direction Utrecht avec un énorme butin, poursuivis par la police à une vitesse allant jusqu'à 240 kilomètres par heure.
  • Le 23 juin 2017, un montant de 428.000 euro est dérobé d'une banque en Allemagne. Les fuyards prennent ensuite la fuite direction Utrecht au bord d'une Audi. Deux jours plus tard, ils attaquent de nouveau une banque à Wesel, repartant avec un montant de 106.000 euros. Prenant la fuite à une vitesse de 250 kilomètres par heure avec la police à leur poursuite, ils accidentent leur véhicule dans un rond-point à Utrecht avant d'être arrêté par la police[13].
  • En octobre 2018, la police allemande arrête un homme de 47 ans et deux femmes pour des braquages explosifs commis aux Pays-Bas et en Allemagne[14].
  • En décembre 2018, Mohamed G. est condamné à trois ans de prison pour un braquage explosif commis à Emsdetten, Rheine et Wesel[15].
  • En mars 2019, un membre de 28 ans est arrêté à Utrecht pour avoir commis au total 54 braquages explosifs dans des banques[16].
  • En avril 2020, Zaïd S., Houssain El H., Bilal L., Anass M. et Rafie D. sont condamnés à Düsseldorf pour plusieurs braquages explosifs commis en Allemagne[17].
  • Le 26 avril 2020, un Néerlando-Marocain de 34 ans est arrêté en Allemagne pour un braquage explosif impressionnant[18].
  • Le 15 juillet 2020, Marwan K. et cinq de ses acolytes sont apparus devant le juge à Munich pour une série de sept braquages explosifs ayant dérobé un butin de 523.000 euros.

Enquêtes[modifier | modifier le code]

Depuis la fin des années 1970, un groupe criminel bastiais nommé d'après le bar où ils se réunissaient, le gang de la Brise de Mer, a pris l'ascendant sur les autres groupes criminels en Haute-Corse. Il se crée un capital de base grâce aux braquages effectués sur le continent avant de le réinvestir sur l'île. Il s'immisce dans l'économie et la vie sociale de l'île jusqu'à l'influencer partiellement. Depuis 2008, l'augmentation des règlements de compte laisse entrevoir une redistribution des cartes du banditisme insulaire en Haute-Corse[19].

Condamnations[modifier | modifier le code]

Anouar Taghi[modifier | modifier le code]
Affaire de la maison-d'arrêt d'Ajaccio[modifier | modifier le code]
  • Le 7 juin 1984, un commando de militants nationalistes composé de Pierre Albertini, Bernard Pantalacci, Pantaléon Alessandri et Jean Dominique Vesperini, investissait la Maison d'arrêt d'Ajaccio. Jean-Marc Leccia et Salvatore Contini étaient abattus dans leur cellule.
  • Paul Andreani était assassiné à Ajaccio le 8 janvier 1986.
  • Jean Alfonsi et Henri Rossi décédaient de mort naturelle…

Ainsi disparaissaient les principaux protagonistes de l'affaire de l'enlèvement de Guy Orsoni. Le FLNC revendique cette action qui « entre dans le cadre des représailles nécessaires après l’assassinat politique de notre militant Guidu Orsoni. Bien que réaffirmant notre volonté d’une solution politique, nous ne saurions admettre que l’on puisse impunément s’attaquer à nos militants ». L'affaire Orsoni reste cependant floue, et si les assassins présumés de ce dernier faisaient partie du milieu, il n'est pas établi que Guy Orsoni, encore très jeune lorsqu'il a été enlevé, possédait des liens autres que familiaux avec le milieu. La piste d'une erreur sur la personne a été évoquée (Guy Orsoni conduisait la voiture de son oncle Roger au moment de son enlèvement).

