Robert Rubin
Robert Rubin | |
Fonctions | |
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5e président du Conseil des relations étrangères des États-Unis | |
En fonction depuis (16 ans et 10 mois) |
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Avec | Carla Anderson Hills |
Président | George W. Bush Barack Obama |
Prédécesseur | Peter George Peterson |
70e secrétaire du Trésor des États-Unis | |
– (4 ans, 5 mois et 21 jours) |
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Président | Bill Clinton |
Gouvernement | Administration Clinton |
Prédécesseur | Lloyd Bentsen |
Successeur | Lawrence Summers |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | New York (New York) (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Profession | Consultant |
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Robert Edward Rubin, né le à New York, est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il est secrétaire au Trésor entre 1995 et 1998 dans l'administration du président Bill Clinton puis président du Council on Foreign Relations depuis 2007. Il est accusé de porter une responsabilité majeure dans la quasi faillite de la banque Citigroup.
Biographie
Diplômé en économie d'Harvard College et en droit de la Yale Law School, Robert Rubin commence une carrière d'avocat avant de rejoindre en 1966 la banque d'investissement Goldman Sachs, où il remplit plusieurs fonctions jusqu'à devenir coprésident de 1990 à 1992.
Peu après l'installation à la Maison-Blanche de Bill Clinton en janvier 1993, Robert Rubin est nommé par celui-ci directeur du Conseil économique national, nouvellement créé. Il quitte cette fonction le pour devenir secrétaire du Trésor et le demeure jusqu'en juillet 1999.
En 1998, avec Alan Greenspan et Lawrence Summers, il convainc la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) d'abandonner toutes les barrières qui « entravaient » le marché des dérivés de crédits vendus de gré à gré.
Avec la même « troïka », il pousse à l'adoption de la Gramm-Leach-Bliley Act Financial Services Modernization Act de 1999 qui met en place les services de banques universelles, rompant la séparation traditionnelle entre banque de dépôt et banque d'investissement, en opposition avec les leçons tirées de la crise de 1929.
En octobre 1999, il rejoint la banque new-yorkaise Citigroup, dont il est président par intérim en 2007. Très critiqué pour sa responsabilité dans la déconfiture de l'établissement, il annonce le sa démission avec effet immédiat de sa fonction de « conseiller spécial » sans responsabilité exécutive[1]. Rubin a reçu plus de 17 millions $ en compensation de Citigroup et 33 millions $ en stock options à partir de 2008[2]. Sa rémunération totale chez Citigroup entre 1999 et 2009 est de 126 M $[3].
Depuis 2008, il est membre de l'Africa Progress Panel, une fondation basée à Genève et présidée par Kofi Annan.[réf. souhaitée]
Il participe à la réunion du Groupe Bilderberg de 2013 et 2015[4],[5].
Notes et références
- (en) Robert Rubin quits Citigroup amid criticism, reuters.com, 9 janvier 2009
- (en) [1], Forbes, 25 novembre 2008,
- (en) "Rethinking Bob Rubin From Goldman Sachs Star to Crisis Scapegoat" Bloomberg
- (en) « Osborne, Clarke and Balls to attend Bilderberg Group meeting », Telegraph.co.uk, (lire en ligne)
- (en) « Bilderberg members: Who's going to the 2015 secret summit? », Telegraph.co.uk, (lire en ligne)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) Robert Rubin: What meltdown? sur money.cnn.com