Liste des ponts de Nancy

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Cet article recense tous les ponts et passerelles de la ville de Nancy, franchissant la Meurthe, le canal de la Marne au Rhin, les voies ferrées et les voies routières.

Ponts au-dessus de la Meurthe[modifier | modifier le code]

Lit principal[modifier | modifier le code]

D'amont en aval :

Bras Vert[modifier | modifier le code]

Le nom “Bras Vert“ est donné à un bras mort de la Meurthe mis en cours d'eau à la fin du XIXe siècle par le creusement en amont d'un canal dit de décharge[c]; il a été réaménagé en 1994-1996 dans le cadre du plan Meurthe-Canal – Rives de Meurthe décidé après les inondations de 1982 et 1983.

D'amont en aval :

Ponts au-dessus du canal de la Marne au Rhin[modifier | modifier le code]

Le canal de la Marne au Rhin a été construit à partir de 1839. Son kilométrage commence à Vitry-le-François :

Pont en projet[modifier | modifier le code]

Ponts ferroviaires sur voies routières[modifier | modifier le code]

Nancy est traversée depuis 1852 par la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. On y dénombre 7 ponts ferroviaires, successivement entre Maxéville et Jarville-la-Malgrange :

Ponts routiers sur voies ferrées[modifier | modifier le code]

Sous le pont Saint-Jean, gare de Nancy

On dénombre 5 ponts routiers (PR) sur la ligne de chemin de fer ; en suivant le sens Paris-Strasbourg :

Ponts supprimés[modifier | modifier le code]

Passerelles[modifier | modifier le code]

Passerelles piétonnes[modifier | modifier le code]

Passerelle Lecreulx

Passerelles cyclables[modifier | modifier le code]

Toutes les passerelles cyclables sont également piétonnes.

  • Passerelle de la Méchelle (2005), haubanée, longue de 240 m[o], adjacente au pont de la Concorde[13],[14]
  • Pont ferroviaire désaffecté interdit à la circulation motorisée sur l'origine du Bras Vert, allant du nouveau Pôle nautique (1997) au chemin de promenade rive gauche de la Meurthe et à la rue de la Digue
  • Passerelle du barrage de la Meurthe (1998), reliant l'aménagement du quai de la rive droite (Saint-Max) et l'île Vilgrain
  • Passerelle du canal des Grands-Moulins de Nancy, reliant l'île Vilgrain et le quartier des Cristalleries et du Port-aux-Planches
  • Passerelle du pont Vayringe (2005), reliant Nancy (rue du Crosne prolongée) et Malzéville (rue du Lion d'Or)

Autre passerelle[modifier | modifier le code]

