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François Hartog

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François Hartog, né le , est un historien et universitaire français[1].

Formation et cursus

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Ancien élève du lycée Pasteur (Neuilly-sur-Seine) puis de l'École normale supérieure (L1968)[2], François Hartog est agrégé d’histoire (1971)[3].

Docteur d’Etat en histoire (1979)[3], il enseigne l'histoire grecque aux universités de Strasbourg et de Metz avant d'occuper à partir de 1987 la chaire d'historiographie antique et moderne à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)[4].

Membre de plusieurs sociétés savantes, il est membre du Centre Louis Gernet de recherches comparées sur les sociétés anciennes, membre associé du Centre de recherche historique (CRH), follow au Collège scientifique de Berlin de 1993 à 1994 et membre élu de l'Academia Europaea depuis 2015[5]. En 1997, il est l'un des 60 membres fondateurs de L'Association des historiens[6].

Élève de Jean-Pierre Vernant et lecteur assidu de Reinhart Koselleck, son œuvre mêle étroitement histoire intellectuelle de la Grèce antique (sa thèse portait sur l'écriture de l'autre chez Hérodote), historiographie (livres sur Fustel de Coulanges, l'écriture de l'histoire en Grèce ancienne) et étude des formes historiques de temporalisation (ses travaux les plus récents)[7].

Apport à l'écriture de l'histoire

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Il a largement contribué à la formation et à la diffusion du concept de « régime d'historicité » (cf. son livre éponyme) qu'il définit comme « les modes d’articulation des trois catégories du passé, du présent et du futur, en parlant en termes de catégories, pas du contenu que l’on donne à chacune des catégories, mais des catégories elles-mêmes, et de la façon dont leurs articulations ont varié selon les lieux et selon les époques »[8]. Selon Hartog, ce régime d'historicité (rapport qu'une société a au passé, au présent et à l'avenir) est marqué actuellement par le présentisme qui privilégie la mémoire (traces laissées dans le présent par des passés successifs) à l'histoire (reconstruction et mise à distance de ces passés)[9],[10].

Il développe également dans ses recherches une approche fondée sur les rapports entre histoire et historiographie, entre Anciens et Modernes, toujours attentif aux conjonctures qui traversent les sciences humaines et sociales[11]. De là est issue un nombre important d’ouvrages qui constituent une des réflexions majeures sur le rôle de l’histoire, les fonctions et l’identité de l’historien et les interférences de la mémoire[12],[13].

Publications

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Il est notamment l'auteur de :

Il a dirigé l'édition critique de :

  • Plutarque, Vies parallèles, Gallimard, collection Quarto, 2001, 2292 pages.
  • Polybe, Histoire, Gallimard, collection Quarto, 2003, 1504 pages.

Distinctions

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Décorations

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Récompenses

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Notes et références

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  1. « François Hartog », sur babelio.com.
  2. « L'annuaire | a-Ulm », sur www.archicubes.ens.fr (consulté le )
  3. a et b « François Hartog », sur http://gehm.ehess.fr (consulté le )
  4. « Une traversée des conjonctures intellectuelles, 1970-2015. Entretien avec François Hartog », sur openedition.org, .
  5. a b et c « François Hartog », sur ae-info.org.
  6. « François Hartog », sur savoirs.ens.fr.
  7. « François Hartog », sur ehess.fr.
  8. Claire Richard, Politiques de la littérature, politiques du lien, Archives contemporaines, , p. 67
  9. « Sommes-nous bloqués dans le “présentisme”? », sur radiofrance.fr, .
  10. « "Il n’y a plus que du présent, et ce présent n’en finit pas" », sur lemonde.fr, .
  11. « François Hartog : "Le présent est devenu envahissant" », sur lejdd.fr, .
  12. « François Hartog, "historien à temps plein" », sur radiofrance.fr, .
  13. « François Hartog: "les revendications autour de la «race», dans une perspective très longue, reviennent à réinstaurer une forme d'altérité" », sur lefigaro.fr, .
  14. Henriette Asséo, « François Hartog et Jacques Revel (dir.) "Les usages politiques du passé" », Annales. Histoire, Sciences sociales, vol. 57, no 1,‎ , p. 209-211 (lire en ligne).
  15. « François Hartog. Courte Biographie », sur mfj.gr.jp.
  16. a b et c « François Hartog », sur academie-francaise.fr.

Liens externes

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