Satoshi Kon

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Satoshi Kon (今 敏)
Surnom Yoshihiro Wanibuchi (鰐淵 良宏)
Naissance
Sapporo, Hokkaidō (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon Japonaise
Décès (à 46 ans)
Tokyo (Japon)
Profession réalisateur
mangaka
scénariste
chara-designer
Films notables Perfect Blue (1997)
Millennium actress (2001)
Tokyo Godfathers (2003)
Paprika (2006)
Site internet Kon’s Tone

Satoshi Kon (今 敏, Kon Satoshi?) est un mangaka et réalisateur de films d'animation japonais, né le à Hokkaidō et mort d'un cancer le à Tōkyō.[1]

Après des débuts en tant que mangaka et co-scénariste pour le cinéma auprès de Katsuhiro Ōtomo, Satoshi Kon fait ses débuts dans le cinéma d'animation avec Ōtomo et Mamoru Oshii (Patlabor 2, 1993).

En 1997, il réalise son premier film d'animation avec le studio Madhouse, Perfect Blue, traitant du milieu des idoles japonaises. S'il aborde d'autres sujets par la suite (Millennium Actress, 2002 ; Tokyo Godfathers, 2003), son style conserve une approche de la réalité subjective. Il réalise la série d'animation Paranoïa Agent, prémices à Paprika (2006) qui obtient une reconnaissance internationale.

Au-delà de son travail, l'auteur s'engage et participe à la création de la Japan Animation Creators Association (JANICA) afin d'améliorer les conditions de travail des jeunes animateurs.

Biographie

Enfance

Satoshi Kon est né à Sapporo, Hokkaido, le 12 octobre 1963.[2] At the age of three, he moved to Kushiro, also in Hokkaido, due to his father's job transfer. When he was in the fourth grade, he moved to Sapporo again because of his father's job transfer. When he was in the second year of junior high school, he moved to Kushiro again because of his father's job transfer.[3] Depuis son enfance mais surtout au lycée, il s'intéresse à l'animation et notamment celle de science-fiction comme Yamato (1974), Conan, le fils du futur (1978) et Mobil Suit Gundam (1979)[4]. Il achète également de nombreux mangas et notamment Dōmu de Katsuhiro Ōtomo dont il deviendra un grand fan[5]. Il a été accepté à l'université d'art de Musashino, au département de design de communication visuelle, et a déménagé à Tōkyō.[2],[3] À cette époque, il s'intéresse au cinéma américain[5] et devient également un lecteur assidu des romans de l'hyper fictionaliste Yasutaka Tsutsui[6].

Début de carrière : du manga à l'animation

En 1985, alors qu'il étudie la conception graphique à l'université, il présente le manga, Toriko qu'il dessine en tant que passe-temps au Prix Chiba Tetsuya du Young Magazine et remporte le Excellent Newcomer Award, le deuxième prix après le grand prix, qui est publié dans le magazine.[2],[7],[8] Cela l'a amené à s'impliquer dans la production du manga Akira en tant qu'assistant de Katsuhiro Ōtomo.[8],[9]

Après avoir fini ses études en 1987[2], il continue dans le milieu du manga et publie en 1991 Kaikisen, première de ses œuvres étant sorti en format relié aux éditions Kōdansha.[10] Il a écrit l'histoire originale du film en prises de vues réelles World apartment horror de Katsuhiro Otomo et l'a adaptée lui-même en manga.[8],[10]

Toujours en 1991, il fait ses premiers pas dans l'animation avec l'OAV Roujin Z[8] où il occupe le poste de concepteur des décors[2]. C'est là encore Katsuhiro Ōtomo, lui-même au scénario, qui forme son ancien assistant au métier d'animateur[8]. Satoshi Kon continue dans cette voie et participe à plusieurs projets dont le film Patlabor 2 de Mamoru Oshii[2]. Il collabore par la suite avec ce dernier sur le manga Seraphim (1995-1996)[11] puis enchaîne sur un projet personnel, le manga Opus qui se retrouve inachevé avant la fin du second tome à la suite de la faillite du magazine dans lequel il est pré-publié. À la suite de cet insuccès, il décide d'arrêter le manga pour se consacrer à l'animation.

