Géraudot
Géraudot | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne |
Maire Mandat |
Noémie Brague 2020-2026 |
Code postal | 10220 |
Code commune | 10165 |
Démographie | |
Gentilé | géraudoise, geraudois |
Population municipale |
337 hab. (2018 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 34″ nord, 4° 19′ 25″ est |
Superficie | 16,74 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | geraudot.fr |
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Géraudot est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Topographie[modifier | modifier le code]
Géraudot, autrefois orthographié Gérosdot, est une commune de la Champagne humide située sur les rives du lac d'Orient, cela provenait de la réunion du village à la seigneurie d'Aillefol en 1669 qui relevait de la grosse tour royale de Troyes.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Géraudot est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
La première mention du village ne remonte qu'à la donation de André de Rosson, chevalier du Temple qui fait don en 1220 de ce qu'il possède à Aillefol et Rosson à sa nouvelle confrérie. Sa fille Agnès confirmait cette donation à la commanderie de Bonlieu.
En 1231, sur l'ancienne paroisse d'Aillefol, est fondée la commanderie de l'Hôpiteau par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur des terres vendues par le comte de Brienne Gautier IV.
Le village était une mairie royale.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes. Pour le bailliage, une partie relevait de Troyes et pour partie de Chaumont. Il a aussi été chef-lieu de district du 29 janvier au 29 novembre 1790 avant d'être rattaché au canton de Piney.
Le château, sur la route vers Lusigny a été vendu à Révolution à Henri Clément, puis à Anatole Chanoine en 1851. Ainsi qu'une maison seigneuriale qui appartenait en 1526 à Pierre de Beauffremont au lieu-dit Aillefol et des terres au Haut-du-Porche. Louis II de Vienne obtenait par lettre patente de 1669 le rattachement de cette seigneurie au fief de Géraudot.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur à la cotice en barre d’or accompagnée, en chef, d’un petit voilier contourné d’argent et en pointe d’une grue contournée au naturel.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Géraudot, XVIIIe siècle. Propriété de la famille de Vienne, puis de la famille Chanoine.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Edme Victor Bertrand, général des armées de la République et de l'Empire, né à Géraudot le 21 juillet 1769, mort à Vermandovillers le 15 janvier 1814 des suites d'une blessure contractée à Leipzig. Voir la Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)