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Free Software Foundation

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Free Software Foundation
Logiciel libre, société libre
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) FSFVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Mouvement
Financement
Siège
Pays
Organisation
Membres
5 000 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif
10
Fondateur
Président
Geoffrey Knauth (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directrice
Zoë Kooyman (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes clés
Affiliation
Chiffre d'affaires
1,3 M$ (), 1,4 M$ (), 2,6 M$ (), 2,2 M$ (), 1,3 M$ (), 1,4 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompense
Produit
Site web
Identifiants
IRS

La Free Software Foundation (FSF) (litt. « Fondation logiciel libre » - nom intensifié par surtraduction dans de nombreuses langues, officiellement en français « Fondation pour le logiciel libre »), est une organisation américaine à but non lucratif fondée par Richard Stallman le 4 octobre 1985, dont la mission[1] est la promotion du logiciel libre et la défense des utilisateurs.

La FSF aide également au financement du projet GNU depuis l'origine. Son nom est associé au mouvement du logiciel libre.

Le logiciel libre

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La fondation est à l'origine des quatre règles fondatrices du logiciel libre :

  1. La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).
  2. La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à ses besoins (liberté 1). Pour ceci l'accès au code source est une condition requise.
  3. La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider son voisin (liberté 2).
  4. La liberté d'améliorer le programme et de publier des améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3). Pour ceci l'accès au code source est une condition requise.

Le projet GNU

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Protection légale

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Logo de la Licence publique générale GNU v.3
Eben Moglen.

En concevant les licences GNU GPL, LGPL et FDL sous l'égide de Richard Stallman et d'Eben Moglen, la fondation devient une protection légale pour GNU. Dans un environnement juridique marqué par l'empreinte du droit d'auteur, le projet GNU s'organise dès l'origine en cédant ses droits à la fondation. La notion de copyleft introduite par la GPL permet de protéger la construction communautaire du projet GNU. C'est une forme de gouvernance adaptée aux biens communs et représentée par le projet politique de la fondation.

Ce mécanisme sera plus tard reproduit par la fondation Mozilla. En dehors du projet GNU, cette protection est assurée pour les projets de logiciels libres qui le souhaitent par d'autres organisations comme Software Freedom Conservancy (en), Software in the Public Interest ou Software Freedom Law Center, une structure affiliée à la FSF.

Financement

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La FSF employait à l'origine certains hackers du projet.

La communauté du logiciel libre

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La Free Software Foundation est un acteur majeur dans la communauté du logiciel libre. Elle compte à ce jour plusieurs milliers d'adhérents à travers le monde. Elle soutient par ailleurs plusieurs projets en dehors du projet GNU[source secondaire souhaitée].

Fin 2018, la FSF indique qu'elle compte plus de 5 000 membres[2].

  • Distribution GNU/Linux gNewSense.
  • coreboot, un projet de BIOS libre soutenu par la FSF.
  • Libreboot une distribution du BIOS libre coreboot ne contenant aucun blob de code propriétaire, fondée par Leah Rowe. Son développement est soutenu par la Free Software Foundation, dans le cadre de sa campagne pour un BIOS libre, et le projet est membre de la Peers Community.
  • Répertoire du logiciel libre.
  • Le projet h-node vise à constituer une base de données hardware dans le but d'identifier les périphériques adaptés aux critères des distributions GNU/Linux basées exclusivement sur des logiciels libres.

Militantisme

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Campagne Play Ogg.

Anciens projets

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Organisation interne

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Les fonds proviennent principalement de souscriptions des membres de l'association, de dons, et accessoirement de la vente de goodies (tee-shirts, CD-ROM, livres...).

Le , la FSF lance la « FSF Associate Membership program for individuals ». En mars 2005[5], plus de 3 400 membres sont adhérents. Le est lancé le Corporate Patron program for commercial entities, un programme concernant les entreprises. En avril 2004, 45 entreprises participent à ce programme[source secondaire souhaitée].

Organigramme et Leadership

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La FSF a un conseil d'administration avec six membres :

Autres postes

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  • Geoffrey Knauth (en), président depuis le [8],[6],[9]. Ingénieur logiciel sénior à SFA, Inc.
  • Eben Moglen : General Counsel (bénévole)
  • Dan Ravicher : Senior Counsel (bénévole)
  • David « Novalis » Turner : GPL Compliance Engineer
  • John Sullivan : Directeur (en anglais, Executive Director)
  • Ted Teah : Copyright Assignments clerk
  • Joshua Ginsberg, Administrateur système
  • Justin Baugh, Administrateur système
  • Ward Vandewege, Administrateur système
  • Tony Wieczorek, Program Assistant

Anciens employés

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Hackers GNU
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Autres employés
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Récompenses

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Relations extérieures

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La FSF Europe, la FSF India, la FSF Latin America (Free Software Foundation Latin America) et la FSF France sont quatre organisations sœurs distinctes de la FSF.

L'organisation SFLC est affiliée à la FSF.

La FSF est également solidaire d'autres organisations telles que l'EFF. et l'association Gpl-violations.org.

