Comme l'an passé, Annemiek van Vleuten remporte le prologue. Le lendemain, l'étape vallonnée incite les leaders à passer à l'attaque. Annemiek van Vleuten accélère à vingt kilomètres de l'arrivée et s'impose seule. Amalie Dideriksen gagne les deux étapes suivantes au sprint. Sur la cinquième étape, sur un parcours similaire à celui de l'Amstel Gold Race, Chantal Blaak, comme sur l'édition 2018 de cette course, prend l'échappée matinale avant de finir seule. Le lendemain, Annemiek van Vleuten scelle sa victoire finale en s'imposant sur le contre-la-montre individuel. Elle remporte également le classement par points. Le podium est complété par Ellen van Dijk et Anna van der Breggen. Eugénie Duval est la meilleure grimpeuse, Jeanne Korevaar la meilleure jeune et Boels Dolmans la meilleure équipe.
La deuxième étape s'annonce difficile, avec les côtes du Muur van Beek et le Oude Holleweg placées sur le circuit final à parcourir sept fois[1]. Les deux étapes suivantes sont plates, tandis que la cinquième étape reprend des éléments de parcours de l'Amstel Gold Race[2].
La championne du monde du contre-la-montre remporte le prologue de l'épreuve, tout comme l'année précédente. Anna van der Breggen est deuxième à sept secondes[4].
La première échappée est l'œuvre d'Anastasia Iakovenko. Elle est reprise au kilomètre trente-quatre dans le premier prix des monts. Pauliena Rooijakkers accélère ensuite. Elle est suivie par Anna van der Breggen. Les autres favorites passent immédiatement à sa poursuite et un groupe de neuf coureuses se forme sur le deuxième grand prix des monts. Il s'agit de : Annemiek van Vleuten, Anna van der Breggen, Megan Guarnier, Lucinda Brand, Ellen van Dijk, Elisa Longo Borghini, Pauliena Rooijakkers, Anouska Koster et Eugenia Bujak. L'absence de coopération conduit néanmoins à un regroupement. Rossella Ratto et Amalie Dideriksen sont les suivantes à attaquer. Par la suite, Janneke Ensing réalise la jonction sur le duo. Au kilomètre cent-douze, Annemiek van Vleuten attaque avec Anna van der Breggen et Elisa Longo Borghini. La première se détache des deux autres. Elle a quarante secondes d'avance à dix kilomètres de l'arrivée. Les motos ouvreuses se trompent de parcours causant une perte d'environ vingt secondes pour la leader. Elle s'impose néanmoins avec douze secondes d'avance. Eugenia Bujak règle le sprint du peloton[1].
Omer Shapira s'échappe seule au kilomètre six. Son avance atteint trois minutes cinquante. À vingt kilomètres de la ligne, Lisa Brennauer et Amy Pieters sortent à leur tour du peloton. Elles passent l'Israelienne au kilomètre cent huit. Elles sont néanmoins reprises à neuf kilomètres de l'arrivée. Les escarmouches s'enchaînent par la suite avec : Lauren Kitchen, Elena Cecchini et Amy Pieters. Cette dernière n'est reprise qu'à deux kilomètres du but. Lorena Wiebes lance le sprint mais est remonté par Amalie Dideriksen qui remporte l'étape devant Lucinda Brand[7].
Lors d'une course cycliste, les coureurs sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti à la suite du premier pour pouvoir être classés. Les délais prévus sont de 10 % pour toutes les étapes, sauf le contre-la-montre par équipes où il est porté à 33 %. Aucun délai ne s'applique au prologue[10].
Le classement général individuel au temps est calculé par le cumul des temps enregistrés dans chacune des étapes parcourues. Des bonifications et d'éventuelles pénalisations sont incluses dans le calcul du classement. Le coureur qui est premier de ce classement est porteur du maillot orange. En cas d'égalité au temps, les centièmes de secondes lors des contre-la-montre servent à départager les concurrentes.
Des bonifications sont attribuées dans cette épreuve. L'arrivée des étapes, à l'exception du contre-la-montre, donne dix, six et quatre secondes de bonifications aux trois premières. Les sprints intermédiaires attribuent 3, 2 et 1 secondes de bonifications[10].
Le maillot vert, récompense le classement par points. Celui-ci se calcule selon le classement lors des arrivées d'étape.
Lors d'une arrivée d'étape, les quinze première se voient accorder des points selon le décompte suivant : 25, 20, 16, 14, 12, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de victoires d'étapes. Si l'égalité persiste, le nombre de victoires à des sprints intermédiaires puis éventuellement la place obtenue au classement général entrent en compte. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[10].
Le classement de la meilleure grimpeuse, ou classement des monts, est un classement spécifique basé sur les arrivées au sommet des ascensions répertoriées dans l'ensemble de la course. Elles sont classés en deux catégories. Les ascensions de première catégorie rapportent respectivement 5, 3 et 1 points aux trois premières coureuses, celles de deuxième catégorie 3, 2 et 1 points. Sur cette édition 2018, il n'y a que des ascensions de première catégorie. Le premier du classement des monts est détenteur du maillot à pois. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de premières places aux sommets des ascension de première catégorie, puis de deuxième catégorie. Si l'égalité persiste, le critère suivant est la place obtenue au classement général. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[10].
Le classement de la meilleure jeune ne concerne qu'une certaine catégorie de coureuses, celles étant âgées de moins de 23 ans. C'est-à-dire aux coureuses nées après le . Ce classement, basé sur le classement général, attribue au premier un maillot blanc[10].
Le maillot bleu, récompense le classement des sprints. Celui-ci se calcule selon le classement lors de sprints intermédiaires. Les trois premiers coureurs des sprints intermédiaires reçoivent respectivement 3, 2 et un point. En cas d'égalité, le nombre de victoires sur ces sprints qui décide de la victoire. Sinon le classement général départage les concurrents[10].
À l'issue de chaque étape, un jury constitué de la direction de course et de journalistes attribue à la coureuse ayant le plus mérité, le trophée de la combativité. Il est doté symboliquement d'un maillot rouge durant la remise des récompenses, cependant cet habit ne doit pas être porté en course[10].
Chaque coureuse en tête d'un classement est porteuse du maillot ou du dossard distinctif correspondant. Cependant, dans le cas où une coureuse dominerait plusieurs classements, celle-ci ne porte qu'un seul maillot distinctif, selon une priorité de classements. Le classement général au temps est le classement prioritaire, suivi du classement par points, du classement général du meilleur grimpeur, du classement de la meilleure jeune, des sprints et du combiné. Si ce cas de figure se produit, le maillot correspondant au classement annexe de priorité inférieure n'est pas porté par celui qui domine ce classement mais par son deuxième[10].
Le port de chacun des maillots distinctifs est récompensé par une prime journalière de 50 € pour le maillot orange (classement général) et 25 € pour tous les autres. Le gain final du classement par points, des sprints, de la meilleure jeune ou de la montagne rapporte [10]: