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Jean-Pierre Thiollet

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Jean-Pierre Thiollet
Description de l'image Jean-Pierre Thiollet (cropped).jpg.
Naissance (67 ans)
Poitiers
Activité principale
écrivain, journaliste
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
essai, biographie, souvenirs

Œuvres principales

Jean-Pierre Thiollet, né le à Poitiers dans la Vienne, est un journaliste et écrivain français.

Biographie

Études

Après avoir été élève aux lycées René-Descartes et Marcelin-Berthelot de Châtellerault[1], Jean-Pierre Thiollet étudie en khâgne, au Lycée Camille-Guérin de Poitiers, puis au sein des universités de Paris I, Paris III et Paris IV[2],[3]. En 1978, il est admis à Saint-Cyr (Coëtquidan)[4]. Il est diplômé « en droit, lettres, arts, histoire et anglais »[5]DES, maîtrise, licence...»)[6].[pas clair]

Carrière journalistique et littéraire

De 1980 à 1994, il fait partie du groupe Quotidien, présidé par Philippe Tesson. Il est rédacteur en chef au Quotidien de Paris de 1988 à 1994[7].

Durant les années 1980, il collabore également aux magazines La Vie française, Vogue Hommes, Paris Match, à L'Amateur d'Art, la revue de Michel Boutin, aux mensuels Théâtre Magazine, avec Paul Chambrillon comme directeur de la rédaction et le monégasque Michel Pastor comme éditeur [8], et École ouverte[9].

En 1995, avec l'éditeur Jean-Cyrille Godefroy et le publicitaire Patrice Gelobter, il lance un projet de « quotidien du dimanche »[10]. Toujours en ce milieu des années 1990, il dirige la rédaction de Présidentielle Infos, collabore au quotidien Impact Médecin (groupe Bertelsmann) comme chef des actualités politiques et professionnelles[11], et à la parution de plusieurs livres d'économie et de management (La Dynamique du client - Vers une révolution des services de Richard C. Whiteley et Gérard Mulliez, L'Entreprise partagée ? - Une pratique différente des relations sociales, publiés chez Maxima-Laurent du Mesnil Éditeur). Il est également président du Cercle Victor Eresko et participe au lancement de la maison de haute-couture Shine H.

Au début des années 2000, il est directeur de collection chez Axiome éditions[12] et secrétaire général de Mea Publications Limited[13], société éditrice du magazine Ici Londres et du site Ici-londres.com, après avoir en 1999 collaboré à l'ouvrage Les noms de famille en Lorraine [14] et coproduit une intégrale des études de Chopin (pianiste : Radoslav Kvapil)[15].

En 2004, il est l'auteur de la préface de Willy, Colette et moi, de Sylvain Bonmariage (dans le cadre de la réédition de l'ouvrage[16]).

En , il représente avec Patrice Gelobter l'un des trois dossiers de reprise du quotidien France-Soir, devant le tribunal de commerce de Lille qui finalement choisit le plan de l'homme d'affaires Jean-Pierre Brunois et du journaliste Olivier Rey[17].

De 2009 à 2012, il exerce des fonctions de rédaction en chef et de délégation du personnel à France-Soir[18],[19].

Carrière politique

En , afin notamment de dénoncer la destruction du théâtre municipal de Châtellerault et de prôner la restauration de ce bâtiment édifié au milieu du XIXe siècle par l'architecte des Bâtiments du Roi Louis Renaudet et l'entrepreneur Michel Delage[20], il est candidat sans étiquette aux élections cantonales : il obtient près de 10 % des voix.

Entre 1982 et 1986, ses communications téléphoniques avec Jean-Edern Hallier font l'objet de nombreuses écoutes illégales (affaire des écoutes de l'Elysée)[21],[22],[23].

En décembre 2013, il s'étonne publiquement que « la municipalité de Poitiers ait pu ignorer que le concepteur du théâtre municipal de Poitiers n'est autre que l'architecte Édouard Lardillier[24] », à la suite d'une décision de vente prise par le maire afin, dans le cadre d'une opération controversée de promotion immobilière, de reconvertir l'édifice en galerie marchande, bureaux et logements[25].

En octobre 2016, après avoir dédié un livre consacré à Jean-Edern Hallier « à la jeunesse originaire de la zone F de l'Euroland, victime d'une vieille classe politique criminelle de paix », il dénonce, dans une interview accordée à Causeur, le « crime français, commis par une classe politique dirigeante, qu'elle soit dite de gauche ou de droite »[26].

Le , il est l'initiateur du Cercle InterHallier[27].