En 1995, il travaille sur le nouveau projet de Katsuhiro Ōtomo, le film omnibus Memories où il s'occupe du layout, du design des décors et du scénario sur le segment Magnetic Rose[2],[8]. C'est à cette occasion que Satoshi Kon va pour la première fois utiliser la notion de la réalité subjective sur l'une des scènes du film qui n'était pas prévu par le script orignal[12].

Premières réalisations

C'est en 1993, alors qu'il travaille sur les OAV de JoJo's Bizarre Adventure, que lui vient l'idée de passer à la réalisation, souhaitant pouvoir contrôler l'ensemble du processus créatif d'une œuvre[5]. En 1997, on lui en donne l'occasion, à la suite d'une demande[13], avec la réalisation de son premier film d'animation, Perfect Blue, tiré d'un roman de Yoshikazu Takeuchi (en). Il met en scène une jeune idole pop qui décide de réorienter sa carrière vers le cinéma et la télévision. Ce film, première collaboration avec le studio Madhouse[1], était normalement prévu pour être un OAV mais parait finalement dans les salles[8]. Lors de l'élaboration du film, Satoshi Kon n'était pas du tout satisfait du scénario proposé par l'auteur original et demanda à ce qu'il soit modifié[14]. On finit par lui accorder carte blanche à condition que les thèmes « idole », « horreur » et « stalker » soient présents dans l'histoire[14]. Il a donc considérablement remanié le scénario avec l'autre scénariste, Sadayuki Murai[5], en y incorporant la notion de réalité subjective qu'il avait déjà esquissé dans Magnetic Rose[14].

Le film connait un fort succès[14] et se voit récompenser dans plusieurs festivals spécialisés[15].

Après Perfect Blue, Satoshi Kon veut adapter le roman Paprika de Yasutaka Tsutsui, dont il est un grand fan. Cependant, l'entreprise de production avec qui il veut collaborer fait faillite et le projet est rangé au placard[16]. Parallèlement, un des producteurs de Perfect Blue, séduit par le concept de réalité subjective, demande à Satoshi Kon de réaliser un nouveau film développant la même thématique[14].

C'est chose faite en 2002 avec Millennium actress (Sennen joyuu), film qui raconte la vie d'une grande actrice de cinéma ayant mystérieusement arrêté sa carrière alors qu'elle était à son apogée. Les scènes de cinéma ayant marqué sa carrière s'entrecroisent avec les événements qui ont réellement influencé sa vie.

Film à petit budget comme Perfect Blue (environ 1 million de dollar)[6], le film connait un succès encore plus grand que le précédent et gagne encore plus de récompenses[15]. Une fois encore, il collabore avec le scénariste Sadayuki Murai avec qui il cosigne le scénario[14] et développe la aussi la notion de réalité subjective. Cependant, il joue davantage sur les notions de trompe-l'œil ainsi que sur la perte de la notion du temps[17].

En 2003, il réalise son troisième film, Tokyo Godfathers, dont les personnages principaux sont trois sans-abris à Tokyo qui, la veille de Noël, trouvent un bébé abandonné dans les ordures et décident de retrouver ses parents. Le film est présenté en première européenne au festival Nouvelles images du Japon à Paris en présence du réalisateur, qui animé également une master-class au Forum des Images à cette occasion.


Film au budget un peu plus élevé (2,4 millions de dollar environ) que ses précédentes réalisations[6], Satoshi Kon abandonne cette fois-ci la réalité subjective pour la comédie et des thématiques plus sociales comme l'exclusion ou la fuite des réalités[8],[14]. Il change également de coscénariste, s'appropriant les services de Keiko Nobumoto[18], connue pour avoir signé les scénarios des séries animés Cowboy Bebop et Wolf's Rain.

