Allée de Barcelone

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Allée de Barcelone
Image illustrative de l’article Allée de Barcelone
L'allée de Barcelone au carrefour du boulevard du Maréchal-Leclerc.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 30″ nord, 1° 25′ 33″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Compans-Caffarelli
Début no 3 quai Saint-Pierre
Fin no 101 boulevard de la Marquette
Morphologie
Route Entre le boulevard de la Marquette et l'avenue Paul-Séjourné :
D 1 (jusqu'en 2017)
M 1 (depuis 2017)
Longueur 1 605 m
Largeur 24 m
Odonymie
Anciens noms Allées du Canal-de-Brienne (1776-1913)
Nom actuel 1913
Nom occitan Alèa de Barcelona
Histoire et patrimoine
Création 1776
Lieux d'intérêt Canal de Brienne
Square de l'Héraclès
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315550544011
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Allée de Barcelone
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée de Barcelone

L'allée de Barcelone (en occitan : alèa de Barcelona) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

L'allée de Barcelone est une voie publique de Toulouse. Elle borde à l'ouest le quartier de Compans-Caffarelli, à la imite du quartier des Amidonniers, dans le secteur 1 - Centre.

Elle correspond, entre le boulevard de la Marquette et l'avenue Paul-Séjourné, à une partie de l'ancienne route départementale 7[1], classée en 1813 entre Lectoure et Toulouse. En 1938, elle devient la route départementale 1 qui va du village de Séguenville, à Cabanac-Séguenville, à Toulouse, et de là à Revel[2]. En 2017, la partie de la route sur le territoire de Toulouse Métropole lui est transférée et elle devient la route métropolitaine 1[3].

La chaussée compte, entre le quai Saint-Pierre et le boulevard Armand-Duportal, une seule de voie de circulation automobile en sens unique, du boulevard Armand-Duportal vers le quai Saint-Pierre. Elle compte ensuite, entre le boulevard Armand-Duportal et le boulevard de la Marquette, deux voies de circulation automobile en sens unique, depuis le boulevard Armand-Duportal vers la rue du Docteur-Louis-Sanières. Elles sont doublées, à partir du boulevard Lascrosses, par une contre-allée, dévolue au stationnement et à la desserte locale. Enfin, entre la rue du Docteur-Louis-Sanières et le boulevard de la Marquette, l'allée de Barcelone ne compte plus qu'une seule voie de circulation automobile à double-sens.

Elle appartient, du quai Saint-Pierre au boulevard Armand-Duportal, à une zone de rencontre où la vitesse est limitée à 20 km/h puis, du boulevard Armand-Duportal au boulevard de la Marquette, à une zone 30 où la vitesse est limitée à 20 km/h.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

L'allée de Barcelone rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Quai Saint-Pierre
  2. Rue de la Boule (d)
  3. Esplanade de l'Université (d)
  4. Boulevard Armand-Duportal (d)
  5. Place des Reines-et Rois-Wisigoths (d)
  6. Rue Lancefoc (d)
  7. Rue Louis-François-Lejeune (d)
  8. Pont de Brienne (g)
  9. Boulevard du Maréchal-Leclerc (d)
  10. Rue d'Artagnan (d)
  11. Rue du Béarnais (d)
  12. Pont Paul-Séjourné (g)
  13. Avenue Paul-Séjourné (d)
  14. Square de l'Héraclès (d)
  15. Boulevard Lascrosses (d)
  16. Rue Benjamin-Franklin (d)
  17. Rue Jacques-Lemercier (d)
  18. Impasse Simone-Dutemps (d)
  19. Impasse de Barcelone (d)
  20. Rue du Docteur-Louis-Sanières (d)
  21. Ponts-Jumeaux (g)
  22. Boulevard de la Marquette (d)

Transports[modifier | modifier le code]

L'allée de Barcelone est parcourue et desservie dans sa première partie, entre le boulevard Armand-Duportal et l'avenue Paul-Séjourné, par la navette Ville. Au carrefour de cette avenue se trouvent également les arrêts des lignes de bus 1445. La deuxième partie de l'allée de Barcelone, jusqu'au port de l'Embouchure, est parcourue et desservie par la ligne du Linéo L1 et par la ligne de bus 63.

Plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse se trouvent sur l'allée de Barcelone ou dans les rues voisines : les stations no 51 (1 boulevard Armand-Duportal), no 85 (2 boulevard du Maréchal-Leclerc), no 86 (23 rue du Béarnais) et no 120 (152 allée de Barcelone).

Odonymie[modifier | modifier le code]

Lors de l'aménagement du canal de Brienne, les deux allées qui le longent au nord et au sud prennent naturellement le nom d'allées du Canal-de-Brienne. Ce n'est qu'en 1913 que, pour honorer l'amitié qui unissait les villes de Toulouse et de Barcelone depuis la visite de son maire, Domènec Sanllehy i Alrich (ca), le 4 juin 1907, l'allée qui longeait le canal au nord prit le nom de Barcelone, tandis que l'allée du côté sud conservait le nom de Brienne[4]. Dans le même temps, le pont de Amidonniers, qui venait d'être achevé par l'ingénieur Paul Séjourné, devenait le pont des Catalans[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Canal de Brienne[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1996, au titre du canal du Midi)[6].

L'allée de Barcelone longe le canal de Brienne, qui relie la Garonne, au niveau du port Saint-Pierre au port de l'Embouchure auquel aboutit le canal du Midi, et permet d'éviter le difficile passage de la chaussée du Bazacle. Il est creusé entre 1768 et 1776.

Le canal est accessible par deux écluses :

L'écluse Saint-Pierre et le bâtiment de la Toulouse School of Economics.
  • écluse des Ponts-Jumeaux.

Le canal est également franchi par plusieurs ponts et passerelle :

  • passerelle du canal de Brienne.
    La passerelle est construite en 1997 par l'architecte Dominique Letellier à la demande d'une association de quartier, l'Association de sauvegarde Brienne Bazacle Amidonniers (ASBBA). Elle est composée d'un système de câbles tendus, garde-corps métalliques et d'un platelage en bois[12].

Rempart de l'Arsenal[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Inscrit MH (1997)[13].

Une section subsiste de la courtine qui composait le rempart de l'Arsenal, c'est-à-dire la partie ouest du rempart qui protégeait le bourg Saint-Sernin à partir du XIIe siècle. Le rempart est renforcé au milieu du XVIe siècle, lorsque les capitouls, inquiets d'une invasion espagnole, décident de renforcer la vieille muraille médiévale.

École d'économie de Toulouse[modifier | modifier le code]

Le nouveau bâtiment de l'École d'économie de Toulouse est construit entre 2013 et 2020 par les architectes irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara pour abriter l'École d'économie de Toulouse – ou Toulouse School of Economics (TSE).

Immeubles et maisons[modifier | modifier le code]

  • no  2 : immeuble.
    L'immeuble, de style néo-classique, est élevé à la fin du XVIIIe siècle, lors de l'aménagement du quai Saint-Pierre, sur les plans de l'ingénieur Joseph-Marie de Saget donnés en 1776. Il forme un ensemble avec l'immeuble voisin (actuel no 4 quai Saint-Pierre), de l'autre côté du canal de Brienne, dont il marque ainsi l'entrée du côté de la Garonne.
    L'immeuble s'élève à l'angle du quai Saint-Pierre. Des pilastres à bossage superposés marquent l'angle. Le rez-de-chaussée repose sur un solin de pierre. L'entresol est percé de fenêtres rectangulaires mises en valeur par un encadrement mouluré et des garde-corps en fer forgé à motifs géométriques. Une corniche sépare le 1er étage, éclairé de hautes fenêtres, qui ont un appui soutenu de petites consoles, et des garde-corps à balustres en terre cuite. Elles sont séparées par des tables rectangulaires. Une large corniche couronne le 1er étage. L'étage de combles est couvert d'un toit à longs pans brisés, ouvert de lucarnes[14].
  • no  100-102 : résidence l'Autan.
    L'immeuble, de style moderne, est construit entre 1972 et 1979 sur les plans de l'architecte Paul de Noyers. Il s'élève sur 11 étages qui s'allègent en gradins. Il compte 67 logements, des magasins en rez-de-chaussée et des bureaux à l'entresol[15],[16].
  • no  156 : restaurant.
    Le bâtiment a abrité le café-restaurant Castille, créé vers 1895 par Louis Castille. Il est transformé en cinéma dans les années 1940[17],[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]