Préaux (Ardèche)

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Préaux
Préaux (Ardèche)
Église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Ay
Maire
Mandat
Christian Roche
2020-2026
Code postal 07290
Code commune 07185
Démographie
Population
municipale
711 hab. (2021 en augmentation de 5,96 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 37″ nord, 4° 39′ 51″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 980 m
Superficie 22,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Préaux
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Préaux
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Préaux

Préaux est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Sur un large plateau du piémont ardéchois.

La commune de Préaux s'étend au sud de la rivière d'Ay sur une vaste surface vallonnée de 22 km2. Les altitudes évoluent depuis 353 m au pont des Gauds jusqu'à 989 m au-dessus du col du Juvenet. On trouve aussi, à 884 m, l'ancien château de Seray, qui dépendait au XIIIe siècle de la seigneurie de Mahun.

Le village s'est développé sur un plateau en pente entre les deux ruisseaux de la Couranne et du Furon. Sur le reste de la commune, des fermes et des hameaux dispersés ont cultivé les reliefs les plus abordables. L'agriculture s'est plutôt bien maintenue jusqu'à présent, mais a quand même laissé s'emboiser les surfaces les plus escarpées.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 945 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,8 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records PREAUX SA (07) - alt : 525m, lat : 45°08'24"N, lon : 4°39'54"E
Records établis sur la période du 01-01-1995 au 28-02-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 3,7 6,6 10,1 13,8 15,8 15,6 12 9,2 4,2 1,4 7,8
Température moyenne (°C) 3,6 4,4 7,9 11,1 14,9 19 21,3 20,9 16,8 12,9 7,3 4,2 12
Température maximale moyenne (°C) 6,6 7,8 12,1 15,6 19,6 24,2 26,8 26,3 21,6 16,6 10,4 7,1 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−10,2
30.01.05
−13,9
05.02.12
−11,9
01.03.05
−3,4
08.04.03
1,4
07.05.1997
4,8
02.06.06
7,5
10.07.07
7
30.08.1998
2,4
25.09.02
−3
29.10.1997
−7,7
22.11.1998
−11,9
15.12.01
−13,9
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
19,2
20.02.1998
22,3
17.03.04
26,7
25.04.07
31
24.05.09
36,3
29.06.19
37,9
24.07.19
38
13.08.03
31,9
14.09.20
26,6
01.10.19
21,5
08.11.15
17,5
23.12.12
38
2003
Précipitations (mm) 56,1 39,2 44,9 68,6 89,3 60,5 66,6 62,9 79,2 116,4 124,9 61,2 869,8
Source : « Fiche 7185001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

La partie septentrionale de la commune est bordée par l'Ay, un affluent direct du Rhône sur sa rive gauche.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Préaux est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,2 %), prairies (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Comme dans toutes les communes du piémont ardéchois, les premiers habitats datent certainement de très longtemps. Les preuves écrites les plus lointaines datent des années 1000 avec un nom latinisé en Pradella. Le nom a ensuite pris diverses formes et on hésite encore dans la prononciation entre Préaux (pour les gens de l'extérieur) et Preaux (« pro ») (pour les locaux).

Au XIXe siècle, la population de la commune est montée jusqu'à 1 401 habitants en 1881. L'exode rural l'a fait ensuite descendre très bas, jusqu'à 505 habitants seulement en 1982. Depuis, elle a repris une courbe ascendante, avec 643 habitants en 2011.

En parallèle, la commune s'est équipée. En 1997, le rachat du bâtiment de l'école privée a permis d'aménager un local de poste, un bar restaurant et sept logements. Le village est pourvu d'un terrain de foot, d'un boulodrome, d'une salle des fêtes, d'un théâtre de verdure, d'un parc pour enfants et d'une bibliothèque. Une galerie d'art privée s'est aussi installée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1977 M. Dumont SE  
mars 1977 mars 1983 Paul Sotton    
mars 1983 juin 1995 Charles Fourel    
juin 1995 En cours
(au )
Christian Roche[12],[13] SE Cadre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

En 2021, la commune comptait 711 habitants[Note 3], en augmentation de 5,96 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1691 0071 2571 2281 1341 1821 3301 3271 410
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4551 3901 3201 3571 3441 4011 3341 3031 325
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2951 2811 1261 0571 0041 0061 001816718
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
637554505505511514559556643
2015 2020 2021 - - - - - -
671709711------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au XIXe siècle, la population de la commune est montée jusqu'à 1 401 habitants en 1881. L'exode rural l'a fait ensuite descendre très bas, jusqu'à 505 habitants seulement en 1982. Depuis, elle a repris une courbe ascendante, avec 643 habitants en 2011.

