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Hirak (Algérie)

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Hirak (Algérie)
Description de cette image, également commentée ci-après
Manifestants le à Oran.
Informations
Date
(5 ans, 4 mois et 13 jours)
Localisation Drapeau de l'Algérie Algérie
Caractéristiques
Revendications Opposition à un 5e mandat du président Bouteflika, au régime et à la corruption
Types de manifestations Manifestations à caractère politique
Bilan humain
Morts 1
Blessés 183 (le )
Arrestations 86

Des manifestations ont lieu en Algérie depuis le pour protester contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel.

D'une ampleur inédite depuis des décennies, ces manifestations sont relativement pacifiques.

Contexte

Abdelaziz Bouteflika (ici en 2008), président de la République depuis 1999.

Les manifestations éclatent alors qu’Abdelaziz Bouteflika est président de la République algérienne démocratique et populaire depuis 1999 et qu’une élection présidentielle doit se tenir dans le pays le .

Après des années d'incertitude, alors que l’Algérie a été peu concernée par le Printemps arabe et qu’aucune autre personnalité que le président sortant ne fait l’unanimité au sein du pouvoir, la candidature d'Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel est annoncée le , la révision constitutionnelle de 2016, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, lui laissant la possibilité de se présenter une nouvelle fois[1]. Or, depuis 2005, et tout particulièrement après son accident vasculaire cérébral en 2013, la capacité de Bouteflika à gouverner le pays est remise en cause : sa mort est régulièrement annoncée, il ne prononce plus de discours et n’effectue que de très rares sorties publiques[2]. Lors de ces dernières années, Bouteflika fait l’objet d'un certain culte de la personnalité par l'intermédiaire de son portrait[3],[4].

Dans ce contexte, sa candidature est jugée humiliante par un certain nombre d’Algériens[5]. La date limite du dépôt des candidatures au scrutin présidentiel est fixée au [6]. Un report du scrutin est un temps envisagé par le régime[7].

Régulièrement hospitalisé pour des « examens médicaux périodiques », Abdelaziz Bouteflika est admis aux Hôpitaux universitaires de Genève (Suisse) le . D'une durée plus longue que les précédents, cette hospitalisation suscite d'intenses rumeurs[8].

Déroulement

Chronologie

Prémices

En , des appels à manifester dans le quartier populaire de Bab El Oued contre le cinquième mandat ne rencontrent pas d’écho auprès de la population, alors que Alger avait été bouclée[9],[10].

La contestation est d'abord limitée géographiquement au nord de l’Algérie[11]. La première manifestation d’ampleur a lieu le à Kherrata, à l'extrémité est de la wilaya de Béjaïa[12]. À Khenchela, le , un poster géant du président de la République est arraché et piétiné, tout comme d’autres portraits, le à Annaba[13]. Ceux-ci sont saccagés en réaction au culte de la personnalité dont les représentations du chef de l'État faisaient l'objet ces dernières années[14].

Débuts

Des rassemblements de plus grande ampleur interviennent à partir du dans les principales villes du pays, à la suite d’appels anonymes relayés sur les réseaux sociaux[5]. C'est notamment le cas dans la capitale, Alger, où tout rassemblement est interdit depuis 2001 ; précédemment, le , un petit groupe de citoyens avait investit la place Émir-Abdelkader[15],[16]. Ce , le portrait du président est arraché et piétiné au niveau du siège du Rassemblement national démocratique (ancien siège historique du FLN), situé à la Grande Poste d'Alger[17]. Une autre manifestation d'ampleur a lieu le à l'appel du mouvement Mouwatana (« citoyenneté »)[18], puis une autre le 1er mars, à la suite d’un autre appel anonyme[19].

Après la confirmation de la candidature de Bouteflika, le , et le retrait de plusieurs candidats d'opposition, dont Ali Benflis et Louisa Hanoune[20], un appel anonyme à la grève générale est lancé pour le lendemain, ainsi qu’un appel à manifester le [21]. Avant même l'officialisation de la candidature, des dizaines de milliers de manifestants étaient sortis dans les rues[22]. Lors de la nuit du 3 au 4 mars, des centaines de protestataires marchent pacifiquement[23]. Ceux-ci dénoncent une « provocation », une « insulte » et une « mascarade »[24]. Le lendemain, beaucoup d'étudiants boycottent leurs cours[25]. Pour sa part, l'opposition, réunie au siège du Front de la justice et du développement, appelle les candidats à se retirer du scrutin[26]. Le même jour, suivant l'exemple de la démission la veille de Khaled Tazaghart, député du parti El Moustakbal, Sid Ahmed Ferroukhi, ancien ministre et député du FLN, démissionne de son mandat de député et du parti[27]. Zahir Kherraz, maire FLN de Oued Amizour, déclare ne pas soutenir le cinquième mandat[28]. Amar Benadouda (1931), doyen des maires du pays, démissionne de la mairie de Guenzet[29].

