Hippolyte Flandrin
Naissance | |
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Décès |
(à 54 ans) Rome |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hippolyte Flandrin (d) |
Nom de naissance |
Jean Hippolyte Flandrin |
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Aimée Ancelot (d) (à partir de ) |
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Jean Hippolyte Flandrin, dit Hippolyte Flandrin, né à Lyon le , et mort à Rome le , est un peintre français.
Il est le frère d'Auguste Flandrin (1804-1842), et de Paul Flandrin (1811-1902) également peintres. Il épouse Aimée-Caroline Ancelot (1822-1882) en 1843, dont naîtra Paul-Hippolyte Flandrin (1856-1921), peintre d'art sacré, portraitiste et décorateur.
Biographie
Hippolyte Flandrin est l'élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres, son travail est représentatif du mouvement néo-classique. Après avoir obtenu le premier grand prix de Rome de peinture en 1832, il part pour la villa Médicis à Rome. Il pratique d’abord la peinture d'histoire, avant de se tourner vers la peinture religieuse, dont il est avec Alphonse Le Hénaff un des rénovateurs de ce siècle[1].
Son Jeune homme nu assis au bord de la mer peint à Rome en 1836, est une de ses œuvres les plus réputées[2].
Il exécute les peintures murales de l'église Saint-Séverin, Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
En 1853, Flandrin est élu membre de l'Académie des beaux-arts. Le il assiste à la fondation de L'Œuvre des Écoles d'Orient[3] plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient[4], il fut membre de son 1er Conseil général[5] du . En 1863, sa santé déclinante le pousse à retourner en Italie, où il meurt de la variole. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (57e division)[6].
Réception critique
« Hippolyte Flandrin complétait Monsieur Ingres ; il était son côté spiritualiste, le transformateur de l’idée païenne de l’enseignement du maître en idée chrétienne : plus préoccupé de l’idéalisation de la pensée que de celle de la forme même, plus amoureux du sens que de la lettre, plus saisi par le sentiment psychologique que par le sens matériel, adonné à ces vagues aspirations mystiques des âmes religieuses qui trouvent les lois de leur esthétique dans les plus profonds et les plus secrets abîmes de leurs croyances. »
— Charles Lahure, Histoire populaire contemporaine de la France, Hachette, Paris, t. IV, 1866, p. 412.
Œuvres dans les collections publiques
- Évreux, musée d'Évreux : Étude de personnages, graphite avec rehauts d'aquarelle blanche sur papier vélin ;
- Grenoble, musée de Grenoble : Mme Bordier mère, 1852, huile sur toile ;
- Lisieux, Musée d'Art et d'Histoire : Le Christ et les petits enfants, 1839, huile sur toile ;
- Lyon :
- musée des beaux-arts :
- Jeune Berger assis, 1834, huile sur toile ;
- Dante et Virgile aux Enfers, 1835, huile sur toile ;
- Pietà, 1842, huile sur toile ;
- Portrait de madame Édouard Brame, 1861, huile sur toile ;
- Autoportrait à la casquette, huile sur toile ;
- Autoportrait au chevalet, vers 1860, huile sur toile ;
- Portrait de Madame Oudiné, huile sur toile ;
- Georges Brölemann, huile sur toile ;
- Madame Georges Brölemann, huile sur toile ;
- basilique Saint-Martin d'Ainay : décoration de l'abside de Saint-Martin d'Ainay et de l'absidiole de saint Badulphe ;
- musée des beaux-arts :
- Montauban, musée Ingres :
- Euripide écrivant ses tragédies, huile sur toile ;
- La Comtesse de Goyon, 1853, huile sur toile ;
- Nantes :
- cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : Saint Clair guérissant les aveugles, 1836, huile sur toile ;
- musée des beaux-arts :
- La Florentine, vers 1840, huile sur toile ;
- Double autoportrait, 1842, huile sur toile ;
- La Rêverie, 1846, huile sur toile ;
- Nîmes, église Saint-Paul: peinture murale, 1848 ;
- Paris :
- Abbaye de Saint-Germain-des-Prés : peinture murale, 1842-1864, achevé à sa mort par son frère Paul Flandrin ;