Autres actions et fonctions

À la fin des années 1980, Jean-Pierre Thiollet est vice-président de l'Association mondiale pour l'investissement immobilier et la construction (Amiic), siégeant rue du Rhône à Genève (organisation dissoute en 1997)[28], et anime plusieurs colloques internationaux à Bruxelles, Genève, Paris, Marbella[29].

Il est membre du GHAMU fondé par le professeur des universités et historien d'art et d'architecture Daniel Rabreau[30].

Depuis les années 1990, il est l'un des responsables nationaux de la Confédération européenne des indépendants[31].

Depuis 2007, il fait partie de la Grande famille mondiale du Liban[32].

En , il remet le prix France-Soir (prix Jean Cabrol, Quinté Plus) à Thierry Duvaldestin, le driver et entraîneur de Piombino[33].

En , il figure parmi les signataires de la pétition en soutien à Roman Polanski lancée au lendemain de l'arrestation du cinéaste en Suisse[34].

Œuvres

Notes et références

  1. Improvisation so piano, J-P Thiollet, Neva Éditions, 2017, p. 277. (ISBN 978-2-35055-228-6)
  2. J.-P. Thiollet, Je m'appelle Byblos, H & D, 2005, p. 265.
  3. J.-P Thiollet, 88 notes pour piano solo, Neva Ed, 2015, p. 365. (ISBN 978-2-35055-192-0) (BNF 44332668).
  4. J.O, 24 juin et 20 juillet 1978 ; Guide des journalistes économiques, Éditions Jean-François Doumic, 4e édition, 1994, p. 183.
  5. Guide des journalistes économiques, Éditions Jean-François Doumic, 4e édition, 1994, p. 183
  6. J.-P. Thiollet, Improvisation so piano, Neva Éditions, 2017, p. 277, (ISBN 978-2-35055-228-6).
  7. « France/Monde histoire d'un nom : Thiollet », sur Lanouvellerepublique.fr, . Voir sur data.bnf.fr.
  8. http://www.monacohebdo.mc/13550-ladieu-michel-pastor
  9. « Historique de la célèbre crise », Jean-Pierre Thiollet, École ouverte, n°85, février 1982, http://doc.cnac.fr/ListRecord.htm?list=link&xRecord=19102592157919207749
  10. Philippe Bonnet, « De nouveaux journaux s'ouvrent le dimanche », sur Liberation.fr, .
  11. La Correspondance de la Presse n°11719 du 24 août 1995.
  12. Bibliothèque nationale de France, notice n° FRBNF 37125116.
  13. Voir sur duedil.com.
  14. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb370965241
  15. L'intégrale des études de Frédéric Chopin, op. 10, op. 25, op. posth., Radoslav Kvapil, CD, Jean-Pierre Thiollet/CPG/AMAT, 1999.
  16. Voir sur idref.fr.
  17. « France Soir est repris par Rey et Brunois et se met en grève », sur Avmaroc.com, .
  18. Isabelle Hanne, « France-Soir : le mystère de la chambre noire », Libération, 4 décembre 2012.
  19. Jean-Pierre Thiollet, 88 notes pour piano solo, Neva Éditions, 2015, p. 365 (ISBN 978 2 3505 5192 0).
  20. Désormais baptisé « Théâtre Blossac » et réhabilité en 2013, voir « Châtellerault retrouve un bijou de théâtre », Centre Presse, 22 octobre 2013.
  21. Jean-Marie Pontaut et Jérôme Dupuis, Les Oreilles du Président, Fayard, 1996, p. 275.
  22. « Jean-Edern Hallier mord encore », propos recueillis par Sébastien Bataille, Causeur, 8 octobre 2016.
  23. Clara Carlesimo, « Carole Bouquet  : pourquoi François Mitterrand avait décidé de la mettre sous écoute », sur closermag.fr, (consulté le ).
  24. Voir dans Centre Presse, 10 décembre 2013.
  25. Voir sur centre-presse.fr.
  26. « Jean-Edern Hallier mord encore! - Causeur », sur Causeur, (consulté le ).
  27. La Lettre A, 21 février 2017, https://www.lalettrea.fr/medias_groupes/2017/02/21/thiollet-loue-edern-hallier,108212725-brl
  28. Voir sur monetas.ch.
  29. International Amiic Tribune (Genève), 1988-1989, International property business (Genève), 1989
  30. https://www.ghamu.org/le-ghamu/les-membres/?s=
  31. Voir sur cedifrance.com.
  32. Voir sur rjliban.com.
  33. Equidia, 27 mars 2010.
  34. « Polanski : la pétition », sur Laregledujeu.org,
  35. "« Quand la musique se livre », Cedi Infos, n°45, décembre 2011.

Liens externes