L'année suivante, il réalise sa première série télévisée Paranoia agent (Mousou dairinin), composée de treize épisodes. Cette fois-ci, il renoue avec le fameux thème fiction-réalité et aborde de nombreux thèmes plus sociaux[19]. La série, animée par le Studio Madhouse comme l'ensemble de ses films, est à la base un projet visant à travailler les idées qu'il a eues pendant ces derniers années et qu'il n'a pas pu exploiter dans ses films[13].

En 2006, il a réalisé Paprika (パプリカ, Papurika), un film de science-fiction tiré du roman de Yasutaka Tsutsui (1993). Il raconte l'histoire d'une équipe de scientifiques qui pénètrent l'univers des rêves dans le but de soigner leurs patients[20].

D'abord prévu après Perfect Blue mais n'ayant pu se faire par suite de la faillite de l'entreprise censée le produire[16], Satoshi Kon ressort le projet Paprika de ses placards à la suite d'une demande de l'auteur original lui-même, Yasutaka Tsutsui, qui, impressionné par Millenium Actress, contacte Satoshi Kon afin qu'il en fasse une adaptation[6].

Sorti en 2006, le film est un succès et est primé dans de nombreux festivals internationaux[15]. Dans Paprika, Satoshi Kon ne souhaitait pas faire un simple « résumé » du roman de Tsutsui mais davantage en transmettre l'« esprit » et le message[21]. Satoshi Kon travaille là encore sur la notion de réalité subjective mais en mettant beaucoup plus l'accent sur les rêves et leurs interconnexions dans le réel[6].

Après Paprika, Satoshi Kon travaille avec d'autres grand noms de l'animation comme Mamoru Oshii et Makoto Shinkai sur le projet Ani-Kuri 15, programme TV de la NHK diffusé en 2007. Il y réalise un court métrage d'une minute nommé Ohayō (litt. Bonjour) qui montre une jeune femme à son réveil.

La même année, il participe à la création de la Japan Animation Creators Association (JANICA) qui vise à sensibiliser sur les conditions de travail précaire des jeunes animateurs[22].

Finalement, il travailla sur un nouveau film nommé Yume Miru Kikai qui devait viser un public plus jeune que ses anciennes productions[8].

Il est mort le des suites d'un cancer du pancreas[23].

Pour les dix ans de sa disparition, un documentaire retraçant son oeuvre est réalisé par Pascal-Alex Vincent, à la demande des producteurs et de la veuve de Satoshi Kon, et devrait sortir courant 2020. Ce documentaire comportera des entretiens avec des proches ayant collaborés avec Satoshi Kon tels que Mamoru Oshii ou Mamoru Hosoda mais également de cinéastes influencés par le travail de Satoshi Kon.[24]

Thèmes et styles d'animation

Le thème des œuvres de Satoshi Kon est « le mélange de fiction et de réalité », et il dépeint à plusieurs reprises la relation entre les deux en utilisant différentes approches dans chaque œuvre.[25],[26] Dans Perfect Blue, Millennium Actress et Paprika, la frontière entre fiction et réalité s'estompe progressivement et les personnages font des allers-retours entre les deux.[27],[28] À première vue, Tokyo Godfathers ne semble pas traiter du motif « fiction et réalité », mais il existe un dispositif dans lequel la « fiction » des "miracles et coïncidences » est successivement introduite dans la vie réaliste des sans-abri de Tokyo.[29] Les œuvres de Kon semblent viser le réalisme en termes de conception et d'expression des personnages, mais son objectif réel n'est pas de « dessiner des paysages et des personnes réalistes », mais de « dessiner le moment où des paysages et des personnes réels se révèlent soudainement n'être rien d'autre que de la "fiction" ou des "images" ».[29] Sa capacité à dépeindre un monde réaliste, qu'il a démontré dans les œuvres de Katsuhiro Otomo et Mamoru Oshii en tant que personnel, est utilisée dans ses propres œuvres pour confondre le public en montrant le plus efficacement possible la punchline de la « transition de la réalité à la fiction ».[29] C'est la raison pour laquelle il tenait particulièrement à faire des films d'animation plutôt que des films d'action réelle.[30]

Processus de création

Satoshi Kon est très impliqué dans l'élaboration de ses films, de la pré-production à la commercialisation[4].

