République des Corsaires

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République des Corsaires
République des Pirates

17061718

Drapeau
Description de cette image, également commentée ci-après
Les Bahamas actuels incluant Nassau.
Informations générales
Capitale Nassau
Langue(s) Anglais et français

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La République des Corsaires, ou République des Pirates, est le nom du repaire formé, à partir de 1706 et jusqu'en 1718, par d'anciens corsaires, devenus pirates, à Nassau, sur l'île de New Providence, dans les actuels Bahamas (Caraïbes).

Description[modifier | modifier le code]

Bien que n'ayant jamais constitué un État organisé au sens propre du terme, cette république fut régie, tout au long de son existence, par son propre code de lois indépendant. Les activités qu'y développèrent les pirates membres provoquèrent de nombreux dégâts sur le commerce et la navigation antillaise, jusqu'à ce qu'un gouverneur britannique fraîchement nommé en 1718, Woodes Rogers, ne restaure l'autorité coloniale en mettant fin à la présence pirate à Nassau. Il utilisa les pardons royaux et les forces militaires pour éradiquer la Piraterie dans les Caraïbes.

La République des Corsaires était peuplée d'anciens corsaires, devenus pirates par désertion notamment, et d'anciens fugitifs qui s'étaient échappés des colonies espagnoles voisines.

Une proclamation publiée le 5 septembre 1717, par George Ier de Grande-Bretagne, promet le pardon royal pour toutes les infractions de piraterie, la condition étant la reddition au plus tard le 5 septembre 1718, étendu plus tard au 1er juin 1719.

Cela marque la fin de la République des Corsaires.

Postérité[modifier | modifier le code]

La République des Corsaires est visible dans le jeu vidéo Assassin's Creed IV: Black Flag.

C'est aussi une bonne partie du thème de l'action de la série Black Sails, ayant pour toile de fond la République des Pirates et la lutte de ces derniers contre les Anglais.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lindley S. Butler (2000). Pirates, Privateers, and Rebel raiders of the Carolina Coast. Chapel Hill & London. The University of North Carolina Press. P. 12. (ISBN 0-8078-2553-0)
  • Brigham 1911, pp. 176-180.
  • Jean-Marie Quéméner, La République des Pirates, 2019.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]