Affirmation de certains individus du Valinco[modifier | modifier le code]

À partir de 1983-84, des individus originaires du Valinco, jusqu'alors connus pour se livrer à des vols à main armée sur le continent, commencent à opérer en Corse du Sud en faisant alliance avec des individus implantés à Ajaccio. Les truands Christian Leandri, Dominique Paoli, Gerard Franchi, Gérard Battini, Bernard Pietri, Antoine Motta s'affirment dans le racket, l'implantation et l'exploitation de machines à sous. Ils s'opposent à l'équipe dirigée par Jean-Pierre Leca. S'ensuit une nouvelle série de règlements de comptes. Assassinats et tentatives d'assassinat se succèdent (3 juin 1986 : les frères Polverelli ; le 21 septembre 1987 : Motta et Pietri ; 17 février 1988 : Gérard Battini ; 19 juillet 1989 : Gérard Franchi ; le 16 novembre 1990 : Christian Leandri ; 21 décembre 1990 : Dominique Paoli et Dominique Pantalacci…)[20].

En 1993, les services spécialisés considéraient que ces différentes éliminations physiques avaient mis le « Valinco » hors d'état d'opérer dans la région d'Ajaccio.

Jean Jérôme Colonna dit « Jean-Jé »[modifier | modifier le code]

Jean-Jé Colonna était, avant sa mort, un élément incontournable du crime organisé en Corse du Sud. Tout le monde avait planché sur lui, le fisc a beaucoup travaillé en vain. Vérifications faites, aucune procédure n'était diligentée à l'encontre de M. Colonna ; aucune condamnation ne figure à son casier judiciaire.

Réactions politiques[modifier | modifier le code]

« La bande des Audis est composée de centaines de criminels qui commettent des braquages explosifs en Allemagne. Ils utilisent la voiture de marque Audi pour les gofast. Cette organisation est très structurée. Une équipe commet les braquages explosifs, une autre s'occupe des vols des Audis, une autre est dans le logistique.[21]. »

— André Bouwman (nl), Porte parole de la criminalité liée aux véhicules en mai 2019.

Milieu Corse : simple crime organisé ou véritable mafia ?[modifier | modifier le code]

La Corse est une île de la Méditerranée qui a longtemps été pauvre et oubliée de sa métropole continentale. Sa société traditionnelle clanique possède une culture des armes et du clientélisme, a un sens de l'honneur et un orgueil exacerbé et recèle des individus soupçonnés d'activités criminelles mais très bien intégrés au tissu socio-économique.

Tout semble la rapprocher de ses cousines siciliennes Cosa Nostra ou Stidda mais il existe une différence notable, le crime organisé corse n'est pas constitué de « familles criminelles » pérennes avec une zone d'influence et une organisation qui se transmet de génération en génération. Ses groupes sont éphémères au gré des incarcérations et du décès de ses membres et de ses chefs. De plus leur histoire locale est récente et date des années 1970. Au contraire des mafias italiennes, le crime organisé s'est formé sur le continent et non pas sur l'île. Selon certains, le crime organisé corse n'est pas une mafia[22]. Selon d'autres, en revanche, le crime organisé corse présente la plupart des caractéristiques d'une mafia, notamment en raison de ses liens étroits avec les institutions et les sphères politico-économiques. Bien sûr, son organisation horizontale fait qu'elle n'a rien à voir avec le modèle sicilien, mais elle présente cependant des ressemblances notables avec les systèmes mafieux de la région napolitaine ou de certains Pays de l'Est.

Lutte contre le crime organisé corse[modifier | modifier le code]

En octobre 2012, à la suite du meurtre de l'avocat Antoine Sollacaro, le premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce une série de dix mesures pour lutter contre le crime organisé. Il souhaite porter une attention toute particulière pour lutter contre le blanchiment, notamment dans l'immobilier, le sport (le foot, la boxe et le kick-boxing), ainsi qu'aux procédures de marchés publics, aux autorisations d'urbanisme sur le littoral[23].

