Aubenasson
Aubenasson | |||||
![]() Le village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans | ||||
Maire Mandat |
Karine Poirée 2020-2026 |
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Code postal | 26340 | ||||
Code commune | 26015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aubenassonnais | ||||
Population municipale |
78 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 11″ nord, 5° 08′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 224 m Max. 1 127 m |
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Superficie | 6,69 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Aubenasson est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Aubenasson est située à 13 km à l'est de Crest.
![]() |
Mirabel-et-Blacons | Saillans | Saillans Saint-Sauveur-en-Diois |
![]() |
Piégros-la-Clastre | N | Saint-Sauveur-en-Diois | ||
O Aubenasson E | ||||
S | ||||
Piégros-la-Clastre Saou |
Saou | Saint-Sauveur-en-Diois Saou |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers[1] :
- Col de Siguret ;
- la Grand-Combe ;
- la Roche ;
- Pas de l'Echelette ;
- Pas du Fau ;
- Pas Saint-Michel ;
- Rocher de la Grange.
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Drôme ;
- ruisseau de Saint-Sauveur ;
- ruisseau des Brandins ;
- ruisseau des Gorces ;
- ruisseau des Tessons.
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Aubenasson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,4 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), terres arables (7,4 %), prairies (4,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %), cultures permanentes (2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bucherin
- Charbonnier
- Font de l'Agréou
- Font de la Tuile
- Font des Loups
- la Gaye
- la Grange
- la Meule
- la Pigne
- la Plaine
- le Château
- le Parc
- les Brandins
- les Cassous
- les Cogniers
- les Mouyons
- les Sagates
- Leygue
- Manobre
- Pey Fauchier
- Piarot
- Piquaussé
- Piqueballe
- Roury
- Saint-Jean
- Vincent
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 164b et D 575[1].
Elle dispose d'un petit aérodrome[1].
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ce toponyme occitan, suivant la norme mistralienne, devrait s'écrire Aubenassoun, mais en occitan classique il reste écrit comme en français.
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8],[9].
- 1350 : Albenassonum (archives de la Drôme, E 1077) / étudié par Ernest Nègre[10].
- 1391 : Albonesset (choix de documents, 214).
- XIVe siècle : mention du prieuré (filiation d'Aurillac) dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes : prioratus de Albenassons (pouillé de Die).
- 1442 : Albenasso et Arbenassium (pouillé de Die)., 269).
- 1509 : mention du prieuré : ecclesia Sancti Johannis Daubenassons (visites épiscopales).
- 1516 : Albenacium (pouillé de Die).
- 1516 : mention du prieuré : prioratus Albenacii (visites épiscopales).
- 1576 : Aubenassons (visites épiscopales).
- 1598 : Oubenas (archives de la Drôme, E 2335).
- 1788 : Aubenas (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : Aubenasson, commune du canton de Saillans.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Ce toponyme devrait son nom à la fontaine intermittente située sur son territoire. Le vieux français a fourni les deux termes : le premier vient du latin albus « aube » (blanc, net, pur), le second du mot « nasse, nasson » qui avait le sens de pêcherie, vivier, eau[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
Substructures et poteries romaines autour de l'église[11].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[8] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est un ancien fief des comtes de Diois[8].
- Elle passe aux Aubenasson[8].
- 1292 : passe aux Montoison[8].
- 1382 : passe (par alliance) aux Clermont[8].
- 1473 : passe (par achat) aux Lers[8].
- 1770 : passe (par achat) aux Mottet, derniers seigneurs[8]
Avant 1790, Aubenasson était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît[8].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 78 habitants[Note 2], en augmentation de 20 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête le 24 juin[11].
Loisirs[modifier | modifier le code]
- Randonnées : sentiers pédestres[1].
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : pâturages, ovins et porcins, vin AOC (Clairette de Die), fromages de chèvre[11].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Village pittoresque : bel appareil de pierre ocre[11].
- Emplacement du château médiéval disparu.
- Cuve baptismale dans un cippe romain[11].
- Église Saint-Jean de Manobre.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Belle vallée boisée.
- Rocher de la Laveuse (1 244 m).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Gustave Jenin : militant communiste et résistant à La Chapelle-en-Vercors[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Aubenasson possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Aubenasson sur le site de l'Institut géographique national (archive) / page archivée depuis février 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de l'aérodrome d'Aubenasson (Association aéronautique de Rochecourbe)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 11 (Aubenasson).
- Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, « (titre manquant) », Revue drômoise: archéologie, histoire, géographie, (date manquante), p. 203.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, présentation en ligne), p. 164.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Aubenasson.
- https://programme-candidats.interieur.gouv.fr/elections-departementales-2021/data-pdf-propagandes/1-26-04-1.pdf
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.