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Alphonse Desjardins (homme politique)

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Alphonse Desjardins
Illustration.
Fonctions
22e Maire de Montréal

(1 an)
Prédécesseur James McShane
Successeur Joseph-Octave Villeneuve
Sénateur de De Lorimier

(3 ans, 8 mois et 15 jours)
Prédécesseur Alexandre Lacoste
Successeur François Béchard
Député à la Chambre des communes

(18 ans, 8 mois et 9 jours)
Circonscription Hochelaga
Prédécesseur Louis Beaubien
Successeur Séverin Lachapelle
Biographie
Nom de naissance Charles-Alphonse Desjardins
Date de naissance
Lieu de naissance Terrebonne (Canada-Est)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Terrebonne (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti conservateur du Canada
Profession Avocat
Journaliste
Homme d'affaires

Charles-Alphonse Desjardins[1], né le et mort le à Terrebonne, est un homme d'affaires et homme politique est-canadien, puis québécois (à partir de 1867). Il a été député fédéral, sénateur et maire de Montréal en 1893 et 1894.

Financier et homme d'affaires

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Il est particulièrement actif dans le secteur financier. Président de la Banque Jacques-Cartier de 1880 jusqu'à la fermeture de l'institution en 1899 (qui sera intégrée par la suite à la Banque provinciale du Canada), il en est pendant plusieurs années le principal actionnaire. Il siège aussi au conseil d'administration de sociétés de crédit foncier et d'assurances.

On le retrouve aussi dans le domaine industriel — il fonde une entreprise de fabrication de briques — et dans le secteur foncier — il est promoteur urbain à Maisonneuve, une ville de la banlieue montréalaise de l'époque. Avocat de formation et, pendant un certain temps, directeur du journal Le Nouveau Monde, il est un des leaders du groupe ultramontain de Montréal.

Carrière politique

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Il représente la circonscription de Hochelaga à la Chambre des communes pendant 18 ans (1874-1892) avant d'être nommé sénateur. Il est élu maire de Montréal en 1893. Appuyé par les réformistes anglophones, il prône un meilleur contrôle des finances de la Ville de Montréal. Il milite aussi pour l’annexion des municipalités de banlieue et pour l’agrandissement du port de Montréal. Il ne demeure en poste qu’une seule année et ne se représente pas aux élections de 1894.

Il est un acteur important dans les débats entourant Louis Riel et rompt avec le parti conservateur après l’exécution de Riel[2].

Vie privée

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En 1864, il épouse Virginie Paré et, en 1880, se remarie à Hortense Barsalou.

Il meurt à l'âge de 71 ans.

Le fonds d'archives Alphonse Desjardins est conservé au centre d’archives de Montréal de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3]. L'Université de Montréal conserve également des documents sur Alphonse Desjardins[4].

Notes et références

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  1. Paul-André Linteau, « DESJARDINS, ALPHONSE (1841-1912) », Dictionnaire biographique du Canada,, Université Laval/University of Toronto, vol. 14,,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Alphonse Desjardins », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec, (consulté le )
  3. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Alphonse Desjardins (CLG19) » (consulté le )
  4. Fonds Alphonse Desjardins (P0111) (consulté le 2 février 2017)

Sur les autres projets Wikimedia :

  • (en) Gaétan Frigon: Alphonse Desjardins, lawyer, banker and politician, en Legacy. How french Canadians shaped North America. McClelland & Stewart, Toronto 2016; réimpr. 2019 (ISBN 0771072392) p 75 – 77

Articles connexes

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Liens externes

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