Béatrice de Hongrie

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Béatrice de Hongrie, née en et morte en 1343/1354, est dauphine de Viennois par son mariage avec Jean II de Viennois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille aînée et la deuxième des trois enfants de Charles Martel de Hongrie et de Clémence de Habsbourg[1]et membre de la Maison capétienne d'Anjou-Sicile. Béatrice est ainsi la petite-fille maternelle de Rodolphe Ier de Habsbourg et la sœur de Charles Robert de Hongrie et de Clémence de Hongrie, reine de France.

Alors que Béatrice de Hongrie n'a que six ans, elle épouse à Naples le [2], Jean II de Viennois, son aîné de dix ans[1]. Le couple a trois enfants :

  • Catherine († après le )[2].

Elle fonde l'Abbaye Notre-Dame-des-Anges de Saint-Just-de-Claix sur une propriété castrale achetée par son fils Humbert II.

À la mort de son mari en 1319, Béatrice de Hongrie se fait moniale à l'abbaye du Val-de-Bressieux et en devient abbesse[4]. Le , trois années avant sa mort, elle se démet de ses fonctions d'abbesse[4].

Elle y reste jusqu'en 1340, date à laquelle elle est transférée à l'Abbaye Notre-Dame-des-Anges de Saint-Just-de-Claix.

Béatrice de Hongrie y meurt en 1343 (ou 1354)[5] et y est enterrée jusqu'en 1910 quand son corps est transféré dans la collégiale Saint Barnard à Romans-sur-Isère, où l'on peut voir sa pierre tombale moderne[6].

Généalogie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Beatrice of Hungary, Dauphine of Viennois » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Previte-Orton 1962, p. 922.
  2. a et b (en) Foundation for Medieval Genealogy, « Seigneurs de la Tour-du-Pin ».
  3. Kedar et al. 2017, p. 158.
  4. a et b Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, vol. 5, Paris, Desaint et Saillant, , 1066 p. (lire en ligne), p. 1053.
  5. « Saint-Just-de-Claix », sur Isère Tourisme (consulté le ).
  6. Lionel FERRIERE et Laurent JACQUOT, « Dossier documentaire la collégiale Saint-Barnard », (consulté le ), p. 16.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Crusades, vol. Volume 15, Routledge, .
  • C.W. Previte-Orton, The Shorter Cambridge Medieval History, vol. II, Cambridge at the University Press, .