Parmi les mesures annoncées figurent :

  • la création d'une cellule interministérielle de coordination, animée par le cabinet du premier ministre, elle décidera notamment de missions d'inspection et de soutien au préfet de Corse et aux services territoriaux de l’État pour l'exercice de leur mission de contrôle. Elle fixera les axes du contrôle fiscal en Corse[24].
  • le renforcement de moyens d'enquêtes spécialisés pour identifier les circuits mafieux et enquêter sur les mouvements de patrimoine et les flux financiers irréguliers. Quatorze policiers spécialisés dans la lutte contre la délinquance financière seront affectés à la gendarmerie.
  • le renforcement du Groupement d'Intervention Régional (GIR)[24].
  • le renforcement de la coordination entre les parquets[24].
  • enfin, le pôle économique et financier de Bastia sera renforcé en juges d'instruction[24].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ian Fleming cite l'Union corse dans son roman Au service secret de Sa Majesté : « « Je suis le chef de "l'Union corse" », déclare cet homme. L'Union Corse, plus meurtrière et peut-être plus ancienne que l'Union Sicilienne : Cosa Nostra. Bond savait qu'il contrôlait la plupart du crime organisé en France métropolitaine et dans leurs colonies : le racket, la contrebande, la prostitution et l'élimination des gangs rivaux »[25]. (Ian Fleming, On Her Majesty's Secret Service).
  • Le retour de la mafia corse, Le Monde, 22 mai 2006
  • Hélène Constanty, Corse, l'étreinte mafieuse, éditions Fayard (2017).
  • « Le milieu étouffe la Corse », entretien avec Jacques Follorou et Vincent Nouzille, L'Express, 10 mai 2004
  • Jacques Follorou et Vincent Nouzille, Les Parrains corses, Fayard, 2004, (ISBN 2213617597)
  • Grégory Auda, Bandits corses. De la pègre du maquis au grand banditisme, Éditions Michalon, 2005.
  • Patrice Chairoff, Dossier B… comme barbouze, Éditions Alain Moreau, 1975.
  • Thierry Colombié Les Héritiers du Milieu, au cœur du grand banditisme - de la Corse à Paris, Éditions De La Martinière (2013).
  • Poggioli Pierre Corse : Entre néo-clanisme et mafia ?, Fiara éditions, (Juin 2013)
  • {{Ouvrage}}
  • Jacques Follorou, Parrains corses, la guerre continue, Paris, Plon, , 336 p., 14cm x 22cm, broché, non illustré (ISBN 225927675X, EAN 978-2259276757).