Le 5 mars, les manifestations et les grèves estudiantines se poursuivent, mobilisant des milliers de manifestants[30], notamment à Alger, Constantine[31], Oran, Annaba, Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Blida, Sétif, ou encore Tlemcen[32].

Le 7 mars, un millier d'avocats manifestent à Alger[33]. Le 8 mars des millions d'Algériens défilent dans les rues du pays à Alger, Oran, Constantine, Annaba, Sétif, Batna, Bouira, Béjaïa Tizi Ouzou ainsi que les villes du sud Algérien dans le Sahara souvent oublié comme à Ghardaïa Tindouf Béchar Ouargla Laghouat et dans toutes les villes qui sont chef lieu de département et même jusqu'au ville d'envergure régionale et locale avec à chaque plusieurs milliers voir millions dans les grandes villes à manifester pacifiquement pour la fin du système et pour une réelle démocratie pour le peuple, dans une ambiance festive et marqué par des banderoles humoristiques les manifestants brandissent un cadre en réponse aux soutient de Bouteflika qui remplace son absence physique par un cadre ce qui a le don d'exacerber les algériens, des jets de cachir (symbolisant la corruption) en l'air sont organisées pour dénoncer le fait que soutiens politiques achètent le soutient une partie du peuple avec cela ce qui ne marche plus, l'humour devient une réelle arme politique et démontre la maturité du peuple algérien qui ne cède pas aux provocations du gouvernement l'incitation à la violence ou le chantage du chaos. Le mouvement de contestation est renommé peu à peu la révolution du lol par certains journalistes soulignant à quel point la caricature la dérision l'humour est omniprésente dans les manifestations. Aussi en cette journée internationale des droits de la femme beaucoup d'algériennes sont descendus aux côtés des algériens manifestant elles aussi leur désir de voir la fin de ce système, on note aussi la présence de beaucoup d'enfants dans les manifestations dont les parents ont emmenés dans les rues conscient que quelque chose d'historique de produit. Jamais dans l'histoire de l'Algérie autant de personnes n'étaient descendu dans les rues même pas le jour de l'indépendance on parle même d'une nouvelle indépendance puisque en effet le peuple veut être indépendant de ce pouvoir oculte corrompu et secret et veux une société ouverte au débat où les initiatives sont libérés et où le citoyen reste mettre de son destin.

Participants

Manifestants le à Mohammadia.

Il s’agit des plus importantes manifestations depuis deux décennies et même depuis l'indépendance de l'Algérie voir même de son histoire jamais il n'y a eu autant de monde dans les rues même pour le jour de l'indépendance c'est dire à quel point ces manifestations sont historiques , les dernières en date étant celles de 2011-2014, intervenues dans le contexte du Printemps arabe[5]. Alors qu’aucune évaluation indépendante n’est fournie, des militants des droits de l'homme mentionnent jusqu’à 800 000 manifestants le [5],[34]. Durant les jours qui suivent, la protestation s'intensifie : la chaîne privée Dzaïr News évoque le nombre d'un million de personnes le [35]. Le chiffre de trois millions de manifestants est évoqué pour la deuxième semaine[36].

Les manifestations réunissent principalement des jeunes n’ayant pas connu la guerre civile algérienne (« décennie noire »), qui s’est achevée avec l’arrivée au pouvoir de Bouteflika et dont le souvenir a limité les contestations envers le pouvoir de celui-ci[5]. Des rassemblements ont également lieu chez les Algériens de l’étranger, notamment en France[37],[38].

Revendications

Les manifestants réclament en premier lieu la non-candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat et la démission du Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

De façon plus générale, ils appellent à plus de démocratie et à une société moins corrompue. Des slogans dénonçant la corruption sont ainsi scandés à l'adresse des membres du pouvoir : le Premier ministre est notamment traité de « voleur ». Le président sortant est qualifié de « Marocain » du fait de son lieu de naissance [39] et de son appartenance au clan d'Oujda[réf. souhaitée]. D'autres protestataires crient « pouvoir assassin » et dénoncent une « mafia »[40]. Des cadres vides sont également utilisés lors des rassemblements[41]. Le , des étudiants simulent les funérailles du président à l'aide d'un cercueil[42]. Par ailleurs, ils dénoncent la corruption à l'aide de cachir, un saucisson[43]. D'autres slogans, comme « ramenez les commandos de l'armée et la BRI, il n’y aura pas de cinquième mandat » sont également entonnés[44], ou encore « vous avez mangé le pays »[45].

La chanson, Libérer l'Algérie, écrite par des artistes soutenant le mouvement, fait un carton auprès des manifestants[46].

Débordements

Si les rassemblements se déroulent globalement dans le calme, des incidents sont relevés, avec notamment des véhicules incendiées et des commerces vandalisés au soir des manifestations[16],[47]. Le , des affrontements ont lieu entre la police et des groupes de jeunes leur lançant des pierres[16].

41 arrestations sont recensées le [48] et 45 le [49].

Traitement médiatique

Jusqu’au , la télévision et la radio publiques font totalement abstraction des manifestations, tandis que les chaînes privées liées au pouvoir en traitent de façon limitée[50]. Une campagne de boycott est alors lancée à leur encontre[51]. Dans le même temps, plusieurs journalistes sont arrêtés et la rédactrice en chef d’Alger Chaîne 3 démissionne le en guise de protestation contre le traitement du mouvement par sa radio[50]. Une centaine de journalistes et l’ONG Reporters sans frontières dénoncent publiquement la censure pratiquée par l’exécutif algérien[52]. Les chaînes d’État évoquent finalement la contestation en se montrant critiques envers les manifestants et en ne faisant pas référence à leurs motivations[16],[52]. À l’inverse, la presse écrite privée et les sites d'informations font largement état des événements dès leurs débuts[50].

Par ailleurs, malgré l'ouverture de l'audiovisuel à la concurrence en 2011, les chaînes sont toujours de droit étranger et non agréées, le régime pouvant à tout moment les fermer[53].

Le 4 mars, Nadia Madassi, présentatrice du journal sur la chaîne publique depuis 15 ans, démissionne, après avoir été contrainte la veille de lire la lettre attribuée au président[54].

Au 5 mars, Echorouk et El Bilad sont sanctionés par le ministères de la Communication pour avoir couvert les manifestations, et sont ainsi privés de publicité de l'ANEP[55].

Analyses

Manifestant enveloppé du drapeau algérien.

Un parallèle est effectué avec les événements du 5 octobre 1988 en Algérie[56].

Le , l’économiste Omar Benderra indique : « L’opinion algérienne est depuis longtemps au-delà de l’exaspération et ce n’est que par les traditions de patience et de refus de la violence que la société s’est maintenue par elle-même dans une posture de retrait par rapport au régime et ses parodies. […]. Les Algériens se sont sentis insultés par cette indigne mascarade d’un cinquième mandat qui consiste à imposer un vieillard à l’agonie en tant que candidat de l’espoir et du renouvellement. Cet élément a joué comme un détonateur de mécontentement, la goutte d’eau qui a fait déborder un vase d’indignation et d’amertume. »[56].

Dans Le Figaro du , l'écrivain algérien Boualem Sansal affirme : « De telles manifs dans toutes les villes du pays et jusque dans la capitale, pas loin d'El Mouradia (le quartier du palais présidentiel), des Tagarins (le quartier du ministère de la Défense), d'Alger-Centre (le quartier du palais du gouvernement), est une insupportable humiliation pour le président, ses frères, son armée, sa police, ses députés, ses sénateurs, ses oligarques, ses fonctionnaires, ses milices d'appoint, bref la « famille révolutionnaire » (c'est le nom qu'ils se donnent), à qui jamais personne n'a manqué de respect sans le payer de sa vie. Leur silence a un air de veillée d'armes qui n'augure rien de bon. »[8],[57].

Réactions

En Algérie, l'Organisation nationale des moudjahidine apporte son soutien aux manifestations[58].

Les réactions internationales sont assez prudentes, et la plupart des pays et organisations internationales restent silencieux jusqu’au . La Commission européenne appelle au respect de l’État de droit et notamment des libertés d’expression et de réunion[59]. Le département d'État des États-Unis indique que le pays « soutient le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement »[60].

Conséquences

Le ministère de la Santé algérien fait état d’un mort (Hassan Benkhedda, 56 ans, fils de l'ancien président du gouvernement provisoire, Benyoucef Benkhedda, tué à la suite d’une intervention de police contre des casseurs[61]) et de 183 blessés pour la journée du [62].