Pour ses créations originales (Millennium actress, Tokyo godfathers et Paranoia Agent), Satoshi Kon réfléchi tout d'abord à une histoire et voit si ses idées sont transposables dans un film[4]. Si c'est une adaptation d'une œuvre originale comme pour Paprika, il réfléchit comment il peut exploiter l'œuvre, en ne cherchant pas à lui être la plus fidèle mais davantage à en retransmettre l'esprit. Après cela, il travaille sur une trame scénaristique puis la retravaille et l'étoffe avec un coscénariste[4]. À ce poste, il a notamment travaillé avec Sadayuki Murai sur Perfect Blue et Millennium actress puis Keiko Nobumoto sur Tokyo Godfathers et enfin Seishi Minakami depuis Paranoia Agent. Il envoie ensuite le scénario au studio Madhouse qui accepte, ou non, le projet[4]. S'il est accepté, Satoshi Kon élabore le chara-design ainsi que la personnalité des personnages, étape qui peut durer 6 mois à un an[4]. Depuis Paranoia Agent, il délaisse de plus en plus le rôle de chara-designer à Masashi Andō, un habitué de ses films. Une fois cela terminée, il conçoit le storyboard entièrement seul[31]. Il insiste particulièrement sur ce point, montrant ses avantages et ses inconvénients[31]. Cependant pour Paranoia Agent, il ne réalisa pas tous les storyboards et laissa plus de libertés au coscénariste [4].

L'étape suivante est la production proprement dite qui peut durer de 1 an et demi à deux ans[4]. Il travaille à chaque fois avec quasiment la même équipe: Nobutaka Ike aux décors, Masafumi Mima aux sons, Susumu Hirasawa à la musique… Pour lui, le fait de travailler avec la même équipe à chaque fois lui permet de connaitre les capacités de chacun et ainsi de savoir qui sera le meilleur pour dessiner tel ou tel plan[4]. Il estime notamment que ses films sont le résultat d'un véritable travail d'équipe dont il n'est que l'élément le plus visible.

Pour ses films, il ne bénéficie que d'un budget de quelques millions de dollars[6], bien loin des grosses production de l'animation japonaise (11 millions pour Metropolis) ou encore des productions américaines (150 millions pour WALL-E). Pour lui, son petit budget est contre-balancé par le talent et le professionnalisme de son équipe qui permet une haute qualité d'animation tout avec un budget réduit[17].

Influences

Parmi ses influences, Satoshi Kon fait mention de nombreux mangas et des séries d'animation japonaise dont il est friand jusqu'à la fin de ses années lycée[5]. Il cite notamment les séries de science fiction Yamato (1974), Conan, le fils du futur (1978), Galaxy Express 999 (1978-1981) et Mobile Suit Gundam (1979)[4],[32] et insiste particulièrement sur le manga cyberpunk Dōmu de Katsuhiro Ōtomo qui sera pour lui une véritable révélation[5].

Kon est fortement influencé par Katsuhiro Ōtomo à bien des égards: Il a déclaré que son style de dessin est influencé par Otomo car il était son assistant lorsqu'il était dessinateur de mangas.[5],[32],[33] Il a également déclaré avoir été fortement influencé par la technique du manga new wave (ja), lancée par Otomo et d'autres, qui se concentre sur des personnes ordinaires qui ne peuvent pas être les personnages principaux et dépeint des histoires dans lesquelles rien de spécial ne se produit avec un pouvoir descriptif écrasant.[34]

Après son entrée dans l'industrie de l'anime, il a été grandement influencé par les animateurs Hiroyuki Okiura, Toshiyuki Inoue, Takeshi Honda et Masashi Andō, et le directeur artistique Takashi Watabe.[35]

Il s'estime également extrêmement influencé par le cinéma américain et notamment par le film Slaughterhouse Five (1972) de George Roy Hill[1],[13]. Il cite d'autres films occidentaux comme La Cité des enfants perdus[1] (1995) et surtout de nombreux films du réalisateur Terry Gilliam dont il s'estime grandement influencé[5]. Il aime particulièrement Bandits, bandits (1981), Les Aventures du baron de Münchhausen (1988) et Brazil (1985), de loin son préféré[5].

