Michel Gartner

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Michel Gartner
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 25 ans)
GaggenauVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nécropole nationale du Struthof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ZèbreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 191451)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 244820)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michel Gartner appelé aussi Arnold Gartner, né le à Lvov et mort le à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel, Arnold Gartner est électricien et chef d'atelier à Toulouse[1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il adhère, sous le pseudonyme « Zèbre », au réseau Alliance dans le secteur de Toulouse[2]. Il est agent de liaison et aide aux parachutages[1]. Dans un premier temps, il est l'adjoint de Sigismond Damm, dont il est aussi le fils adoptif, puis du commissaire Jean Philippe (nom de code « Basset »)[3].

Le , il est arrêté par les Allemands, malgré la torture, il ne parle pas[3]. Il n'est pas jugé, mais classé Nacht und Nebel (NN) et interné au camp de Gaggenau[1],[4].

Le , il est informé qu'il quitte le camp le lendemain[1],[4].

Le , il est emmené avec son père adoptif Sigismond Damm[3] et d'autres membres du réseau Alliance (Pierre Audevie, Joseph Bordes, Jean-Henri Durand, Robert Gontier, André Joriot, Martin Sabarots, André Soussotte) dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus sommairement[1],[4].

Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Michel Gartner est exhumé et transféré à Strasbourg où il est identifié formellement. Il est inhumé au cimetière du camp de concentration de Natzweiler-Struthof[Notes 1],[1],[4],[5].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Stèle inaugurée le 30 avril 2023.
Stèle inaugurée le à Gaggenau.
  • À Gaggenau, son nom et sa photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. carré 1, rang 2, tombe 16

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Jean-Louis Ponnavoy, « GARTNER Michel Arnold - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )
  2. « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  3. a b et c Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé : réseau Alliance, 1940-1945, Plon, (ISBN 2-259-18677-7 et 978-2-259-18677-3, OCLC 77345405, lire en ligne)
  4. a b c et d Gerhards, Auguste, 1945-, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6 et 2-7491-2009-8, OCLC 896816152, lire en ligne)
  5. a et b « Base des sépultures de Guerre - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Ponnavoy, « GARTNER Michel Arnold », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • « Gartner Michel Arnold », sur memorialgenweb.org (consulté le )