Eugène Martel
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Eugène Martel, né en 1869 au Revest-du-Bion, mort en 1947 à Bollène, est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1892, Eugène Martel quitte Revest-du-Bion pour aller s'installer en Avignon et rencontrer Pierre Grivolas, directeur de l'école des beaux-arts, qui l'admet dans son atelier. Rapidement convaincu de ses dons, ce dernier l'envoie à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gustave Moreau[2]. Il se lie d'amitié avec Simon Bussy avec lequel il partage un appartement de 1892 à 1898, d'abord au 24 rue de Visconti puis au 41 rue Bourbon, sur l'île Saint-Louis. Leur situation financière était précaire et Martel devait confesser plus tard qu'il partageait avec son ami le même pantalon, porté à tour de rôle, pour les occasions officielles[3].
De retour sur le plateau d'Albion en 1898, il exprime tous ses talents de portraitiste en croquant paysans et villageois de la Haute-Provence[2].
Un de ses rares paysages date de 1928, et est intitulé La Porte du mistral. Le plateau d'Albion y est présenté en fin d'après-midi, sous un ciel immense tandis que l'horizon est fermé par le massif du Ventoux[2].
Œuvres dans les musées
[modifier | modifier le code]- Aix-en-Provence, musée Granet : La partie de cartes.
- Avignon, musée Calvet : Paysans au coin du feu.
- Avignon : Musée Louis Vouland : Le café des sœurs Athanase[4] ; Portrait de Raymond Martin [5] ; Le Pommier de Pierrerousse[5] ;
- Buenos-Aires, musée des beaux-arts : Vieux paysan, Jeune campagnard, Idylle alcoolique, l'auberge.
- Digne, Musée Gassendi : Intérieur de café[6]
- Manosque, maison municipale des illustres, Le Paraïs : Portrait de Giono.
- Paris, musée d'Orsay : Le jour de la couturière, Le mitron, Cassine de vieille au petit jour, Le café (antérieurement en dépôt au musée Petiet de Limoux).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé généalogique sur Geneanet
- Jean-Paul Chabaud, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 299.
- Philippe Loisel, Simon Bussy, 1996, Somogy
- Musée Louis Vouland, Avignon, fondation Louis Vouland, , 120 p. (ISBN 978-2-913006-13-3), p. 112
- Musée Louis Vouland, Avignon, fondation Louis Vouland, , 120 p. (ISBN 978-2-913006-13-3), p. 113
- Denis Coutagne, Bruno Ely, Jean-Roger Soubiran et al., Peintres de la couleur en Provence : 1875-1920, Marseille, Office Régional de la Culture Provence-Alpes-côte d'Azur, , 360 p. (ISBN 2-7118-3194-9), p. 124-125
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Alauzen, in Les peintres de la Provence, Marseille, Jeanne Laffitte, 1984. et in Dictionnaire des artistes, peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, 1986.
- Geneviève Coulomb et Pierre Martel, Eugène Martel (1869-1947) - Redécouverte d'un peintre moderne, Éditeur Alpes de Lumières, Mane, 1991, (ISBN 2901621910)
- Michèle Ducheny et Elisabeth Juan-Mazel, "Giono-Martel. L'amitiè entre deux artistes", hors-série de la Revue Giono, éditée par l'association des amis de Jean Giono, juin 2022, 230 pages.
- Tristan Klingsor, in l'Art et les Artistes, no 25, , p. 229-233.
- Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux, XIXe et XXe siècle, Éditions Alain Barthélemy, Avignon-Le Pontet, 2001 (ISBN 2879231302)
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)
- André Lombard, Pour saluer Fiorio précédé de Rêver avec Serge Fiorio par Claude-Henri Rocquet, éditions La Carde, Viens, 2011.
- André Lombard, Habemus Fiorio !, éditions La Carde, Viens 2015.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Eugène Martel. Les Pinceaux brisés
- Eugène Martel et le portrait de l'oncle Fortuné
- Les lieux de Martel par Michèle Ecochard
- Eugène Martel. Un petit clin d'œil
- Eugène Martel et l'or du temps intérieur
- Eugène Martel au café des sœurs Athanase
- Martel quand tu nous tiens !
- Eugène Martel sur le départ