Elle soutient par ailleurs la journée du logiciel libre avec l'utilisation de sa plateforme communautaire LibrePlanet[13][source insuffisante].

Critiques et controverses

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En , le retour de Richard Stallman est annoncé suscitant de vives controverses[14] avec la publication d'une lettre ouverte contre son retour demandant sa démission ainsi que celle de l’ensemble du conseil d’administration de la FSF[15],[16]. Elle est signée par plus de 3 000 personnes et une soixantaine d’organisations comme Creative Commons, la fondation GNOME et Mozilla, avant que le recueil de signatures soit clôturé au . En réaction, une autre lettre ouverte, celle-ci en soutien à Stallman, est publiée. Elle demande son maintien à la FSF, tout en affirmant que ses propos et comportements ont été déformés. Début avril 2021, elle est signée par plus de 6 000 personnes[17],[18].

À la suite de ces événements, le Conseil du projet Fedora décide d’arrêter tout financement vers toute organisation à la tête de laquelle Richard Stallman se trouverait[19]. Red Hat prend une décision similaire en arrêtant de financer la FSF[20]. Du côté de la FSF, plusieurs membres de la direction de l’organisation annoncent leur démission[21].

À la suite des critiques liées au retour de Richard Stallman à la FSF, un groupe de mainteneurs attachés à la réforme de la gouvernance du projet décide de forker et de créer GNU Assembly le 16 avril 2021[22],[23],[24],[25].

LibrePlanet

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Logo LibrePlanet.

LibrePlanet (littéralement, « Planète libre ») est un projet communautaire créé en 2006 et soutenu par la FSF Free Software Foundation. L'objectif de cette initiative est la promotion du logiciel libre à travers le monde en fédérant des communautés locales et en organisant tous les ans une conférence internationale.

Conférence

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La conférence est organisée tous les ans[pertinence contestée] par la fondation du logiciel libre à Boston, siège de la fondation. Depuis 2007 la FSF organise une cérémonie pour la remise des prix du logiciel libre.

Notes et références

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  1. (en) La mission de la Free Software Foundation
  2. Par Thierry Noisette pour L'esprit libre Janvier 2019, « Libre et open source express: FSF en hausse, VLC à l'honneur, procès BlueMind-Linagora, Nuxeo déménage », sur ZDNet France (consulté le )
  3. (en) Annonce du projet GNU Generation le 17 mars 2010.
  4. (en) Entraide communautaire pour l'utilisation des formats libres.
  5. Les signatures dans les emails ou sur les badges adhérents apposé dans les blogs ou sur les sites web affichent leur position numérique le jour de leur adhésion. Ces informations permettent de penser que la FSF compte à ce jour près de 10 000 adhérents.
  6. a b et c (en) « FSF Has Finally Elected A New President », Phoronix, (consulté le )
  7. (en) « Richard Stallman returns to the FSF board », sur LWN.net, (consulté le )
  8. a et b (en) « Geoffrey Knauth elected Free Software Foundation president; Odile Bénassy joins the board », Free Software Foundation, (consulté le )
  9. (en) « Update on work to improve governance at the FSF », (consulté le )
  10. « Page Not Found », sur stanfordalumni.org (consulté le ).
  11. (en) GNU et le logiciel libre: deux trésors de l’humanité selon l’UNESCO
  12. (en) « Ars Electronica Archiv », sur aec.at (consulté le ).
  13. (en) Soutien de la journée du logiciel libre avec la communauté Planète libre.
  14. « Richard Stallman de retour au conseil d’administration de la Free Software Foundation », sur Next INpact, (consulté le )
  15. Julien Lausson, « Pourquoi le retour de Richard Stallman agace le monde du logiciel libre », sur Numerama, (consulté le )
  16. (en) « An open letter to remove Richard M. Stallman from all leadership positions », sur rms-open-letter.github.io (consulté le )
  17. (mul) « An open letter in support of RMS » (consulté le )
  18. (en-GB) Sam Varghese, « iTWire - Pro-Stallman group issues open letter, wants him to stay on FSF board », sur itwire.com (consulté le )
  19. (en) « Fedora Council statement on Richard Stallman rejoining FSF Board », sur Fedora Magazine, (consulté le )
  20. Par Steven J. Vaughan-Nichols | Modifié le mardi 30 mars 2021 à 12:10, « Les partisans de la Free Software Foundation désertent le navire », sur ZDNet France (consulté le )
  21. Par Steven J. Vaughan-Nichols | Vendredi 02 Avril 2021, « La crise de gouvernance de la Free Software Foundation ne s'arrange pas », sur ZDNet France (consulté le )
  22. « The GNU Assembly — Kicking off the GNU Assembly », sur gnu.tools (consulté le )
  23. « GNU t'es la ? - LinuxFr.org », sur linuxfr.org (consulté le )
  24. « GNU Assembly Launches As Collaborative Platform For GCC, Other Packages - Phoronix », sur www.phoronix.com (consulté le )
  25. « Kicking off the GNU Assembly [LWN.net] », sur lwn.net (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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