Aller au contenu

Leila Hatami

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 mai 2017 à 10:48 et modifiée en dernier par Pol-m-32 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Leila Hatami (en persan : لیلا حاتمی), née le à Téhéran, est une actrice iranienne, fille du réalisateur Ali Hatami et de l'actrice Zari Khoshkam.

Éducation

Après avoir fini le lycée, elle va à Lausanne en Suisse pour y suivre des études en génie électrique. Après deux ans, elle change d'orientation pour étudier la littérature française. Elle finit ses études en étudiant le français pendant quelques années, avant de rentrer en Iran.

Carrière

Étant apparue brièvement dans quelques-uns des films de son père, la première apparition de Leila Hatami à l'écran pour un rôle principal est dans le film Leila (1996), réalisé par Dariush Mehrjui. Elle reçoit le Diplôme d'honneur de la meilleure actrice du 15e Festival du Film Fajr[1].

Son rôle dans La station désertée (2002) lui fait gagner la récompense de meilleure actrice du 26e festival des films du monde de Montréal[2]. Elle est apparue dans le premier film de son mari dans un rôle de directeur, Portrait d'une femme lointaine (Ali Mossafa, 2005).

En 2006, elle fait partie du même jury du 41e Festival international du film de Karlovy Vary, sous la présidence de Goran Paskaljević.

Dans le film Une séparation d'Asghar Farhadi, elle incarne Simin, rôle qui lui vaut (avec ses partenaires) l'Ours d'argent à la Berlinale 2011.

En septembre 2011 elle est membre du Jury de la Révélation Cartier lors du 37e Festival du cinéma américain de Deauville, présidé par Samuel Benchetrit. Plus tard, en décembre elle fait partie du jury du 11e Festival de Marrakech, sous la présidence du réalisateur serbe Emir Kusturica.

En 2012, elle est jurée au 7e Festival international du film de Rome, présidé par le réalisateur américain Jeff Nichols.

En 2014, elle est membre du jury au 67e Festival de Cannes, présidé par la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion. Le 19 mai, elle embrasse le président du Festival Gilles Jacob sur la joue à l'entrée du Palais des Festivals, ce qui scandalise les autorités iraniennes[3]. L'avant dernier jour de l'événement, elle publie une lettre d'excuses officielle[4].

Vie personnelle

De son mariage avec le réalisateur Ali Mossafa, elle a deux enfants, Mani (2007) et Assal (2008).

Filmographie

Prix

  • Diplôme d'honneur pour une performance dans un rôle de premier plan pour Leila, au 15e festival du film de Fajr, 1997
  • Meilleure actrice dans un rôle de premier plan pour l'eau et incendie, à la cérémonie de 5e khaneh cinéma, 2001
  • Meilleure actrice (ex-aequo) pour La Gare désertée, au 25e festival du film de Montréal, 2002
  • Meilleure actrice dans un rôle de premier plan pour les Bi Pooli, au 27e festival du film de Fajr, 2009 (1388)
  • Meilleure actrice pour Une séparation, au festival du film de Berlin (avec Sareh Bayat et Sarina Farhadi), 2011
  • Meilleure actrice pour La Dernière étape, au 47e festival du film de Karlovy Vary, 2012

Références

  1. 15th Récompenses du Festival du Film Fajr. Festival International du Film Fajr.
  2. Récompenses 2002. Festival du film mondial.
  3. « Scandale en Iran après la bise de Leila Hatami à Gilles Jacob », Télérama,‎ (lire en ligne).
  4. « Bise à Gilles Jacob: Leila Hatami s'excuse », Le Figaro,‎ (lire en ligne).

Liens externes