Ménétréol-sur-Sauldre
Ménétréol-sur-Sauldre | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sauldre et Sologne | ||||
Maire Mandat |
Bernardino Addiego 2020-2026 |
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Code postal | 18700 | ||||
Code commune | 18147 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
199 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 26′ 56″ nord, 2° 18′ 31″ est | ||||
Altitude | 152 m Min. 131 m Max. 183 m |
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Superficie | 50,08 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aubigny-sur-Nère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubigny-sur-Nère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Ménétréol-sur-Sauldre est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situé au cœur de la Sologne, en région Centre-Val de Loire, le village se distingue par sa production forestière et ses ressources en céréales.
Pays de Raboliot et du Grand Meaulnes, la commune est également propice en vastes domaines de chasse. Dans les années 1950, la chasse prend le pas sur l'agriculture, on voit fleurir de vastes demeures au fond d'allées privées, ce qui a aussi permis de voir apparaître plusieurs gîtes ruraux (château de Bellevue, ancien café La Sologne…).
Localisation
Brinon-sur-Sauldre | Sainte-Montaine | Aubigny-sur-Nère | ||
Souesmes (Loir-et-Cher) |
N | Ennordres | ||
O Ménétréol-sur-Sauldre E | ||||
S | ||||
Presly |
Urbanisme
Typologie
Ménétréol-sur-Sauldre est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-Nère, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,1 %), terres arables (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), prairies (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (0,6 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ménétréol-sur-Sauldre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Le département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Ménétréol-sur-Sauldre. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants-droits de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[9].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 188 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 188 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[7].
Histoire
On retrouve des traces de cette cité en 1020, dont le nom était Monastériolum. Mais la commune changera de nom à plusieurs reprises au fil de son histoire (Monesterello, Menestreoul, Menestro…). C'était un prieuré, qui était alors dépendant de l'abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire, au moins depuis le XIIIe siècle. Il n'y a plus de traces du prieuré de nos jours, mise à part l'église. Mais derrière cette dernière, en contrebas en domaine privé, se situe un moulin.
À l'époque, malgré une mauvaise terre, les villageois récoltent les fourrages dans les prés s'étendant le long de la petite Sauldre. Les moines s'emploient également à mettre en valeur ce sol ingrat.
Le village de Ménétréol sur Sauldre est étroitement lié au destin de deux protagonistes : la commune voisine distante de 11 km, Aubigny-sur-Nère, et les seigneurs du château de la Faye.
En 1189, le roi Philippe Auguste s'empara d'Aubigny et la fortifia en vue de résister aux assauts des voisins anglais.
Mais pendant la guerre de Cent Ans, en 1359 et 1412, ces derniers saccagèrent la ville et ses villages alentour, dont Ménétréol.
Puis en 1571, l'abbaye de Saint-Benoît vendit au seigneur du château de la Faye, Jehan Senecton, ses droits sur la censive de Ménétréol. Cette censive fut transmise d'année en année, d'abord à François Treugnac, ensuite aux seigneurs de Nançay (un village voisin), et enfin au comte de Buat.
Jusqu'aux années 1800, les pèlerins venaient se recueillir à la fontaine Saint-Martin, sur la route de Souesmes. Mais cette dernière fut détruite lors de travaux d'élargissement de la voie.
L'église du village est dédiée à saint Martin. Ses fondations remontraient aux alentours du XIIIe siècle, et sa couverture vers le XVe siècle. Elle abrite des statues de sainte Madeleine et de sainte Marthe datant du XVIe siècle. Dans la nef se trouve une pierre tombale, dernière demeure de Jacques de la Chapelle, maître de la Faye en 1679 et représentant du roi pour la noblesse du Bas-Berry.
En 2006, le village compte 249 habitants, mais il faut savoir que vers 1900, la localité comptait environ 650 habitants. Le village a perdu beaucoup de ses commerces (café, épicerie, boulangerie).
Le recensement de 1999 et 2006 indique toutefois une augmentation récente de la population, et des manifestations sont organisées annuellement : le vide-grenier du mois de mai, une exposition une fois l'an de matériels et métiers d'autrefois au lieu-dit la Berlodière, la randonnée pédestre de septembre, la kermesse, de multiples concours de belote et de loto, des concerts et autres pièces de théâtres.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2021, la commune comptait 199 habitants[Note 3], en évolution de −7,87 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
Bien implantée en Sologne, sur plus de 5000 hectares, Ménétréol-sur-Sauldre est une station verte de vacances. Situé sur les rives boisées de la Sauldre, c'est un lieu privilégié de chasse et de pêche avec deux étangs communaux. Les sentiers pédestres y sont également légion, ce qui permet de nombreuses randonnées.
On trouve aux alentours les deux grands domaines et châteaux de Landeroyne et du Simouet à l'ouest, datant du XIXe siècle, tandis qu'à l'est se trouve le fameux château de la Faye. On peut penser qu'à l'origine, c'était une forteresse faite de terre et de bois. D'ailleurs dès 1064, on retrouve trace d'un Raymon de la Faye. Puis en 1081, de Pétrus de la Faye. La structure du château a bien sûr subi de nombreuses modifications, au XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle. Depuis ce lieu, on peut jouir d'une vue imprenable sur la vallée de la Sauldre.
En 1577, il est la propriété de Jehan de Senecton, en 1668, d'Antoine de la Chapelle de Launay, puis en 1679, de son fils Jacques, dont la dépouille repose en l'église Saint-Martin.
On peut observer des tombelles au sud du château de la Faye. Hautes de 1 m sur 12 à 20 de large, aux allures carrées ou rondes, elles sont constituées de silex provenant de la surface du sol. Ces protubérances de terre dateraient de l'époque antique et servaient à des rites inconnus.
On peut également se rendre sur le site naturel de la tourbière des Landes. S'étendant sur 8 hectares, en bordure de la petite Sauldre, c'est un environnement tourbeux très riche, mais également très rare en région Centre du fait de son importante biodiversité.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- A. Buhot de Kersers, Aubigny-sur-Nère et ses environs
- Gérard Bardon, Villages de Sologne, éditions Terroirs de France
Liens externes
- Site sur la commune, son histoire et ses informations utiles
- Ménétréol-sur-Sauldre sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Ménétréol-sur-Sauldre », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risquefeux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.