Collégiale Saint-Pierre de Louvain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 janvier 2021 à 23:45 et modifiée en dernier par Sebring12Hrs (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Collégiale Saint-Pierre
Image illustrative de l’article Collégiale Saint-Pierre de Louvain
Présentation
Nom local Sint-Pieterskerk
Culte catholique
Type Collégiale
Rattachement Archidiocèse de Malines-Bruxelles
Début de la construction vers 1400-1425
Fin des travaux XVe siècle
Architecte Sulpitius van Vorst
Jan II Keldermans
Mathieu de Layens
Alart Duhameel
Style dominant Gothique
Protection Classement le 19 avril 1937
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1999)
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Province Drapeau du Brabant flamand Province du Brabant flamand
Ville Louvain
Coordonnées 50° 52′ 46″ nord, 4° 42′ 04″ est
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
(Voir situation sur carte : Brabant flamand)
Collégiale Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Collégiale Saint-Pierre

La collégiale Saint-Pierre (en néerlandais : Sint-Pieterskerk) est un édifice religieux catholique gothique sis à Louvain, dans la province du Brabant flamand en Belgique. Elle est la seule, avec l'Église Magistrale-Cathédrale de los Santos Niños à Alcala de Henares, à pouvoir porter le titre d'Église Magistrale, ce qui implique que tous ses chanoines sont professeur à l'Université de Louvain.

Localisation

L'église se dresse entre la Grand-Place (Grote Markt) et la place Mathieu de Layens (Mathieu de Layensplein), face à l'Hôtel de ville de Louvain, chef-d'œuvre de l'architecture gothique civile.

Historique

Construction

L'église gothique actuelle, bâtie au XVe siècle, succéda à une église romane du XIe siècle[1].

Selon certains auteurs, les travaux de construction de l'édifice gothique auraient commencé entre 1400 et 1420 tandis que d'autres placent le début des travaux vers 1425, sous la conduite de Sulpitius van Vorst[1].

Le chœur fut édifié par Sulpitius van Vorst et terminé en 1434[1].

Jan II Keldermans succéda à Sulpitius van Vorst après la mort de ce dernier en 1439 et travailla au bras sud du transept ainsi qu'à la nef[1].

Après le décès de Keldermans en 1445, Mathieu de Layens (Matthijs de Layens) devint architecte en chef de l'église de 1448 à 1483 : il termina le transept et continua les travaux de construction de la nef[1]. En 1497, Alart Duhameel entreprend la construction du portail méridional donnant sur la Grand-Place.

Durant tout ce temps, le massif occidental roman resta en place, même après l'incendie qui le frappa en 1458. Un projet de massif occidental gothique de Joos Metsys fut retenu en 1505. Ce projet prévoyait une tour centrale haute de 168 m flanquée de deux tours latérales hautes de 136 m. Les travaux furent entamés en 1507 mais durent être arrêté en 1541 pour cause de problèmes financiers et d'instabilité du sous-sol. Après un effondrement en 1570, le massif occidental fut réduit en 1613 à sa hauteur actuelle pour des raisons de sécurité[1].

Classement

L'église Saint-Pierre fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 avril 1937[2] et figure à l'inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande sous la référence 42127[1].

Depuis 1999, son beffroi est également inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, avec les autres 'beffrois de Belgique et de France'.

Patrimoine Religieux

Architecture

Les douze Sommets

Lors de la réouverture de l'église Saint-Pierre en 2020, l'accent sera mis sur douze temps forts:

  • Maquette des Tours Occidental
  • Le mausolée d’Henri Ier de Brabant
  • Tête du Christ de la Croix Tordue ou Brune
  • Triptyque Edelheer (La Descente de Croix) de Rogier van der Weyden
  • Les œuvres conservées de Jan Rombouts, à savoir Le Martyre de Saint Clément et Le Martyre de Sainte Catherine
  • La chapelle de Marguerite la Fière
  • La Cène de Dieric Bouts
  • Le Martyre de Saint Erasme de Dieric Bouts
  • Tour du Sacrement de Mathieu de Layens
  • La Croix triomphale de Jan Borman
  • La Sedes Sapientiae
  • La chapelle de la brasserie artisanale

Notes et références

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

Bibliographie

  • Adelin De Valkeneer, « Inventaire des tombeaux et dalles à gisants en relief en Belgique : Époques romane et gothique », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Bruxelles, Commission royale des Monuments et des Sites, t. XIV,‎ , p. 90-256 (lire en ligne [PDF])