Caelii

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Caelii
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La gens Caelii était une famille plébéienne de la Rome antique. Le nomen Caelius est fréquemment confondu avec Coelius et Caecilius, certains sont appelés Caelius dans les manuscrits mais apparaissent comme Coelius ou Coilius sur les pièces de monnaie. Publius Caelius atteint le prétorat en 74 av. J.-C., et le premier de cette gens qui obtient le consulat est Gaius Caelius Rufus en 17 apr. J.-C. L'empereur Balbinus est un descendant des Caelii[1].

Origine[modifier | modifier le code]

Les Caelii revendiquent la descendance de l'étrusque, Caelius Vibenna, dont les aventures sont légendaires en Étrurie ; l'empereur Claude, intéressé par la culture étrusque, décrit les aventures de Caelius, son frère, Aulus Vibenna, et leur compagnon, Macstarna, que Claude soutenait être la même personne que Servius Tullius, le sixième roi de Rome. La Tombe François découverte à Vulci comprend une fresque représentant un tel épisode, dans lequel, aidés d'un compagnon, les trois héros et leurs amis s'échappent de captivité, et tuent un ennemi nommé Gnaeus Tarquinius de Rome. Par la suite, Vibenna et ses partisans se sont installés à Rome, sur le Querquetulan connu sous le nom de mont Cælius, l'une des sept collines de Rome [2],[3],[4].

Prenomen[modifier | modifier le code]

Les principaux praenomina des Caelii pendant la République sont Marcus, Publius, Gaius et Quintus. À l'époque impériale, certains des Caelii utilisaient Gnaeus, un praenomen commun, et Decimus, plus distinctif.

Branches et cognomen[modifier | modifier le code]

Le surnom de cette gens sous la République est Rufus, à l'origine généralement donné à une personne aux cheveux roux[5],[1],[6] Une variété de noms de famille, sont Cursor, un coureur, Pollio, un polisseur d'armures, et Sabinus, une personne sabines[7].

Membres[modifier | modifier le code]

Sous la République[modifier | modifier le code]

Caelii Rufi[modifier | modifier le code]

  • (Caelius Rufus), (v.-130 - ?);
    • Marcus Caelius Rufus, (v.-110 - ap.-56), chevalier romain;
    • Caius (Caelius Rufus), (v.-105 - ?);
      • Caius Caelius Rufus, (v.-80 - ap.-51), tribun de la plèbe en -51[8].;

Autres[modifier | modifier le code]

Sous le Principat[modifier | modifier le code]

Caelii Calvini[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

  • Caelius Cursor, un eques, mis à mort par Tibère, pour avoir accusé de trahison le préteur Magius Caecilianus[16].
  • Marcus Caelius T. f., primus pilus de Legio XVIII, mort lors de la Bataille de Teutobourg en 9 apr. J.-C.
  • Publius Caelius T. f., a construit le cénotaphe de son frère Marcus Caelius, le primus pilus.
  • Gaius Caelius Rufus, consul en 17 apr. J.-C.[17],[18].
  • Caelius Pollio, commandant de l'armée romaine en Arménie en 51 apr. J.-C., soudoyé par Rhadamistus pour trahir la cause de Mithridate d'Arménie, roi client romain[19],[20].
  • Gnaeus Arulenus Caelius Sabinus, juriste, nommé consul par l'empereur Othon en 69 apr. J.-C., et retenu par Vitellius.
  • Quintus Caelius Honoratus, consul suffect en 105 apr. J.-C.
  • Caelius Apicius, auteur d'un traité culinaire en dix livres, probablement Ier siècle.
  • Caelius Firmianus Symposius, poète et auteur d'une série d'énigmes, de date incertaine.
  • Caelius Aurelianus, médecin durant la période impériale.
  • Caius Caelius Saturninus, préfet du prétoire sous Constantin Ier[21],[22].
  • Gaius Caelius Censorinus, gouverneur de Campanie et consul suffisant sous Constantin Ier[23],[24],[25].
  • Caelius Censorinus, gouverneur de Numidie entre 375 et 378, et peut-être propriétaire à Baiae[26],[27],[25].

Notes références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. I, p. 532 ("Caelia or Coelia Gens").
  2. Varro, De Lingua Latina, v. 46.
  3. Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. I, p. 532 ("Caeles or Caelius Vibenna").
  4. Oxford Classical Dictionary.
  5. Chase, p. 110.
  6. Cassell's Latin & English Dictionary, s. v. rufus.
  7. Chase, pp.  111, 114.
  8. Cicero, Epistulae ad Familiares, viii. 8.
  9. Aulus Gellius, i. 15.
  10. Broughton, vol. II, p. 25.
  11. Valerius Maximus, iv. 7. § 5.
  12. Cicero, In Verrem, i. 50.
  13. Cicero, In Verrem, iv. 47, Pro Flacco, 4.
  14. Cicero, Philippicae, xiii. 2, 12.
  15. Cicero, Epistulae ad Atticum, xii. 5, 6, vii. 3, xiii. 3.
  16. Tacitus, Annales, iii. 37.
  17. Tacitus, Annales, ii. 41.
  18. Cassius Dio, lvii. 17.
  19. Tacitus, Annales, xii. 44
  20. Cassius Dio, lxi. 6.
  21. CIL 6, 1704, CIL 6, 1705
  22. PLRE, vol. I, p. 806.
  23. CIL 10, 3732
  24. RE, vol. III (2), col. 1908 (Censorinus 5).
  25. a et b PLRE, vol. I, p. 196.
  26. CIL 8, 2216
  27. RE, vol. III (2), col. 1908 (Censorinus 6).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]