Perruel
Perruel | |
![]() École-mairie de Perruel. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Code postal | 27910 |
Code commune | 27454 |
Démographie | |
Gentilé | Perrueliens |
Population municipale |
467 hab. (2018 ![]() |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 45″ nord, 1° 22′ 33″ est |
Altitude | Min. 46 m Max. 143 m |
Superficie | 5,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.perruel.fr |
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Perruel est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Ses habitants se nomment des Perruelien(ne)s.
Géographie[modifier | modifier le code]
Cette commune de la vallée de l'Andelle est située entre Vascœuil et Perriers-sur-Andelle.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Perruel est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Perrol en 1216, Perruel dès 1249, et latinisées Perrolium, Petrolium au XIIIe siècle[5].
Ce nom est à mettre en relation avec Perriers (Perarios vers 1025)[5], toponyme d'un type très commun en Normandie, généralement latinisé en Piri ou Perarii et qui signifie « poiriers » dans les parlers de l'Ouest, dont le normand. Perruel remonterait plus précisément à un type *Perareolum[5]. Perruel en est vraisemblablement dérivé avec le suffixe -ol « lieu »[6] (< gallo-roman *-EOLU) qui a donné également Roncherolles par exemple. Il est souvent devenu -uel, -ueil ou -euil comme dans les Pommereuil (Eure, Pomerolium vers 1210)[7], Le Pommereuil (Nord).
François de Beaurepaire précise que le poirier était très répandu en Normandie avant l'essor de la culture du pommier[5].
Xavier Delamarre[8] se base sur la forme isolée Petrolium (XIIIe siècle), pour proposer le gaulois *petru-ialon : mot-à-mot « les quatre clairières », déjà évoqué par Joseph Vendryes[9] au sens de « champ carré » qui serait comparable aux différents Pérolet (Pedrolio, etc.), Preuil. Cependant, cette forme est récente et difficilement compatible avec les autres et ignore la relation (commune en toponymie) avec le nom de lieu voisin Perriers-sur-Andelle. Il s'agit plutôt d'une latinisation d'après le mot pierre, petra en latin[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'église du village était la propriété des seigneurs du village, puis de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen, quand Michel de Perruel lui vend en 1299 le fief de Perruel. Il dépendait de la baronnie de Perriers.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 467 habitants[Note 3], en diminution de 1,06 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Sainte-Geneviève [16] du XVIe siècle, détruite à la Révolution et reconstruite sur les fondations d'origine en 1860, en brique, grès et silex.
- Ancienne abbaye de L'Isle-Dieu[17].
- Château[18] du XVIIIe siècle.
- Château des Cables[19], du XVIIIe siècle.
- Château de la filature dite « la Rouge », vers 1850[20].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Hugues de Saint Jovinien, mort en 1187 à l'abbaye de l'Isle-Dieu, chanoine régulier de Saint-Laurent-en-Lyons (Beauvoir-en-Lyons), ermite à Sainte-Honorine (Les Hogues).
- Jean Allard (1926-2001), avocat, homme de presse et homme politique, y est né.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Librairie Picard 1981, p. 157.
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles anglo-normandes, Bonneton, Paris, 1999, p. 106
- François de Beaurepaire, op. cit., p. 159.
- Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 249.
- La religion des Celtes, p. 39.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
- Annuaire des mairies de l'Eure
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église », notice no IA00016839, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00016837, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00017398, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00016838, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00017397, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, tome 2, Imprimerie de A. Hérissey, Évreux, 1862-1869, lire sur Gallica.