Saint-Jean-d'Ardières
Saint-Jean-d'Ardières | |
Le château de Pizay. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Didier Jaffre 2020-2026 |
Code postal | 69220 |
Code commune | 69211 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Jean-d'Ardiérois |
Population | 4 514 hab. (2016 ) |
Densité | 363 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 07′ 37″ nord, 4° 44′ 19″ est |
Altitude | Min. 172 m Max. 245 m |
Superficie | 12,44 km2 |
Élections | |
Départementales | Belleville |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
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Saint-Jean-d'Ardières est une ancienne commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le , elle fusionne avec Belleville pour former la commune nouvelle de Belleville-en-Beaujolais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Villié-Morgon | Corcelles-en-Beaujolais | Dracé | ||
Cercié | N | Taponas | ||
O Saint-Jean-d'Ardières E | ||||
S | ||||
Saint-Lager | Belleville |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]En 1332, les écrits rapportent que Saint-Jean-d’Ardières fut presque intégralement détruite (Seules les fondations du Château de Pizay furent laissées intactes) et que le Baron de Callar fut porté disparu. Le village fut de nouveau peuplé en 1334 soit 3 ans avant le début de la Guerre de Cent Ans.
- Bénédictin qui passa sous la dépendance de l'île Barbe.
- Relevait de l'archiprêtré d'Anse.
- Anciens fiefs de L'Écluse (marquisat), de Pizay et de Jasseron.
Par un arrêté préfectoral du applicable au , elle fusionne avec Belleville pour former la commune nouvelle de Belleville-en-Beaujolais[1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2016, la commune comptait 4 514 habitants[Note 1], en évolution de +34,87 % par rapport à 2010 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code].
- La maison des Beaujolais offre un intéressant point de départ à une découverte du vignoble. Inaugurée en 1952, véritable nouveauté à une époque où les lieux de ce type étaient rares, elle est située le long de la nationale qui, jusqu'à l'ouverture de l'autoroute, voyait défiler les amateurs de soleil et de douceur méditerranéenne. Elle donne au visiteur un aperçu complet de l'ensemble des appellations beaujolaises et le guide dans ses achats.
- Le château de Pizay date des XIVe et XVIIe siècles. Situé au milieu de 50 hectares de vignes, avec un jardin à la française, il abrite un hôtel et un SPA.
- La chapelle de Brouilly, appelée Notre-Dame-du-Raisin ou Madone de Brouilly, est une chapelle votive consacrée à la Vierge pour qu'elle détourne la grêle, les gelées et autres fléaux (oïdium) de la vigne. Depuis 1857, la Dame est l'objet chaque d'un pèlerinage.
- L'aérodrome de Belleville, qui permet une activité essentiellement tournée vers l'ULM, se trouve sur la commune.
- L'église comprend notamment un vitrail patriotique avec un monument aux morts mentionnant le nom des soldats de la commune tués durant la Première Guerre mondiale, surmonté d'un ange immaculé porteur de la palme des martyrs.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Victor, Germain Roux (dit "Cossieux") (1922-1945), fils de César (1884-1927), directeur des Etablissements C.Roux et fils, et de Blanche Mulsant (1884-1968), Lieutenant l'Armée Secrète, groupe Périclés; instructeur puis chef de groupe à Lyon. Mort pour la France, Croix de guerre 39/45 avec palme, Légion d'Honneur, Médaille de la Résistance. Il grandit à Belleville mais est né à Saint-Jean-d'Ardières.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Emmanuel Aubry, « Arrêté relatif à la création de la commune nouvelle de Belleville-en-Beaujolais », Recueil des actes administratifs spécial n°69-2018-089, (lire en ligne [PDF]).
- « Belleville-en-Beaujolais : une direction tricéphale pour la commune nouvelle », Le Progrès, (lire en ligne)
- « Frédéric Pronchery est le nouveau maire de la commune nouvelle », Le Progrès, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.