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C'est à la fin des [[années 1650]] que [[Mazarin]] (qui décèdera en [[1661]]) le présente à [[Louis XIV]]. Le Brun jouit dès lors d'une solide réputation. La cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes [[fresque]]s, décorations de jardins, cartons de tapisseries, meubles et objets décoratifs. Son grand talent, son énergie, son sens du grand décor et son style emphatique et pompeux, parfaitement en phase avec les goûts du roi, font de Le Brun un peintre très apprécié du souverain, qui est particulièrement séduit par les œuvres qu'il créa pour son entrée triomphale à Paris et les décorations réalisées à [[château de Vaux-le-Vicomte|Vaux-le-Vicomte]]. Lors même qu'il prépare la disgrâce de [[Nicolas Fouquet|Fouquet]] parachevée de [[1661]] à [[1664]], [[Louis XIV]] fait appel à Le Brun pour une série de grands tableaux illustrant l'histoire d'Alexandre. En [[1660]], il lui commande ''La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre'' (aujourd'hui au Louvre). À partir de ce moment, tous les chantiers royaux sont placés sous la direction de Le Brun.
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Dès [[1661]] il est chargé de la décoration du [[château de Versailles]]. Il a sous ses ordres plusieurs centaines d'artistes et d'artisans<ref name="lebrun"/>. Le roi est si satisfait qu'il anoblit Le Brun en décembre [[1662]]. Cependant, sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit sous Louis XV), à la galerie des Glaces ([[1678]]-[[1684]]) avec ses salons de la Paix et de la Guerre ([[1684]]-[[1687]]) et à un projet de chapelle en [[1672]], abandonné en [[1679]]-[[1680]] lorsque la décision est prise de construire d'aile du Midi du château. Il travaille aussi pour d’autres personnalités importantes du royaume.<br />
Dès [[1661]] il est chargé de la décoration du [[château de Versailles]], à laquelle il travaillera pendant 30 ans<ref name="larousselebrun">[http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Versailles/148666 Le Brun] dans le Larousse.</ref>. Il a sous ses ordres plusieurs centaines d'artistes et d'artisans<ref name="lebrun"/>. Le roi est si satisfait qu'il anoblit Le Brun en décembre [[1662]]. Cependant, sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit sous Louis XV), à la galerie des Glaces ([[1678]]-[[1684]]) avec ses salons de la Paix et de la Guerre ([[1684]]-[[1687]]) et à un projet de chapelle en [[1672]], abandonné en [[1679]]-[[1680]] lorsque la décision est prise de construire d'aile du Midi du château. Il travaille aussi pour d’autres personnalités importantes du royaume.<br />
En [[1663]], il est nommé directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture par [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]], alors intendant des finances, qui souhaitait réorganiser cette académie.
En [[1663]], il est nommé directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture par [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]], alors intendant des finances, qui souhaitait réorganiser cette académie.



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Charles Le Brun.
Portrait par Nicolas de Largillière (1686).

Charles Le Brun, baptisé le à Paris où il est mort le , est un artiste-peintre et décorateur français, premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Il s'est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et de la galerie des Glaces.

Biographie

Charles Le Brun commence par apprendre la sculpture de son père Nicolas Lebrun. Il entre vers 1632 dans l'atelier du peintre François Perrier. Deux ans plus tard, il est remarqué par le chancelier Pierre Séguier, qui le recommande à Simon Vouet. Il apprend son métier dans l'atelier de ce grand maître, où il a comme condisciples Pierre Mignard, André Le Nôtre et Eustache Le Sueur. Il quittera Simon Vouet pour Nicolas Poussin[1]. En 1642, déjà reconnu à Paris et grâce à l’aide financière du chancelier, Le Brun part pour l'Italie, faisant le voyage de Lyon à Rome en compagnie de Nicolas Poussin. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques de Rome pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël et la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna, Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre.

Après quatre années passées en Italie, le peintre quitte Rome à la fin de l'année 1645 et rejoint Paris en mars 1646, après un court séjour à Lyon. De retour à Paris, Le Brun obtient plusieurs commandes importantes grâce à l'appui de Séguier. Dès l'année suivante, il est nommé "Peintre et Valet de chambre du Roy". Il est également choisi par la corporation des Orfèvres de Paris afin de peindre le May qu'ils offrent annuellement à Notre-Dame-de-Paris. Le Brun représente alors Le martyre de Saint André (toujours conservé à Notre-Dame de Paris). Cette même année, Le Brun épouse Suzanne Butay.

Avec Philippe de Champaigne, il obtient de Mazarin la fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648. Mazarin l'en nomme secrétaire. Le succès de cette académie est mitigé : la corporation des Peintres ne le suit pas. L'Académie n'en fournit pas moins théories et pratiques. Durant cette période, Le Brun réalise de grandes peintures, notamment son célèbre Apothéose d'hercule. Nicolas Fouquet, riche surintendant des finances du roi, lui demande de travailler à la décoration de son château de Vaux-le-Vicomte[1], qu'il réalisera entre 1656 et 1661. Le décor somptueux qu'il réalise, unique en son genre en France à l'époque, marque sa consécration.

En 1660, il peint La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre et Le portrait équestre du Chancelier Séguier en l'honneur de son protecteur, et réalise le décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins dont il est nommé directeur le 8 mars 1663. En 1667 les attributions de la manufacture sont étendues, intégrant la fabrication des meubles et autres objets d'art. Le Brun est confirmé dans sa charge, étant alors nommé directeur du Mobilier royal.

C'est à la fin des années 1650 que Mazarin (qui décèdera en 1661) le présente à Louis XIV. Le Brun jouit dès lors d'une solide réputation. La cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes fresques, décorations de jardins, cartons de tapisseries, meubles et objets décoratifs. Son grand talent, son énergie, son sens du grand décor et son style emphatique et pompeux, parfaitement en phase avec les goûts du roi, font de Le Brun un peintre très apprécié du souverain, qui est particulièrement séduit par les œuvres qu'il créa pour son entrée triomphale à Paris et les décorations réalisées à Vaux-le-Vicomte. Lors même qu'il prépare la disgrâce de Fouquet parachevée de 1661 à 1664, Louis XIV fait appel à Le Brun pour une série de grands tableaux illustrant l'histoire d'Alexandre. En 1660, il lui commande La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre (aujourd'hui au Louvre). À partir de ce moment, tous les chantiers royaux sont placés sous la direction de Le Brun.

Dès 1661 il est chargé de la décoration du château de Versailles, à laquelle il travaillera pendant 30 ans[2]. Il a sous ses ordres plusieurs centaines d'artistes et d'artisans[1]. Le roi est si satisfait qu'il anoblit Le Brun en décembre 1662. Cependant, sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit sous Louis XV), à la galerie des Glaces (1678-1684) avec ses salons de la Paix et de la Guerre (1684-1687) et à un projet de chapelle en 1672, abandonné en 1679-1680 lorsque la décision est prise de construire d'aile du Midi du château. Il travaille aussi pour d’autres personnalités importantes du royaume.
En 1663, il est nommé directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture par Colbert, alors intendant des finances, qui souhaitait réorganiser cette académie.

Le Brun est nommé Premier peintre du Roi en 1664, une charge qui comprenait le versement d'une pension annuelle de 12 000 livres, c'est-à-dire du même montant que celle qu'il recevait quand il était au service de Fouquet. Cette même année, il obtient aussi la charge de garde général du Cabinet des tableaux du roi, une collection de tableaux commencée par François Ier mais peu développée jusqu'à Louis XIV[3].

En 1666, Colbert et Le Brun fondent ensemble l’Académie de France à Rome. En 1670 Colbert, devenu surintendant à la suite et sur la recommandation de Fouquet en 1664, également responsable des Bâtiments, Arts et Manufactures, achète le domaine de Sceaux. Il y fait faire de grands travaux, et au début des années 1670 Le Brun y travaille à la décoration du Pavillon de l'Aurore dont il orne la coupole d'une de ses plus grandes compositions, sur le thème de L’Aurore, précédant le lever du soleil.

À la mort de Colbert en 1683, François-Michel Le Tellier, Marquis de Louvois, son ennemi, lui succède au poste de surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France et impose son favori, Pierre Mignard, à la place de Le Brun, pourtant toujours apprécié par le roi. Se retirant peu à peu de la vie publique, bientôt malade, Le Brun s'éteint dans sa demeure parisienne le et est inhumé dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet de Paris.

Son style

Galerie d'Apollon, musée du Louvre
  • Peintre officiel, son style est au service de la monarchie absolue de Louis XIV. Dans sa volonté de célébrer le pouvoir absolu, Le Brun utilise des concepts et des symboles de pouvoir qu'il mélange : dans la galerie des Glaces, l'ordre français fait la synthèse des objets antiques et français (coq, lys). Le soleil devient l'allégorie du bon gouvernement. Il représente Louis XIV en prince parfait, comme l'aboutissement des princes précédents.
  • Grandes toiles, grands formats sur un thème (exemple : Histoire d'Alexandre, au Louvre)
  • Thèmes : batailles, mythologie, portraits
Martyre de saint Jean l'Évangéliste à la porte Latine, Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Paris.

Charles Le Brun a eu entre autres pour élèves Claude I Audran, Jean Bérain père, Jean-Baptiste de Champaigne, Charles de la Fosse, René-Antoine Houasse, Jean Jouvenet, Hyacinthe Rigaud, François Verdier

Œuvres majeures

Décorations
Tableaux
  • Le Sommeil de l'Enfant Jésus, Paris, musée du Louvre.
  • Mucius Scaevola devant Porsenna, 1643-1645, huile sur toile, 95 x 133 cm, Mâcon, musée des Ursulines.
  • Le Chancelier Seguier, après 1660, 295 x 351 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Portrait de Louis XIV, 1661-1662, huile sur toile, 67 x 57 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
  • Esther et Assuérus, avec François Verdier, Beauvais, Musée départemental de l'Oise.
  • Les toiles de l'Histoire d'Alexandre, Paris, Musée du Louvre.
  • Louis XIV présentant son sceptre et son casque à Jésus-Christ, Lyon, Musée des beaux-arts.
  • La Résurrection du Christ, 1674-1676, huile sur toile, 480 x 265 cm, Lyon, musée des beaux-arts.
  • Série de quatre tableaux: L'Air, La Terre, Le Feu et L'Eau, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne.
  • Sainte Geneviève devant Paris, huile sur bois, 34,7 x 27,3 cm, Rouen, Musée des Beaux-Arts.
  • Le Roy gouverne par lui-même, 1661, huile sur toile, 103 x 99 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • La Résolution prise de faire la guerre aux Hollandais, 1671, huile sur toile, 72 x 98 cm, Auxerre, Musée des Beaux-Arts.
  • Le Royaume sur terre et sur mer, 1672, huile sur toile, 72 x 98 cm, Auxerre, Musée des Beaux-Arts.
  • La Seconde Conquête de la Franche Comté, 1674, huile sur toile, 94 x 140 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • Prise de la ville et de la citadelle de Gand en six jours, 1678, huile sur toile, 64 x 106 cm, Troyes, Musée des Beaux-Arts.
  • La Hollande accepte la paix et se détache de l'Allemagne et de l'Espagne, 1678, huile sur toile, 60 x 113 cm, Compiègne, Musée Antoine Vivenel.
  • L'Allemagne défaite, huile sur toile, 45 x 96 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • La Hollande défaite, huile sur toile, 45 x 96 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • Bellone en fureur, huile sur toile, 45 x 96 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • Thèse du roi en sa jeunesse, huile sur toile, 85 x 59 cm, collection particulière.
  • Vierge à l'enfant, huile sur toile, 29,5 x 25 cm, collection particulière.
  • La chute des anges rebelles, huile sur toile, 162 x 129 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Dieu dans sa gloire, huile sur toile, 130 x 161 cm, Le Mans, Musée de Tessé.
  • Dieu dans sa gloire, huile sur toile, 60 x 102 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • Le char de l'Aurore, huile sur toile, 67 x 82 cm, collection particulière.
  • La création de Pandore, huile sur toile, 65,5 x 83 cm, Vic-sur-Seille, Musée départemental Georges-de-La-Tour.
  • Portrait de Turenne, huile sur toile, 67 x 82 cm, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • Entrée du Christ à Jérusalem, huile sur toile, 153 x 214 cm, Saint-Étienne, Musée d'art moderne.
Cartons de tapisserie
  • La mort de Méléagre, avec François Bellin, 1659, Paris, Musée du Louvre.
Dessins
Portrait de Louis XIV, pastel gris sur papier, musée du Louvre.
  • Trois femmes drapées, Paris, Musée du Louvre.
  • La colère, pierre noire, vers 1678, Paris, Musée du Louvre.
  • La réparation de l'attentat des Corses, 1664, pierre noire avec rehauts de craie blanche, 178 x 156 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • La Hollande secourue contre l'évêque de Munster, 1665, pierre noire avec rehauts de craie blanche, 184 x 156 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Victoire ailée, couchée sur des nuages, pierre noire avec rehauts de craie blanche, 170 x 280 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • La fureur des duels arrêtée, 1662, pierre noire avec rehauts de craie blanche, 198 x 278 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Hercule assis tenant sa massue, pierre noire, 125 x 157 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Défaite des Turcs en Hongrie par les troupes du roi, 1664, 222 x 170 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Rétablissement de la navigation, 1663, pierre noire, 247 x 217 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • L'Ordre rétabli dans les finances, 1662, pierre noire , 247 x 218 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Protection accordée aux Beaux-Arts, 1663, pierre noire, 247 x 218 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Cinq études de masques, pierre noire et trace de craie, 209 x 45,4 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • La jalousie, pierre noire,plume et encre noire, 19,9 x 25,5 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Le pleureur, pierre noire, 26 x 21,3 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Etude d'anatomie pour la figure du roi dans le passage du Rhin, pierre noire avec rehaut de craie, 43,9 x 29,1 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • L'Apothéose d'Hercule, pierre noire et lavis gris, 44,5 x 29,1, Paris, Musée du Louvre.
  • Le roy gouverne par lui même, pierre noire et lavis gris, 80,7 x 53,3, Paris, Musée du Louvre.
  • Etude pour le Roy armé sur terre et sur mer, 1672, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon.
  • Thèse de Charles d'Orléans-Longueville, sanguine et lavis brun, 104 x 70 cm, Lille, Palais des Beaux-Arts.
  • Apothéose d'Hercule, pierre noire, plume, encre brune, lavis brun, lavis de sanguine et rehauts de blanc, 32,6 x 46 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Projet pour le plafond du salon ovale du Louvre, plume, encre brune, lavis gris, 65 x 80 cm, collection particulière.
Dessins préparatoires à des sculptures
  • Étude d'ensemble pour un monument à la gloire de Louis XIV, pierre noire et sanguine, Paris, Musée du Louvre.
  • Louis XIV à cheval, projet pour le médaillon du salon de la Guerre, pierre noire et lavis gris, Paris, Musée du Louvre.
  • L'enlèvement de Cybèle par Saturne ou la Terre, pierre noire et lavis, 33,7 x 21,4 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Les Quatre Saisons, pierre noire et lavis gris, 32,3 x 49,8 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • L'Aristocratie, pierre noire et lavis gris, 27,1 x 11,6 cm, Paris, Musée du Louvre.
  • Dessin du monument de Julienne Le Bé, vers 1670, pierre noire et lavis, 44,3 x 33,5 cm, collection particulière.
Publications
  • Méthode pour apprendre à dessiner les passions (1698), livre posthume qui eut une grande influence sur l’art du XVIIIe siècle.

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 8, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030184), p. 388-389
  • La galerie des Glaces,Charles Lebrun,maître d'oeuvre. Édition de la Réunion des Musées Nationaux.2007 (ISBN 978-2-7118-5453-0)

Liens externes

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Notes et références

  1. a b et c Le Brun.
  2. Le Brun dans le Larousse.
  3. nventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710, publié pour la première fois avec des additions et des notes par Fernand Engerand.