Le , alors que le pouvoir déclare ne pas vouloir reculer face à la rue et que le Premier ministre rappelle la guerre civile algérienne, Abdelaziz Bouteflika remplace son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal, qui occupait cette fonction depuis la campagne présidentielle de 2004, par Abdelghani Zaalane, peu connu du grand public. Considéré comme étant une réponse à la contestation en cours[6], ce limogeage fait suite à la divulgation d'un enregistrement entre Sellal et Ali Haddad dans lequel le premier menace les manifestants[63].

Le 3 mars, la candidature de Bouteflika est déposée par son directeur de campagne, ce qui suscite une polémique puisque la législation prévoit que le candidat soit physiquement présent pour cette démarche[64]. Un message à son nom annonce que s'il est réélu, une conférence nationale sera convoquée afin d’adopter des réformes ainsi qu’une nouvelle Constitution — devant être approuvée par référendum — puis que sera organisée une présidentielle anticipée à laquelle il ne prendra pas part[65].

Notes et références

  1. « L'Algérie réforme sa Constitution et limite à deux le nombre de mandats présidentiels », sur France 24 (consulté le )
  2. Yassin Ciyow, « Abdelaziz Bouteflika, l’absent omniprésent en Algérie », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Un cheval offert au portrait de Bouteflika: naissance d'un culte rituel ? », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Le FLN offre un cadre ... au cadre du président Bouteflika (Vidéo) », sur Al HuffPost Maghreb (consulté le )
  5. a b c d et e Adlène Meddi, « Manifestations du 22 février : pourquoi les Algériens sont en colère », Le Point Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Algérie: Bouteflika limoge son directeur de campagne », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Algérie: l'option d'un report de la présidentielle a bien été évoquée - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  8. a et b Olivier Bot, « Les médias du monde parlent de Bouteflika et de Genève », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « A la suite d'un appel anonyme à une marche: Alger bouclée par la police », sur www.lequotidien-oran.com (consulté le )
  10. « Mystérieux appels à manifester à Alger : une journée ordinaire sous haute surveillance policière », sur TSA, (consulté le )
  11. « Algérie : manifestations à Béjaïa contre la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat (vidéo) », francemaghreb2.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Imposante manifestation contre le cinquième mandat à Kherrata », sur Algérie Patriotique (consulté le )
  13. « Algérie : retour sur une journée de mobilisation inédite contre la candidature de Bouteflika », sur Le Point Afrique (consulté le )
  14. « Algérie : la rue ne peut plus "encadrer" la candidature de Bouteflika à un 5e mandat », sur Franceinfo (consulté le )
  15. liberte-algerie.com, « Une vague anti-5e mandat prend forme: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
  16. a b c et d « Manifestations massive en Algérie contre un cinquième mandat de Bouteflika », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Algérie: manifestations émaillées de heurts contre un 5e mandat de Bouteflika », sur FranceSoir (consulté le )
  18. BFMTV, « Algérie: une nouvelle manifestation contre un 5e mandat du président Bouteflika, plusieurs arrestations », sur BFMTV (consulté le )
  19. « Vidéo. Algérie : la contestation anti-Bouteflika s’amplifie », sur Le Monde.fr (consulté le )
  20. « Présidentielle en Algérie: Benflis, principal adversaire de Bouteflika, renonce », sur L'Obs (consulté le )
  21. « Bouteflika s'engage à céder le pouvoir s'il est élu président en avril », sur Le Figaro (consulté le )
  22. « Algérie : Bouteflika brigue un cinquième mandat », sur La Tribune (consulté le )
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  24. « A Alger, la colère de la jeunesse répond à la candidature de Bouteflika », sur Le Monde.fr (consulté le )
  25. « Algérie: les étudiants boycottent les cours pour dénoncer la candidature de Bouteflika », sur Le Figaro (consulté le )
  26. Fayçal Métaoui, « Les mobilisations anti-Bouteflika s’intensifient en Algérie », sur http://www.leparisien.fr, (consulté le )
  27. « Annonces de Bouteflika : les Algériens plus que sceptiques », sur Le Point Afrique (consulté le )
  28. « Béjaïa: Le maire FLN de Oued Amizour s'oppose à un 5e mandat de Bouteflika », sur Al HuffPost Maghreb (consulté le )
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  31. « Contestation en Algérie : les étudiants maintiennent la pression », sur Le Point Afrique (consulté le )
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  63. «Le verdict a été donné par le peuple !», sur El Watan (consulté le )
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Articles connexes