Préaux dans son environnement.

Associations et Culture[modifier | modifier le code]

Le tissu associatif de Préaux est assez riche, avec une quinzaine d'associations : Anciens combattants, Sapeurs pompiers, Club des Trois vallées (aînés), Foyer des jeunes, École Plus (cantine et périscolaire), ACCA, Les déterreurs du mont Seray (vènerie sous terre),

  • Amicale boule, Seray (gym et yoga), Randonnées, foot au sein de l'Union Sportive du Val d'Ay.
  • Bibliothèque « Les Buveurs d'encre », Préaux en Scène, Cancabièle (organisation d'évènements culturels).
  • La Galerie de peinture

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église paroissiale de Préaux (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au diocèse de Viviers[18].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture et artisanat[modifier | modifier le code]

L'agriculture résiste bien sur la commune avec encore quinze exploitations : des élevages de bovins, caprins ou brebis. Les chèvreries produisent en particulier des fromages d'appellation « caillé doux de Saint-Félicien ». Certaines développent la vente directe.

Dans le domaine du bâtiment, plusieurs artisans sont installés sur la commune.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

  • École publique avec une 3e classe ouverte en 2012. Cantine.
  • Bibliothèque.
  • Terrain de foot, boulodrome.
  • Salle des fêtes, théâtre de verdure, parc pour enfants.
  • Poste, café restaurant l'Effet Local (produits du terroir et de l'agriculture locale), boucherie charcuterie, boulangerie épicerie.
  • Chambres d’hôtes La Pradella

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les ruines du château de Seray[modifier | modifier le code]

Il ne reste que des ruines de l'ancien château de Seray.

Le château de Seray, sur une crête à 880 m d'altitude, occupait un poste d'observation privilégié, tant du côté de Préaux que de Satillieu, mais aussi sur tout le plateau d'Annonay.

Il a peut-être été d'abord un poste militaire romain sur la voie qui menait de Tournon à la région du Puy.

Il a été ensuite place forte, avec une tour d'observation et deux corps de bâtiments d'une superficie totale de 400 m2. C'est là qu'à certaines époques, la population venait abriter ses récoltes et ses richesses en cas de danger. Au XIIIe siècle il appartenait aux seigneurs Pagan de Mahun.

Aujourd'hui, il ne reste plus que des ruines de ses larges murs, de plus en plus envahis par la végétation. On peut l'approcher en voiture par le chemin goudronné qui part du hameau de Malatray vers La Chavas. Mais la fin du sentier a tendance à s'embroussailler et la végétation empêche toute vue lointaine. Par contre, avant d'arriver au château, un sentier sur la gauche mène à un sommet qui offre une large vue panoramique.

L'église et le village[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église.
Une croix érigée en 1587, après la peste de 1522.

L'église Saint-Didier de Préaux frappe déjà de loin par sa taille imposante. Elle a été construite dans les années 1870 pour une commune qui comptait 1400 habitants. À l'intérieur, l'imitation du style gothique a été poussée assez loin, avec de multiples fûts de colonnes qui soutiennent des voûtes à nervures. Cet édifice relativement récent abrite quand même trois mobiliers plus anciens : deux stalles individuelles vénérables et, à droite près du chœur, un bénitier en pierre ouvragée estimé du XVe siècle.

À côté de l'église, une « croix de peste » (avec des bubons en reliefs), date de 1587. Elle était censée éviter les ravages déjà causés au village en 1522.

Dans le village, les maisons les plus typiques se situent à l'extérieur de la large route, On peut retrouver quelques sculptures sur les maisons les plus anciennes : des têtes sculptées dans le granite sur la façade de la mairie, sur le lavoir du village et au hameau de Seyaret ; un mur incrusté d'une enseigne de bottier ; des linteaux sculptés et travaillés.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
  • Abbé Hilaire, Monographie de Satillieu, 1938.
  • Guide de l'Union Touristique Ardèche Verte, 1991.
  • Office de tourisme du Val d'Ay
  • Bulletins municipaux
  • Articles du Dauphiné libéré, et notamment reportages du 28 août 2014 de François Bassaget.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Station Météo-France « Préaux Sa » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Préaux Sa » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  12. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  13. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis.