Énergie en Tchéquie

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Le secteur de l'énergie en Tchéquie, comme celui de presque tous les pays européens, est dominé par l'utilisation de combustibles fossiles (70 % de la consommation d'énergie primaire en 2021) qui sont importés, à l'exception du charbon, dont la production locale est constituée à 85 % de lignite.

La part de l'électricité dans la consommation finale d'énergie s'élevait à 19 % en 2020. Elle était produite en 2021 surtout par des centrales brûlant du lignite (41 %) et du gaz naturel (8,6 %), mais la part des centrales nucléaires atteint 36 % et celle des énergies renouvelables 13,8 % (surtout biomasse : 6,2 % et hydroélectricité : 4,3 %).

Les émissions de CO2 dues à la combustion s'élevaient en 2022 à 8,60 tonnes par habitant, supérieures de 102 % à la moyenne mondiale, de 113 % à celle de la France, de 19 % à celle de l'Allemagne et de 13 % à celles de la Pologne.

Production de combustibles fossiles[modifier | modifier le code]

Situation du charbon en million de tep.

Malgré une baisse constante de la production, le pays reste un producteur non négligeable de charbon sur la scène européenne, avec une production de 35,2 Mt, soit 0,48 EJ (exajoules) en 2022, au 4e rang européen derrière la Pologne (1,70 EJ), l'Allemagne et la Turquie, en baisse de 9,3 % en 2022 et de 44 % depuis 2012[1].

Les réserves prouvées récupérables de charbon de la Tchéquie étaient estimées par l'Institut fédéral pour les sciences de la terre et les ressources naturelles allemand (BGR - Bundesanstalt für Geowissenschaften und Rohstoffe (de)) à 1 080 Mt (millions de tonnes) de charbon (anthracite et charbon bitumineux) fin 2020, soit 0,14 % des réserves mondiales, plus 2 458 Mt de lignite, soit 0,8 % des réserves mondiales (16e rang)[2]. Ces réserves représentent une centaine d'années de production au rythme de 2022.

La production de charbon est en grande majorité constituée de lignite : 366,5 PJ en 2021, soit 85 % du total[3].

Les mines sont essentiellement souterraines[4].

Le pays a été un petit exportateur net de charbon, fournissant ses voisins ; mais en 2022, sa consommation de charbon de 0,59 EJ dépasse sa production[1].

La société tchèque EPH a une présence internationale dans le secteur, ayant racheté des actifs charbonniers à des groupes se désengageant du charbon, pour cette raison des ONG écologistes ont appelé à boycotter le capital d'EPH[5].

La production de pétrole est limitée à quelques milliers de barils/jours, avec quelques puits dans le sud-est du pays[6]. Il en va de même pour le gaz naturel : le pays subvient à environ 2-3 % de ses besoins pour ces deux combustibles.

Importations et transformations de combustibles fossiles[modifier | modifier le code]

L'essentiel du pétrole consommé par la République tchèque transite par l'oléoduc Droujba

La Tchéquie importe du charbon : 147 PJ et en exporte : 68 PJ en 2021 ; le solde importateur net de 78,7 GJ représente 15 % de la consommation intérieure de charbon, qui en 2020 était surtout consacrée aux centrales électriques (47 %) et aux centrales de cogénération (26 %). La consommation finale (16 %) se répartit pour l'essentiel entre l'industrie et le secteur résidentiel[7].

Unipetrol est la principale entreprise pétrolière du pays[6]. Le pays importe principalement du pétrole russe, azéri et kazakh par le biais de la branche sud de l'oléoduc Droujba, mais il dispose d'une autre voie d'importations possible avec l'oléoduc Ingolstadt-Kralupy-Litvínov qui permet d'importer du pétrole via le port de Trieste (il se rattache à l'oléoduc Transalpin)[8].

Le pays consomme un peu moins de 200 000 barils/jours de produits pétroliers. Deux tiers environ sont destinés au secteur des transports, et le diesel est très employé[8]. La République tchèque dispose d'une petite réserve stratégique de pétrole à Nelahozeves au nord-ouest de Prague.

Consommation d'énergie primaire[modifier | modifier le code]

La consommation intérieure d'énergie primaire de la Tchéquie s'est élevée en 2021 à 1 771,5 PJ, répartie en 70,3 % de combustibles fossiles (charbon : 29,8 %, pétrole : 22,1 %, gaz naturel : 18,4 %), 19 % d'énergie nucléaire et 12,9 % d'énergies renouvelables (biomasse-déchets : 11,8 %, solaire-éolien : 0,6 %, hydroélectricité : 0,5 %), moins 2,3 % d'exportation nette d'électricité[7].

Secteur électrique[modifier | modifier le code]

La part de l'électricité dans la consommation finale d'énergie s'élevait à 19 % en 2020[7].

L'Energy Institute estime la production d'électricité de la Finlande en 2022 à 84,5 TWh, en hausse de 0,4 % en 2022, mais en baisse de 3,3 % en dix ans, soit 0,3 % de la production mondiale et 2,2 % de celle de l'Europe. La part de l'éolien est estimée à 0,7 %, celle du solaire à 2,7 % et celle de la biomasse et des déchets à 6,4 %[1].

La Tchéquie a produit 84,9 TWh d'électricité en 2021, dont 49,7 % à partir de combustibles fossiles (lignite : 41 %, gaz naturel : 8,6 %), 36,2 % de l'énergie nucléaire et 13,8 % des énergies renouvelables (biomasse : 6,2 %, hydroélectricité : 4,3 %, solaire : 2,5 %, éolien : 0,7 %)[9].

Le réseau électrique est très fortement interconnecté avec les voisins, et le pays est le 3e exportateur net d'électricité de l'Union Européenne, après la France et l'Allemagne[6]. En 2021, son solde exportateur a représenté 13 % de sa production d'électricité[9]. Comme partout en Europe, le réseau fonctionne à une fréquence de 50 Hz et la tension domestique est 220 V.

Centrales thermiques[modifier | modifier le code]

Les centrales à charbon (plus précisément : lignite) sont l'épine dorsale du système électrique tchèque, produisant près de 50 % de l'électricité du pays[9]. Elles sont pour la plupart situées à proximité des gisements. La plus puissante, avec environ 1 500 MW, est la centrale thermique de Prunéřov tout près de la frontière allemande. Les centrales au gaz naturel jouent un rôle secondaire, mais appelé à s'étendre selon l'AIE[6].

Centrales nucléaires[modifier | modifier le code]

Centrales existantes[modifier | modifier le code]

Centrale nucléaire de Dukovany, 2005.
Centrale nucléaire de Temelín, 2011

Deux centrales nucléaires existent :

Ces six réacteurs ont produit 30,2 TWh en 2019, soit 34,7 % de l'électricité du pays[10].

Les besoins en uranium des centrales nucléaires tchèques ont été de 582 tU en 2015 et 566 tU en 2016. La production d'uranium du pays s'est élevée à 152 tU en 2015 et 138 tU en 2016[11].

En avril 2022, ČEZ signe avec Westinghouse et Framatome des contrats d'approvisionnement en combustible nucléaire pour sa centrale de Temelin, sur 15 ans à partir de 2024. Temelin s'approvisionnait jusqu-là auprès du russe TVEL, mais avait déjà testé six assemblages de Westinghouse depuis 2018[12].

Nouveaux réacteurs en projet[modifier | modifier le code]

La politique énergétique de la République tchèque approuvée par le gouvernement en prévoit la création d'une nouvelle unité à Dukovany et éventuellement de trois autres sur les sites de Dukovany et de Temelín. Le gouvernement a autorisé le la société Elektrárna Dukovany II, filiale de l'entreprise de services publics ČEZ, détenue à 70 % par l'État, à lancer la construction d'un réacteur supplémentaire sur le site de Dukovany, avec garanties pour l'aider à réduire les coûts du financement de la construction ; les fournisseurs seront choisis d’ici à 2024. Ce nouveau réacteur d’au moins 1 200 MW sera connecté au réseau électrique à l'horizon 2035 afin de remplacer les quatre unités en exploitation dont l’arrêt est prévu entre 2035 et 2037. La politique énergétique de l'État prévoit de porter la part de l'énergie nucléaire dans la production d'électricité d'environ 30 % aujourd'hui, à 46 %, puis à 58 %[13].

Le , les représentants de l'État tchèque et les acteurs du secteur nucléaire, dont CEZ, conviennent d'un schéma financier articulé autour d’un prêt garanti par l’État pour le renouvellement de la centrale nucléaire de Dukovany, dont le coût estimé du prochain réacteur est de l’ordre de 6,50 milliards de dollars, soit 5,80 milliards d’euros. L'accord prévoit un prix plancher de rachat de l’électricité de 50 à 60 €/MWh. Un appel d'offres doit avoir lieu fin 2020, l’examen des offres devrait intervenir en 2021 et aboutir à la sélection du prochain fournisseur de technologie en 2022 pour permettre le début de la phase préparatoire des travaux en 2023[14].

En novembre 2020, EDF propose à ČEZ un EPR de 1 200 MWe adapté aux besoins tchèques. Selon le Premier ministre Andrej Babiš, le constructeur de Dukovany-5 devra être sélectionné d’ici fin 2022, pour un début de construction en 2029 et une connexion au réseau en 2036[15].

Le 24 novembre 2020, le premier ministre tchèque, Andrej Babiš annonce le report de l'appel d'offres à 2022, après les élections législatives et les consultations avec la Commission européenne. Le ministre des Affaires Étrangères tchèque, Tomáš Petříček, recommande d'exclure de cet appel d’offres l’entreprise d’État russe Rosatom et le chinois China General Nuclear Power, pour des raisons de souveraineté. Les autres principaux favoris pour l’obtention de ce contrat sont le coréen KHNP, l’américain Westinghouse et une seule société de l’Union Européenne, le français EDF.[réf. nécessaire]

Le 17 mars 2022, le gouvernement tchèque annonce le lancement d'un appel d'offres pour la construction d'une nouvelle unité à la centrale nucléaire de Dukovany. Le français EDF, le sud-coréen KHNP et l'américain Westinghouse ont manifesté leur intérêt pour cet appel d'offres. En 2021, Prague avait fermé la course aux groupes chinois et russes intéressés, invoquant des problèmes de sécurité. Selon le Premier ministre Petr Fiala, la construction débutera en 2029 et la production en 2036[16].

ČEZ annonce en décembre 2022 que les trois candidats EDF, KHNP et Westinghouse Electric ont remis leurs premières offres techniques et commerciales. Les offres définitives seront remises fin septembre 2023[17]. La technologie de réacteur proposée par EDF est l’EPR, celle proposée par KHNP est l’APR-1400 et celle proposée par Westinghouse est l’AP1000[18]. EDF propose une adaptation de puissance du modèle EPR : l’EPR 1200. Au-delà de l’unité 5 de Dukovany, c’est le renouvellement du parc nucléaire tchèque qui est en jeu[19]. EDF remet le 31 octobre 2023 son offre pour la construction du réacteur Dukovany 5 de 1 200 MW, de technologie EPR, pour mise en service en 2036, ainsi qu'une proposition pour trois autres réacteurs : l’unité 6 de la centrale de Dukovany et les futures tranches 3 et 4 de la centrale de Temelín[20].

En avril 2024, le conseil d'administration d'EDF valide une offre ferme pour la conception et la construction d'un à quatre réacteurs nucléaires de type EPR, en réponse à la demande faite en février 2024 par ČEZ à EDF et KHNP d'une proposition pour quatre réacteurs. Il s'agit d'une offre de conception, de construction et de fabrication, qui ne comprend donc pas le financement[21].

Énergies renouvelables[modifier | modifier le code]

La part des énergies renouvelables dans la production d'électricité atteint 13,8 % en 2021 (biomasse : 6,2 %, hydroélectricité : 4,3 %, solaire : 2,5 %, éolien : 0,7 %)[9].

La Tchéquie se classe au 21e rang européen par sa puissance installée hydroélectrique : 2 268 MW, dont 1 171 MW de pompage-turbinage ; sa production hydroélectrique s'est élevée à 3,15 TWh en 2019[22].

L'énergie éolienne est peu développée dans le pays, avec seulement 280 MW installés fin 2015[23]. En revanche, l'énergie photovoltaïque a connu un développement très rapide : inexistant en 2005, le parc atteint 2 078 MW fin 2018, mais ce développement s'est arrêté depuis 2014.

La production photovoltaïque de la Tchéquie atteignait 2 153 GWh en 2021, soit 2,5 % de la production d'électricité du pays, contre 2 287 GWh en 2020, en recul de 6 %[24].

Selon EurObserv'ER, la Tchéquie a produit 2 614 GWh en 2022, en progression de 13 %, se classant au 12e rang des producteurs photovoltaïques de l'Union européenne (UE) avec 1,3 % de la production de l'UE, loin derrière l'Allemagne (29,6 %), l'Espagne (14,4 %), l'Italie (13,7 %), la France (10,0 %), les Pays-Bas (8,6 %) et la Pologne (3,9 %)[25].

L'Agence internationale de l'énergie estime la pénétration théorique du solaire photovoltaïque tchèque à 3,5 % de la production totale d'électricité du pays fin 2022 (moyenne mondiale : 6,2 % ; moyenne de l'UE : 8,7 %) ; cette estimation est basée sur la puissance installée au 31/12/2022, donc supérieure à la production réelle de l'année. La Tchéquie est au 28e rang mondial, loin derrière l'Espagne, au 1er rang avec 19,1 %, la Grèce (17,5 %) et les Pays-Bas (15,9 %) ; l'Allemagne (12,4 %) est au 7e rang et la France (4,6 %) au 24e rang[26].

En 2022, la Tchéquie a installé 289 MWc, loin derrière l'Allemagne (7 304 MWc), la Pologne (4 774 MWc), les Pays-Bas (3 938 MWc), l'Espagne (3 480 MWc), l'Italie (2 490 MWc) et la France (2 385 MWc). La puissance installée du parc photovoltaïque tchèque atteint 2 535 MWc, en progression de 13 % en un an, au 13e rang européen, loin derrière l'Allemagne (67 399 MWc), l'Italie (25 060 MWc), les Pays-Bas (18 849 MWc), l'Espagne (17 195 MWc) et la France (17 169 MWc). La puissance installée par habitant en Tchéquie atteignait 241 Wc fin 2022, inférieure de 45 % à la moyenne de l'Union européenne (437,4 Wc) et au 4e rang européen, derrière les Pays-Bas (1 071,5 Wc), l'Allemagne (809,7 Wc), la Belgique (558,6 Wc), etc[25].

Émissions de gaz à effet de serre[modifier | modifier le code]