Il s'estime en revanche peu influencé par le cinéma japonais, bien qu'il reconnaisse une admiration pour le travail d'Akira Kurosawa (qui fait d'ailleurs un discret caméo dans Paprika[16]) mais estime que son influence est « à peine visible » dans son travail[17]. Malgré l'importance qu'il donne à l'influence des films occidentaux sur son travail, il trouve ses films très « asiatiques »[17].

En littérature, il s'estime influencé par l'auteur de science-fiction Philip K. Dick[13] mais surtout par l'hyper fictionaliste japonais Yasutaka Tsutsui dont il a lu de nombreuses œuvres lorsqu'il avait une vingtaine d'années[6]. Il estime qu'il est sa plus grande influence, il a d'ailleurs adapté une de ses œuvres maîtresses, Paprika. Il apprécie tout particulièrement les portraits psychologiques des personnages et s'en inspire grandement pour ses propres films[6].

Œuvres

Manga

Source [7],[10],[11]

  • 1985 : Toriko (?)
  • 1990 : Kaikisen (1 vol)
  • 1991 : World Apartment Horror (1 vol)
  • 1995-1996 : Seraphim (Seraphim 266613336 no tsubasa), avec Mamoru Oshii (inachevé, 1 vol)
  • 1995-1996 : Opus (inachevé, 2 vol)
  • 2011 : Fossiles de rêves (夢の化石, Yume no kaseki?), recueil d'histoires courtes

Filmographie

Réalisations
Autres

Récompenses

Pour Perfect Blue[36] :

  • Prix du meilleur long métrage d'animation lors de la 2e édition du B-Movie Film Festival
  • Prix du meilleur film d'animation lors de la 6e édition de FanTasia
  • Prix du meilleur film d'animation fantastique lors de la 17e édition de Fantasporto

Pour Millenium Actress[37] :

Pour Tokyo godfathers[39] :

  • Prix d'excellence lors de la 7e édition du Japan Media Arts Festival catégorie animation[40]
  • Grand Prix de l'animation lors de la 58e édition du Prix du film Mainichi

Pour Paprika[41] :

Pour Opus :

  • Prix Asie de la Critique ACBD 2013

Annexes

Bibliographie

  • (es) Álvaro Arbonés, Satoshi Kon : la mirada de un autor, Héroes de Papel, , 224 p. (ISBN 978-84-17649-42-5).
  • (it) Andrea Fontana (dir.) et Enrico Azzano (dir.) (préf. Marco Müller), Satoshi Kon : il cinema visionario di uno dei più eccentrici protagonisti dell'animazione giapponese, Milan / Udine, Mimesis, coll. « Cinema » (no 95), , 354 p. (ISBN 978-88-5757-684-8).
  • Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, « Satoshi Kon », dans Nouvelles Images du Japon - films d'animation et cinéma numérique, 2003, Forum des Images, p. 20–23, (ISSN 1634-6882).
  • (en + de + fr + ja) Masanao Amano, Manga Design, Cologne, Taschen, coll. « Mi », , 576 p., 19,6 cm × 24,9 cm, broché (ISBN 978-3-8228-2591-4, présentation en ligne), p. 226-229
    édition multilingue (1 livre + 1 DVD) : allemand (trad. originale Ulrike Roeckelein), anglais (trad. John McDonald & Tamami Sanbommatsu) et français (trad. Marc Combes)
  • (es) Francisco Javier López Rodríguez, Satoshi Kon : Superando los límites de la realidad, Dolmen Editorial, coll. « Manga Books » (no 23), , 256 p. (ISBN 978-84-15296-48-5).
  • (en) Andrew Osmond, Satoshi Kon : The Illusionist, Berkeley, Stone Bridge Press, (ISBN 978-1-933330-74-7).
  • Olivier Père, « Satoshi Kon (1963-2010), rêves de mangas », Cahiers du cinéma, no 660,‎ , p. 62-63.