  • Passerelle couverte vitrée au-dessus du canal, reliant les deux bâtiments du Centre de réadaptation fonctionnelle Louis Pierquin (2007)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Badel, Dictionnaire historique des rues de Nancy, t. 1-2, Nancy, Kreis, 1904-1906, 442-523 p. (lire en ligne)
  • Liste alphabétique des rues de Nancy : avenues, boulevards, cours, carrefours, passages, ponts, quais, etc., Nancy, Belle Jardinière, c.1920, 8 p., Bibliothèque municipale de Nancy, cote 80 554
  • Déluge en Lorraine, 22 Déc. 1947 – 2 Janv. 1948, Nancy, L'Est Républicain, , 48 p., p. 16-17
  • Paul Robaux et Dominique Robaux (préf. André Rossinot), Les rues de Nancy, Berne-Nancy, Peter Lang, , 320 p. (ISBN 3-261-04000-9)
  • Jean-Marie Cuny, Les rues de Nancy au fil du temps, Villeurbanne, Mot Passant, , 127 p. (ISBN 2 912 506 77 8)
  • David Betzinger, Retour à Nancy : Les mêmes lieux photographiés d'un siècle à l'autre, Villeurbanne, Les Beaux Jours, , 215 p. (ISBN 978-2-35179-022-9)
  • Philippe Devisme et Patrick Join-Lambert, Les voies navigables de la Marne au Rhin, Lattes, L'Écluse, coll. « Fluviacarte », , 121 p. (ISBN 978-2-916919-40-9)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Essey-lès-Nancy est à 950 m.
  2. Également appelé VEBE (Voie Express de la Banlieue Est).
  3. Figurant déjà sur un projet de François-Michel Lecreulx de 1780.
  4. Pont en béton armé à cinq arches, de 200 m de longueur, construit dans les années 1920 au-dessus de l'origine du canal de décharge du bras mort de la Meurthe, pour desservir depuis la Gare de marchandises Saint-Georges l'entreprise de tonnellerie mécanique du faubourg Saint-Georges installée en 1882 par les frères Fruhinsholz, ainsi que la zone de l'Écorcherie (équarrissage). Ce pont, partiellement effondré lors de la grande inondation de décembre 1947, a été réparé puis désaffecté (cf. « Passerelles cyclables »).
  5. Gustave Nordon (1877-1944), ingénieur, entrepreneur en chaudronnerie, mort à Auschwitz. Ses descendants sont à l'origine des sociétés Nordon-Fruhinsholz (1958), Nordon & Cie (1968) et Fives-Nordon (2007), toujours installées sur le site de l'ancienne tonnellerie Fruhinsholz avenue du XXe Corps.
  6. Pont du XVIIIe siècle, écroulé fin XVIIIe ou début XIXe siècle, reconstruit vers 1885-1888 sous forme d'une passerelle métallique (cf. le tableau Les Amoureux – Idylle sur la passerelle d'Émile Friant, 1888), très endommagée lors de l'inondation de décembre 1947, démontée en 1966 pour faire place au pont actuel en béton.
  7. Passerelle métallique reliant les quais des Grands Moulins côté rue de Château-Salins et l'îlot entre le Bras Vert et le bras d'amenée (« canal des Grands Moulins ») ; les plans urbains prévus pour la fin d'activité des Grands Moulins de Paris prévoient son ouverture au public.
  8. Pont basculant à simple volée de 1929, remplaçant un pont tournant de 1910, détruit en 1944 et reconstruit après-guerre, restauré en 1995 et 1999.
  9. Inauguré en 1995 après le démontage de l'autopont, remplaçant un pont basculant de 1929, antérieurement pont tournant de 1910.
  10. Désaffecté en 1988.
  11. Sur le « chemin des Grands Moulins » (« rue du Colonel Paul Daum » depuis 1950), deux ponts parallèles au bras mort de la Meurthe. Le premier, visible à droite sur le tableau Les Amoureux d'Émile Friant, à hauteur de l'actuelle « rue du Pont de la Croix », a été complètement enfoui par le rehaussement du terrain ; le second existe encore et ses arches sont visibles depuis le Bras Vert, mais son canal a été comblé sur toute sa longueur (petit canal parallèle à celui des Grands Moulins, dit de la Poudrière et du grand lavoir, surplombé au niveau de ce lavoir par un autre pont également disparu).
  12. Ces ponts de bois construits au XVIIIe siècle ont disparu pendant l'industrialisation et l'urbanisation des faubourgs Sainte-Catherine et Saint-Georges ; seul subsiste le nom d'un ancien propriétaire (Cézard, Cézar ou César), avec la « rue du Pont Cézard » (1872).
  13. Pont-levis côté ville et pont fixe côté Citadelle.
  14. Pont d'entrée dans la Citadelle en venant du faubourg des Trois-Maisons ou de Malzéville ; la voie correspondante, nommée encore « rue du Pont de la Citadelle » au début du XXe siècle malgré le comblement de 1882, fait maintenant partie de la rue de la Citadelle.
  15. Cette passerelle subit un effet de balançoire en cas de vent latéral, ce qui peut obliger les cyclistes à mettre pied à terre.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Pont du Millénaire », sur structurae.net (consulté le )
  2. « Pont de Tomblaine », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  3. « Le viaduc va connaître une grande transformation », sur actu.fr (consulté le )
  4. « Le pont du bras mort en 1947 », sur image-est.fr (consulté le )
  5. « Passerelle des Grands-Moulins », sur mapio.net (consulté le )
  6. « Pont des Tiercelins », sur www.image-est.fr (consulté le )
  7. « Un pont levant avant 2023 », sur www.estrepublicain (consulté le )
  8. « Projets et chantiers qui vont transformer Nancy », sur actu.fr (consulté le )
  9. « Pont Saint-Jean en 1958 », sur guebel.net (consulté le )
  10. « La place Loritz passe du cauchemar au vacarme », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  11. « Autopont Bazin en 1988 », sur www.image-est.fr (consulté le )
  12. « Nancy, plan de Mathieu Merian, c.1645 », sur galeries.limedia.fr (consulté le )
  13. « Passerelle de la Méchelle », sur Itinéraires d'architecture (consulté le )
  14. « Passerelle de Tomblaine, médias », sur structurae.net (consulté le )