Dosches
Dosches | |
Église Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne |
Maire Mandat |
Jean-François Chaume 2020-2026 |
Code postal | 10220 |
Code commune | 10129 |
Démographie | |
Population municipale |
295 hab. (2018 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 18″ nord, 4° 15′ 02″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 214 m |
Superficie | 20,64 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | doschesenchampagne.com |
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Dosches est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
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Toponymie[modifier | modifier le code]
Vient du latin Doschia d'où l'écriture Dosche découlait. Les écarts de Bas-Bois, la Bergerie, la Carpière des Buissons, la Côte-aux-Suisses, Courmont, Fromentel, Grand-étang-de-Rosson, la Loge-aux-Bourgeois, la Motte-Rosson, le Moulin-à-Vent, Rosson, le Russeau, Saint-Jean, les Souchères, les Tourrières, le Tronchay, Vaudemanche, sur un cadastre de 1820.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Dosches est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Il y avait là une grange dépendant du prieuré de Foissy constatée dès 1234 et qui possédait une partie du bois ; ledit bois avait aussi comme propriétaire pour mil arpents l'abbaye de Larrivour, ainsi qu'un prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin-ès-Aires de Troyes. Le fief de Dosche relevait de la seigneurie de Chappes.
En 1789 le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, du bailliage de Troyes et était le siège d'une mairie royale qui comprenait aussi les hameaux, Assencières et le Mesnil-Sellières. La commune dépendait du canton de Géraudot avant d'être incorporée à celui de Thennelière le 29 novembre 1790.
Rosson[modifier | modifier le code]
Une maison forte existait[5] dès le XIIIe siècle qui est aussi attestée en 1558 comme "maison seigneuriale fermée de murailles et fossez tout allentour"[6].
Un gagnage ou domaine des templiers existait depuis la donation d'André de Rosson en 1220. Elle faisait partie de la commanderie de Bonlieu qui fut unie à la commanderie de Troyes par les hospitaliers. Ruinée au XVe siècle elle fut mise en bail emphytéotique pour deux générations avec charge aux preneurs de relever les habitations. Elles appartenaient à M. Deheurles au milieu du XIXe siècle.
En 1789, la communauté de Rosson dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes. C'était une ancienne mairie royale dépendant de celle de Dosches et fut une commune qui dépendait de la circonscription d'Aujon du 29 janvier au 29 novembre 1790. Le 27 pluviôse an III un arrêté de district unissait Rosson à Dosches qui comptait 80 habitants en 1790.
Le Tronchay[modifier | modifier le code]
Ou Tronchet, ancienne seigneurie du finage de Rosson, aussi nommée La Maison-des-Prés, la Motte-Rosson[7]. L'écuyer Jean du Tronchay la vendait en 1330 à Jacques de la Noue et Marguerite dame de Poulaingis son épouse. Ces derniers en firent don au chapitre Basilique Saint-Urbain de Troyes le . Le fief est décrit en 1558 : « la mothe du dict Tronchay fermez de fossez, en laquelle il y a maison, grange, estable, colombier »[8] avait cent vingt-huit arpents de terres[9] et avait haute et basse justice, droit d'usage sur la fontaine de Rosson.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 295 habitants[Note 3], en diminution de 1,01 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le moulin de Dosches est la reconstruction récente d'un moulin à vent typique de ceux qui étaient installés en Champagne au XVIIIe siècle. Il a été édifié d'octobre 2004 à octobre 2006, sous l'égide de l'Association des Moulins à vent champenois sur les plans de ceux d'autrefois.
Il s'accompagne d'une grange aux dîmes authentique du XVe siècle qui a été démontée et reconstruite sur place.
- L'église, sous le vocable de Jean-Baptiste, c'était un prieuré-cure du Grand doyenné de Troyes et le prieuré dépendait de l'église Saint-Martin-ès-Vignes depuis 1193. Elle a une nef et une abside du XVIe siècle, la nef est du début du XIXe[15]. L'église avait pour succursale celle de Rosson. Elle a une Vierge de pitié du XVIe siècle[16], une Vierge à l'enfant du XIVe siècle[17] en bois peint polychrome. Un saint Fiacre[18] en pierre monochrome du XVIe siècle et un saint Nicolas du XVIe siècle[19], en pierre.
- Château décrit en 1399 : la motte de Dosche, close de fossez, ensemble de maisons...un coulombier de terre, couvert de tuiles[20]. Le bâtiment du XVIIe siècle se trouve proche de l'église au pied de la motte.
- La chapelle de Rosson sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens est citée par Eugène III en 1152 qui en confirmait la possession à l'église de Troyes. Elle fut rebâtie en 1852 et possède une Vierge à l'enfant[21] du XIVe siècle en pierre et une autre en bois du XIIIe siècle[22] qui se trouve au musée de Brienne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Auguste Longnon, Rôles, n°1120.
- Archives départementales de l'Aube, 31 H 10.
- Lalore, Cartulaires, V, pXCVI.
- Arch. Nat. T125.
- Arch. Dép. Aube, 10 G 42.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Fichot, Stat. mon. Aube., II, 448.
- « groupe sculpté », notice no PM10000726, base Palissy, ministère français de la Culture
- « groupe sculpté », notice no PM10000725, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no IM10010309, base Palissy, ministère français de la Culture
- « groupe sculpté », notice no PM10000731, base Palissy, ministère français de la Culture
- Arc. Nat. Q1 584, f° 10.
- « statue », notice no PM10000727, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10000730, base Palissy, ministère français de la Culture