Abbaye Notre-Dame-des-Anges de Saint-Just-de-Claix

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Abbaye Notre-Dame-des-Anges

Nom local Abbaye de Laval-Bénite
Diocèse Grenoble
Patronage Notre-Dame-des-Anges
Fondation 13 octobre 1349
Dissolution 1791
Abbaye-mère Bonnevaux
Lignée de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Coordonnées 45° 04′ 13″ N, 5° 16′ 22″ E[1]
Pays Drapeau de la France France
Province Dauphiné
Région Rhône-Alpes
Département Isère
Commune Saint-Just-de-Claix
Géolocalisation sur la carte : Isère
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Abbaye Notre-Dame-des-Anges
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Abbaye Notre-Dame-des-Anges
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(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Notre-Dame-des-Anges

L'abbaye Notre-Dame-des-Anges, située dans la commune française de Saint-Just-de-Claix, en Isère, est un ancien monastère de moniales cisterciennes, fondé en 1349. Vers 1600, il est relocalisé à Romans-sur-Isère, où il perdure jusqu'à la Révolution française.

Localisation[modifier | modifier le code]

La première abbaye, fondée en 1349, est située juste en amont du confluent de l'Isère et de la Bourne, à cinq cents mètres environ au sud-ouest du bourg de Saint-Just-de-Claix[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'abbaye est fondée le par Béatrice de Hongrie sur une propriété castrale achetée par son fils Humbert II de Viennois, souverain du Dauphiné. Fille de Charles Martel, roi de Hongrie, de Clémence de Habsbourg et sœur de la reine de France Clémence celle-ci est alors veuve de Jean II de Viennois depuis la mort de ce dernier en 1318[3]. À sa mort en 1354, la princesse est enterrée dans l'abbaye qu'elle a fondée[4]. Comme nombre d'abbayes cisterciennes iséroises, celle de Claix se place alors dans la lignée de l'abbaye de Bonnevaux[5].

Transfert[modifier | modifier le code]

Lors des guerres de Religion, les religieuses choisissent de s'abriter en ville ; elles sont accueillies dans le quartier Saint-Nicolas de Romans-sur-Isère. Elles y restent durant les deux siècles suivants, et sont chassées par la Révolution. Le couvent a depuis été transformé en école primaire Saint-Just[6].

Architecture et description[modifier | modifier le code]

Vers 1850, les bâtiments du site originel du monastère sont rachetés par Paul Aymar, qui les transforme en un château toujours debout aujourd'hui, appelé « château des Anges » ou « château de Saint-Just ». Ce château est revendu en 1870 à la famille Ferré-Lagrange, qui le conserve jusqu'à 1946 puis le revend à la commune francilienne de L'Haÿ-les-Roses. En 1994, celle-ci le vend à son tour à des particuliers, qui le revendent à leur tour en 2001. Jusqu'à 2013, l'édifice est restauré et aménagé pour accueillir du public[3].

Filiation et dépendances[modifier | modifier le code]

L'abbaye est fille de celle de Bonnevaux.

Liste des abbesses[modifier | modifier le code]

  • Catherine de Villeneuve (1574 - 1590)[7],[8]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Luigi Zanoni, « Just, Saint », sur Certosa di Firenze (consulté le ).
  2. « Carte IGN 3135 O » sur Géoportail (consulté le 6 janvier 2016).
  3. a et b « 700 ans d’histoire », sur Le château des Anges (consulté le ).
  4. « Saint-Just-de-Claix », sur Isère Tourisme (consulté le ).
  5. « L'abbaye cistercienne de Bonnevaux », sur Association Mémoire de Bonnevaux (consulté le ).
  6. « Romans (Drôme) - Pour découvrir l’histoire de l’abbaye Saint-Just », sur Société d'études historiques de Romans, (consulté le ).
  7. Freddy bastin, « Jean Dagonneau, Prieur du Val Ste-Marie », sur lacourrerie, (consulté le )
  8. « Famille Jomaron », sur Romans Historique, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Ginette Guillorit 2014] Ginette Guillorit, « Histoire de l’abbaye des Écharlis », Cahiers de Léoncel, no 24,‎ (ISSN 0398-0022).
  • Lagier, A.. Abbaye de Notre-Dame de Laval-Bénite de Bressieux in Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, Digne, Gap, Grenoble, et Viviers (). vol. 3 (1882-1883): 233-245, 270-284.