Calpurnii

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Calpurnii
Gens Calpurnia

Branches
Sous la République Flamma, Crassus, Piso, Bestia, Bibulus
Sous l'Empire Piso, Aviola, Atilianus, Siculus

Légende :

Patricien, Plébéien, Consulaire, Sénatorial, Équestre

Période Milieu IIIe siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr. J.-C.
Magistratures occupées
sous la République
Consulat 10 fois

Gens et Liste des gentes romaines

Les Calpurnii sont les membres d'une ancienne famille plébéienne romaine, la gens Calpurnia.

Origines[modifier | modifier le code]

D'après Plutarque[a 1], les Calpurnii prétendent descendre de Calpus, le troisième fils du roi Numa Pompilius.

La gens Calpurnia n'atteint le consulat qu'après la deuxième guerre punique avec Caius Calpurnius Piso, consul en 180 av. J.-C.

Branches et cognomina[modifier | modifier le code]

Les cognomina de cette famille, sous la République, sont Flamma, Crassus, Bestia, Bibulus et Piso. Cette dernière branche se divise elle-même en deux, les Caesonini[1] et les Frugi. La branche des Pisones devient une des familles les plus illustres de Rome.

Les membres de cette famille ont laissé leur nom à deux lois, la Lex Calpurnia et la Lex Acilia Calpurnia.

Principaux membres[modifier | modifier le code]

Sous la République[modifier | modifier le code]

Les premiers Calpurnii[modifier | modifier le code]

Branche des Calpurnii Pisones[modifier | modifier le code]

Branche des Calpurnii Bibuli[modifier | modifier le code]

Sous l'Empire[modifier | modifier le code]

Calpurnii Longi[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. Voir Pierre Grimal, éditeur, Cicéron, In Pisonem, Collection des Universités de France (collection Budé), Les Belles Lettres, 1966, note complémentaire 2 au § 14, p.160, sur l’ancêtre éponyme de cette branche des Calpurnii. Le cognomen Caesoninus évoque l'idée d'une adoption. Un dénommé Caesonius, d'une gens obscure des Caesonii, aurait été adopté par un Calpurnius Piso. Selon la pratique romaine, Caesonius devient Caesoninius après l'adoption, tout comme Octavius (Octave) devient Octavianus (Octavien) après son adoption par César.
  2. Broughton 1951, p. 209.
  3. Publius Cornelius Tacitus, Historiae, i. 47, iv. 39.
  • Sources antiques :
  1. Plutarque, Vie de Numa, 170.
  2. Pseudo-Plutarque, Parallèles d'histoires grecques et romaines, 13

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.