Articles connexes

Liens externes

Sources

Notes et références

  1. a b c et d (ja) « MADHOUSE PEOPLE FILE No.035 今 敏 - SATOSHI KON - » [archive du ], Madhouse (consulté le )
  2. a b c d e f et g (ja) « PROFILE & WORKS Who am I ? », sur KON'S TONE, 今敏,‎ (consulté le )
  3. a et b (ja) « 彷徨える魂 », sur KON'S TONE, 今敏,‎ (consulté le )
  4. a b c d e f g h i et j (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site Home Theater », (consulté le )
  5. a b c d e f g h et i (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site officiel anglophone de Perfect Blue », (consulté le )
  6. a b c d e f g et h (fr) « Interview de Satoshi Kon sur le site Catsuka », (consulté le )
  7. a et b (ja) « 資料室 » [archive du ], ちばてつや公式サイト (consulté le )
  8. a b c d e f g h et i (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site Anime News Network », (consulté le )
  9. (ja) « Interview 06 1998年3月 フランスから「パーフェクトブルー」に関するインタビュー », sur KON'S TONE, 今敏 (consulté le )
  10. a b et c (ja) « COMIC BOOK », sur KON'S TONE, 今敏,‎ (consulté le )
  11. a et b (ja) « UNRELEASED COMIC », sur KON'S TONE, 今敏,‎ (consulté le )
  12. (ja) (fr) Memories of Memories, documentaire inclus dans le coffret DVD de Memories.
  13. a b c et d (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site de l'éditeur Tokyo Pop » (consulté le )
  14. a b c d e f et g (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site Midnight Eye », (consulté le )
  15. a b et c Voir section Récompenses
  16. a b et c (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site Midnight Eye », (consulté le )
  17. a b c et d (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site DVD Vision Japan » (consulté le )
  18. (ja) « site officiel de Tokyo Godfathers » (consulté le )
  19. (en) « Interview de Satoshi Kon sur le site Game Star » (consulté le )
  20. Le Coup de Cœur d'Olivier Bénis : le film d'animation Paprika, franceinter.fr, 17 mai 2016, par Olivier Bénis
  21. (ja) « Interview vidéo de Satoshi Kon sur le site Première » (consulté le )
  22. (ja) « Site Officiel de Janica » (consulté le )
  23. (fr) « Décès du cinéaste d'animation Satoshi Kon sur Allociné », (consulté le )
  24. « Un docu sur le génie de l'animation japonaise Satoshi Kon : le réalisateur nous en dit plus », sur Les Inrocks (consulté le )
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  31. a et b (fr) « Interview de Satoshi Kon sur le site Film de culte » (consulté le )
  32. a et b (ja) « Interview de Satoshi Kon sur son site personnel », (consulté le )
  33. (ja) « 没後10年、世界中のクリエイターに影響を与えた今敏監督の功績 未発表作はどう決着する? (1/2) », sur リアルサウンド,‎ (consulté le )
  34. (ja) « 今敏監督をしのんで 平尾隆之監督が今監督に教わったこと (3) », sur アニメハック, 株式会社エイガ・ドット・コム,‎ (consulté le )
  35. (ja) « KONTACT BOARD 4 - Re: 「素敵なお土産」いただきました! », KON'S TONE,‎ (consulté le )
  36. (en) Récompenses pour Perfect Blue sur l’Internet Movie Database
  37. (en) Récompenses pour Millenium Actress sur l’Internet Movie Database
  38. (en) « Japan Media Arts Festival Animation Division Grand Prize Millenial Actress » (consulté le )
  39. (en) Récompenses pour Tokyo godfathers sur l’Internet Movie Database
  40. (en) « 2003 Japan Media Arts Festival Animation Division Excellence Prize TOKYO GOD FATHERS » (consulté le )
  41. (en) Récompenses pour Paprika sur l’Internet Movie Database