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues à la combustion en Tchéquie s'élevaient en 2022 à 93,9 Mt d'équivalent CO2, en baisse de 40 % par rapport à 1990. Les émissions de CO2 dues à la combustion par habitant étaient en 2022 de 8,60 t CO2, supérieures de 102 % à la moyenne mondiale : 4,26 t/hab (en 2021), de 113 % à celles de la France : 4,03 t/hab, de 45 % à celles de l'Union européenne : 5,93 t/hab, de 19 % à celles de l'Allemagne : 7,21 t/hab et de 13 % à celles de la Pologne : 7,59 t/hab, mais inférieures de 37 % à celles des États-Unis : 13,64 t/hab[27].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) [(en) 2023 Statistical Review of World Energy [PDF], Energy Institute, 26 juin 2023, pages 39-42, 47, 52.
  2. (de) Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières, BGR Energiestudie 2021 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« Données et évolutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], , 175 p. (lire en ligne [PDF]), p. 100 et 120
  3. (en) Energy Statistics Data Browser - Czech Republic : Coal 2021, Agence internationale de l’énergie, 2 décembre 2022.
  4. (en) International Business Publications USA, Czech Republic Mining Laws and Regulations Handbook : Strategic Information and Basic Laws, , 300 p. (ISBN 978-1-4330-7727-2 et 1-4330-7727-2, lire en ligne)
  5. « Charbon: des ONG appellent à cesser de financer la société tchèque EPH », sur Connaissance des Énergies (consulté le )
  6. a b c et d (en) collégial, Energy Policies of IEA Countries : Czech Republic, Paris, international energy agency, , 152 p. (ISBN 978-92-64-09470-3, lire en ligne)
  7. a b et c (en) Energy Statistics Data Browser - Czech Republic : Balances 2021, Agence internationale de l'énergie, 2 décembre 2022.
  8. a et b « ENERGY SUPPLY SECURITY 2014 » [PDF] (consulté le )
  9. a b c et d (en) Energy Statistics Data Browser : Czech Republic Electricity 2021, Agence internationale de l'énergie, 2 décembre 2022.
  10. (en) Statistical Review of world energy - all data, BP, [xls].
  11. Données sur l’énergie nucléaire 2017 (pages 27 et 28), OCDE-NEA (Agence pour l'énergie nucléaire), 2017.
  12. (en) Framatome and Westinghouse to supply fuel to Temelín, World nuclear news, 13 avril 2022.
  13. L'État tchèque soutient de nouvelles unités nucléaires, SFEN, Revue générale nucléaire, 11 juillet 2019.
  14. République tchèque, le financement assuré pour l’extension de la centrale nucléaire de Dukovany, SFEN, 2 juin 2020.
  15. Un EPR-1200 en République tchèque ?, SFEN, 1er décembre 2020.
  16. République tchèque : un appel d'offres pour une nouvelle unité nucléaire, Le Figaro, 17 mars 2022.
  17. « Nucléaire : EDF dévoile son offre à Prague pour construire jusqu’à 4 EPR en République tchèque », sur La Tribune, 2023-10-05cest07:29:00+0200 (consulté le )
  18. République tchèque: trois offres pour Dukovany II, nuklearforum.ch, 6 décembre 2022.
  19. République tchèque : début du processus concurrentiel pour Dukovany 5, SFEN, 2 décembre 2022.
  20. Les atouts du réacteur nucléaire EPR 1200 d’EDF pour la République tchèque face à Westinghouse et KHNP, L'Usine nouvelle, 31 octobre 2023.
  21. Sharon Wajsbrot, Nucléaire : EDF prêt pour un nouveau méga projet en République Tchèque, Les Échos, 29 avril 2024.
  22. (en) 2020 Hydropower Status Report (pages 29 et 45), International Hydropower Association (IHA), 2020.
  23. Selon les statistiques de l'AWEA
  24. (en) « Energy Statistics Data Browser : Czech Republic - Electricity 2021 », sur AIE,
  25. a et b [PDF] Baromètre Photovoltaïque 2023, EurObserv'ER, 4 mai 2023.
  26. (en) Snapshot of Global PV Markets 2023 [PDF], Agence internationale de l'énergie-Photovoltaic Power Systems Programme (PVPS), avril 2023.
  27. (en) Greenhouse Gas Emissions from Energy, IEA, 2023 - Highlights, Agence internationale de l'énergie, 1er août 2023 [xls].

Articles connexes[modifier | modifier le code]