- École nationale supérieure des beaux-arts : Thésée reconnu par son père, 1832, huile sur toile ;
- Eglise Saint-Séverin, chapelle Saint-Jean, La Cène, peinture murale, 1841 ;
- Eglise Saint-Vincent-de-Paul de Paris : peinture murale, 1848-1853 ;
- Musée du Louvre :
- Jeune homme nu assis au bord de la mer, 1836, huile sur toile ;
- Madame Hippolythe Flandrin, 1846, huile sur toile[7] ;
- Musée d'Orsay :
- La Force, 1854, huile sur toile ;
- La Justice, 1856, huile sur toile ;
- Joseph-Charles-Paul, prince Napoléon, 1860, huile sur toile ;
- Saint-Étienne :
- Eglise Saint-Louis (ancien couvent des Minimes) : Vitraux du chœur, 1928 à 1931, en collaboration avec Victor Orsel et Gabriel Tyr[8] ;
- Musée d'art et d'industrie : Polytès, fils de Priam, observant les mouvements des Grecs à l'approche de Troie, 1833-1834, huile sur toile ;
- Saint-Martory, église : Mater Dolorosa ;
- Versailles, musée de l'Histoire de France : Napoléon III, 1862, huile sur toile ;
- Villeneuve-sur-Lot, musée de Gajac : La Comtesse Maison, 1852, huile sur toile ;
Galerie
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Polytès, fils de Priam, observant les mouvements des Grecs (1833-1834), musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.
-
Jeune homme nu assis au bord de la mer (1836), Paris, musée du Louvre.
-
La Florentine (1840), musée des beaux-arts de Nantes.
-
Portrait de la comtesse de Goyon, 1853, Montauban, Musée Ingres-Bourdelle
Expositions
- 1865 : exposition rétrospective à l'École impériale des beaux-arts à Paris ;
- 1984 : Hippolyte, Auguste et Paul Flandrin, Paris, Orangerie du Luxembourg, Lyon, musée des beaux-arts ;
- 1995 : De Le Brun à Vuillard, trois siècles de peinture française, Paris, musée Marmottan ;
- 2007 : Hippolyte et Paul Flandrin, paysages et portraits, musée des beaux-arts de Nantes.
Élèves
- Antoinette Cliquot[9]
- Émile Hirsch
- Louis Lamothe, vers 1839
- James Tissot, de 1856 à 1859
Notes et références
- Hervé Pommeret, « Alphonse Le Hénaff », Bulletin et Mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, t.LX, Saint-Brieuc, 1929, pp.301-329.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée du Louvre.
- https://www.oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/LE-CINQUANTENAIRE-DE-LŒUVRE-DES-ECOLES-DORIENT.04.07.2017.pdf
- https://oeuvre-orient.fr
- Voir le 1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le mentionnant la composition de son 1er Conseil Général
- Moiroux 1908, p. 157.
- Notice no 15328, base Atlas, musée du Louvre
- Notice no IA42000041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens de 1885, p.23.
Annexes
Bibliographie
- Eugène Montrosier, Peintres modernes : Ingres, Flandrin, Robert-Fleury, Ludovic Baschet, 1882.
- Hippolyte, Auguste et Paul Flandrin, une fraternité picturale au XIXe siècle, [catalogue des expositions du musée du Luxembourg à Paris, et du musée des beaux-arts de Lyon, 1984-1985], Paris, Éd. RMN, 1984 (ISBN 2-7118-0278-7).
- De Le Brun à Vuillard, trois siècles de peinture française, [catalogue de l'exposition du musée Marmottan], 1995.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, Gründ, 1999.
- Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne)
Iconographie
- Portrait photographique par Robert Jefferson Bingham, in Recueil de portraits d'Ernest Meissonier, de sa famille, de peintres, et personnalités diverses, Paris, Bibliothèque nationale de France (en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre néo-classique français
- Peintre portraitiste français
- Peintre d'histoire français
- Peintre rhônalpin
- Peintre de nu
- Peintre d'art sacré
- Peintre de l'école de Lyon
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
- Prix de Rome en peinture
- Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Académie des beaux-arts (France)
- Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)
- Naissance en mars 1809
- Naissance à Lyon
- Décès en mars 1864
- Décès à Rome
- Décès à 64 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 57)