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Horace 62 : film franco-italien d'André Versini sorti en 1962. Le film met en scène une guerre entre deux clans corses en plein Paris.
  • Au service secret de Sa Majesté : film britannique de Peter Hunt, sorti en 1969, adaptation cinématographique du roman Au service secret de Sa Majesté de Ian Fleming, mettant en scène James Bond, et l'aide qu'il reçoit de l'Union corse.
  • Les Hommes : film français de Daniel Vigne sorti en 1972. Le film raconte l'histoire de Fantoni, un truand corse de Marseille, sortant de prison, qui décide de se venger de ses anciens associés qui l'ont trahi.
  • Flic ou voyou : film français de Georges Lautner sorti en 1979, dans lequel un commissaire est envoyé à Nice pour s'infiltrer dans le milieu, il est confronté, entre autres, au « gang des Corses » d'Achille Volfoni.
  • L'Indic : film français de Serge Leroy, sorti en 1983, mettant en scène l'enquête d'un inspecteur de police (l'Inspecteur Bertrand) sur le « clan des Corses ».
  • Mafiosa, le clan : Série française de Hugues Pagan crée en 2006, sur un clan mafieux corse dirigé par une femme, Sandra Paoli.
  • American Gangster : film américain réalisé par Ridley Scott, sorti en 2007. Il raconte la carrière criminelle de Frank Lucas, trafiquant d’héroïne, qui lors de sa tentative d'assassinat soupçonne « les Corses » de la French Connection à qui il fait concurrence.
  • Le piège américain : film québécois de Charles Binamé, sorti en 2008 ; l'un des personnages principaux est Paul Mondoloni (joué par Gérard Darmon), un parrain corse de la French Connection.
  • Un prophète : film français de Jacques Audiard, sorti en 2009, sur le milieu carcéral. Malik El Djebena tente de s'imposer dans une prison tenue par César Luciani, chef du milieu corse de la prison.
  • Le Dernier Clan : film français de Magà Ettori sorti en 2012[26],[27]. Ce film révèle l'histoire de la journaliste Hiram Orsoni qui enquête sur la mafia corse.
  • Les Apaches : film français de Thierry de Peretti, sorti en 2013. Inspiré de faits réels, ce film raconte l'histoire de quatre jeunes de la région de Porto-Vecchio, qui se retrouvent menacés par des truands locaux après avoir cambriolé et squatté une résidence secondaire.
  • De guerre lasse : film français d'Olivier Panchot, sorti en 2014. Le fils d'un caïd retiré des affaires revient à Marseille après quatre ans d'absence, il est confronté aux clans corses et aux équipes des Quartiers Nord qui se partagent la ville.
  • La French : film français de Cédric Jimenez, sorti en 2014. Le film revient sur le parcours du juge Pierre Michel (assassiné à Marseille en 1981), et en particulier sa lutte contre les réseaux de la French Connection dans les années 1970.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Cookies op AD.nl | AD.nl », sur www.ad.nl (consulté le )
  2. (nl) « Zo gaat de Audi-bende te werk - Reporters Online », Reporters Online,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (nl) « 'Nederlandse bende zit achter tientallen plofkraken Duitsland' », sur Trouw (consulté le )
  4. (nl) « Ze stelen Audi's, blazen pinautomaten op, schieten op de politie: de plofkraak-maffia », sur panorama.nl, (consulté le )
  5. (nl) « Twee Nederlanders gepakt voor Duitse plofkraak », sur www.crimesite.nl (consulté le )
  6. « Het Dagblad van het Noorden maakt gebruik van cookies », sur toestemming.ndcmediagroep.nl (consulté le )
  7. (nl) Admin, « Plofkraker Audibende veroordeeld tot 4 jaar cel na dodelijk ongeval Meppen », sur Boevennieuws.pro, (consulté le )
  8. « Privacy settings », sur hln.be (consulté le )
  9. (nl) « ‘Audi-bende’ voor Duitse rechter: voor het eerst ook een vrouw (24) », sur ad.nl (consulté le )
  10. « Utrechtse inbrekers rijden zich dood in Duitsland », sur RTV Utrecht (consulté le )
  11. (nl) « Weer Nederlandse plofkraker dood », sur Telegraaf, (consulté le )
  12. (nl) « Leden ’Audi-bende’ bekenden politie », sur Telegraaf, (consulté le )
  13. (nl) « ‘Audi-bende’ voor de rechter, plofkraken blijven probleem in Duitsland », sur nos.nl (consulté le )
  14. (nl-BE) « Duitse politie pakt leden Nederlandse Audi-bende op die vermoedelijk ook in ons land plofkraken pleegde », sur Het Nieuwsblad (consulté le )
  15. (nl) « Vijf Utrechters uit Audi-bende voor jaren de cel in na plofkraken in Duitsland », sur ad.nl (consulté le )
  16. (nl) « Bosch lid (28) van Audi-bende opgepakt na plofkraken in Duitsland: criminelen bliezen 54 geldautomaten op », sur ed.nl (consulté le )
  17. (nl) « Zes leden ‘Audi-bende’ voor Duitse rechter wegens reeks plofkraken », sur ad.nl (consulté le )
  18. (nl) Konrad Adenauer, « PLOFKRAAKVIDEO: Audi-bende slaat weer toe in Duitsland », sur autobahn.eu, (consulté le )
  19. « Sale temps pour la Brise de Mer », Le Monde du 12 février 2009
  20. http://www.investigateur.info/affaires/corse/articles/rapport.html
  21. (nl) « Strijd tegen ‘crimineeltjes van de Audi-bende’ is een ‘constante wapenwedloop’, zeggen experts », sur destentor.nl, (consulté le )
  22. Le Point n.2027 du jeudi 21 juillet 2011 : "La mafia en France" p.49
  23. https://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/22/corse-reunion-a-matignon-avant-l-annonce-de-mesures-specifiques_1778821_3224.html
  24. a b c et d http://www.leparisien.fr/politique/corse-ayrault-annonce-10-mesures-pour-lutter-contre-le-crime-organise-22-10-2012-2255539.php
  25. http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,910391-1,00.html
  26. LE DERNIER CLAN : Bande Annonce
  27. Site officiel LE DERNIER CLAN

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Michel Verne, Juges en Corse, Robert Laffont, , 194 p. (lire en ligne)